PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS MACON, PROTAT FRÈRES, IMPRIMEURS PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS PAR ÉMILE CHATELAIN (HÉLIOGRAVURE P. DUJARDIN DEUXIÈME PARTIE PRINCIPAUX MANUSCRITS D'OVIDE, PROPERCE, TIBULLE, TITE LIVE, PERSE, JUVÉNAL, PLINE L'ANCIEN, PLINE LE JEUNE, TACITE, PÉTRONE, MARTIAL, LUCAIN, STAGE, VALERIUS FLACCUS, PHÈDRE, SÉNÈQUE, QUINTILIEN, VALÈRE MAXIME, CORNÉLIUS NÉPOS, SUÉTONE, JUSTIN, QUINTE CURCE, HISTOIRE AUGUSTE, AURELIUS VICTOR, AMMIEN MARCELLIN 105 PLANCHES) PARIS LIBRAIRIE HACHETTE ET CIE 79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79 1894-1900 Tous droits réservés. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS OVIDE PLANCHE XCI 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8242, fol. 70(Ovide, Amores, II, 1, 38-2, 37). Écriture du IXe siècle. Volume de 99 feuillets mesurant 0,185 sur 0,135. — Ancienne cote : 6136. 1. Les fol. 55-56 et 97-98 sont formés de papier blanc pour marquer une lacune. Contient, après diverses mutilations, Heroides II, 14-IV, 47; IV, 104-V, 96; VI, 50-XIX, 175 (édition Ehwald); Amores I, 2, 51-III, 12, 26; III, 14, 3-1II, 15, 8. Connu depuis Nicolas Heinsius sous le nom de Putea-neus, désigné par P dans les éditions de R. Merkel (Lips., Teubner, 1852), A. Riese (Lips., Bernard Tauchnitz, 1871), Sedlmayer (Heroides, app. crit. instr., Vindobonae, Kone-gen, 1886), Ehwald (Lips., Teubner, 1888). — Voir en outre Arthur Palmer, Ovidiana, Notes on the Codex Paris. 8242 (Classical Review, V, 1891, p. 92-95). Un correcteur du XIIe siècle a comblé certaines lacunes. Le fol. 70 en fournit un exemple : les vers II, 2, 18-27, dont l'omission s'explique par la répétition du mot « conscius », ont été rétablis en marge avec le renvoi B qui correspond à la lettre A, insérée au milieu du texte. 2° Saint-Gall. Bibliothèque du Chapitre, n°864, fol. 366 (Ovide, Amores, II, 2, 49-11, 4, 7). Écriture allemande du XIe siècle. Volume de 203 feuillets mesurant 0,225 sur 0,150 contenant les Odes d'Horace (voy. plus haut, Horace, pl. XC, 1°), Lucain, Salluste, Ovide, Amores, I, 1, 1-I, 6, 43; I, 9, 75-III, 9, 10. Cf. Scherrer, Verzeichniss d. Handschrift. der Stiftsbibl. von S. Gallen, 1875, p. 295 sq. Désigné par S dans les éditions de Merkel, Riese, Ehwald. PLANCHE XCII 1° Florence. Bibliothèque Laurentienne. Marcianus 235, fol. 20 v°-21 (Ovide, Heroides, XIII, 40-138). Écriture italienne du XIIe siècle. Volume de 35 feuillets mesurant 0,26 sur 0,11. — Anciennes cotes « XXVII » — « 76, de 27 banco ex parte occidentis », — en dernier lieu « provis. 60 ». — « De hereditate Nicolai de Nicolis Florentini. » Contient seulement les Heroides. Transféré depuis peu du couvent des Dominicains de Saint-Marc à la bibliothèque Laurentienne, ce manuscrit n'a pas encore servi aux éditeurs d'Ovide, même à M. Sedl-mayer dont les recherches sont si méritoires pour les Heroides (Cf. Prolegomena critica ad Heroides Ovidianas, Vindob. 1878). Le vers 75 «Inruat... armis », qui manque dans P, a été rétabli ici à la marge de gauche. 2° Wolfenbuttel. Bibliothèque ducale. Gudianus 227, fol. 31 v° (Ovide, Heroides, I, 29-57); page recouverte par le texte de Lucain (III, 423-454). Manuscrit de Lucain copié au XIVe siècle, dont un feuillet palimpseste avait contenu une partie des Heroides d'Ovide. C'est à tort que M. Ehwald (ed. Ovid. I, p. v) fait re-monter le texte d'Ovide au XIe siècle. Il suffit de regarder les mots « ille dolo » du vers 40 pour se convaincre que le texte d'Ovide n'est guère antérieur au texte du Lucain. Nous avons là un exemple curieux d'un manuscrit classique effacé peu de temps après la copie pour transcrire un autre classique. Cf. Knittel, Ulphilae versio gothica, p. 512; Ebert, Bi-bliothec. Guelferbyt., p. 102. PLANCHE XCIII 10 Paris. Bibliothèque nationale. Latin 7311, fol. 55 (Ovide, Ars amat. I, 297-326). Écriture du IXe siècle. Volume de 103 feuillets mesurant 0,26 sur 0,20, formé par la réunion ancienne de deux manuscrits. — Titre ancien sur le fol. 1 (XIIIe siècle) : « Matematica. Ovidius de Arte amandi. » — Anciennes cotes 1898— 5452.1. — Reliure aux armes de Charles IX. Contient 1° (XIIe siècle). Règles de comput, établies depuis l'an 1140; Julii Materni Mathesis. — 2° (IXe siècle). Ovide, A. Amat.; Remed. Am., Amorum lib. I, 1, 3-2, 49. Le fol. 103 est mutilé au bas. Désigné par N. Heinsius sous le nom de Regius ou de « codex Gallicus bibliothecae Regiae », il est appelé R dans les éditions de Merkel, Riese, Ehwald. 2° Oxford. Bibliothèque Bodléienne. F. 4. 32, fol. 41 (Ovide, Ars amat. I, 288-324). Écriture galloise du IXe siècle. Volume de 47 feuillets mesurant 0,24 sur 0,18, formé par la réunion de plusieurs manuscrits : 1° fol. 1, dessin représentant J.-C. et un moine à ses pieds; on lit cette note tracée au XIIIe siècle « Pictura et scriptura hujus pagine substus visa est de propria manu sancti Dunstani. » [S. Dunstan, de Glaslonbury, mort en 988] ; fol. 1 v°-9 v° : Eutyches de conjugatione (écriture carolingienne du Xe siècle). — 2° fol. 10-18, d'un autre manuscrit, de format plus petit, côté autrefois LXXIII ; homélie anglo-saxonne. — 3° fol. 19-28 (écriture irlandaise) : liber Commonei : « Et scribsit Moyses canti-cum in illa die... »; fol. 21 : calendrier pour les années 812-832; fol. 23 : excerpta de mensuris calculi ; fol. 24 : lib. prophet. (grec et latin); fol. 28 v°: Incipit lectio prima Geneseos. — 4° fol. 37-46 : Ovidius de Arte amandi lib. I, avec gloses latines et celtiques. La dernière page, contenant les vers 747-772, a été ajoutée par une main carolingienne du Xe siècle. Déjà connu de N. Heinsius, ce manuscrit a été soigneusement étudié par R. Ellis (Hermes, XV, 1880, p. 425-432) et a servi à l'édition d'Ehwald qui le désigne par O. D'après Bradshaw, dont la description a été publiée par Ellis, le volume semble avoir passé d'un propriétaire gallois entre les mains de Dunstan, à Glastonbury, dans le courant du Xe siècle. Gloses. sordida — membra—taurum—Cretenses—nom [en] est Cretæ— nom[en] mulieris — jura — Creta — Passiva (pour Pasiphae) — da[tivus paléographie des classiques latins 2 PALÉOGRAPHIE DES PLANCHE XCIV Paris. Bibliothèque nationale. Latin 12246 (Ovide, Metam. I, 128-193). Écriture carolingienne du IXe siècle. Fragment de 2 feuillets, ayant servi de garde, placé en tête d'un manuscrit des Moralia de S. Grégoire. Sur les 4 pages, 3 seulement sont lisibles; elles contiennent Metam. I, 82-193 (manquent les vers 91-93 omis aussi dans le fragment de Berne et conservés seulement à la marge de V), et II, 67-160. Ce fragment d'Ovide, étudié récemment par R. Ellis, Notes of a fortnight's research in the Bibliothèque natio-nale of Paris (Journal of Philology, XV, 1886, p. 242-246), est le 2e feuillet du premier quaternion d'un important ms. d'Ovide. Le texte d'Ovide, dans ce manuscrit, était accompagné des arguments de Lactantius Placidus publiés à part dans les Auctores mythographici latini (ed. von Staveren, Lugd. Bat. 1742, 4°) et insérés dans les vieilles éditions d'Ovide, encore dans celle de P. Burmann (Amstelod. 1727, 4°). Ces arguments se trouvent aussi dans le fragment B et dans M (voy. pl. XCV et XCVI); on ne les rencontre plus dans les manuscrits des siècles suivants. Le fragment de Paris est d'autant plus précieux qu'il renferme un certain nombre de notes tironiennes. Malheureusement ces notes sont très fines et souvent effacées, ce qui en rend la lecture incer-taine. Gloses. — Vaene] aetatis — insultavere] descenderunt — id est agri-cola — segetes] propter —-poscebatur] quae debebantur (?) — recondiderat] miscuerat — inritamenta] quae fuerunt — prodierat] de Ma terra — utroque] de ferro palam, etiam argento et auro subiit metallo — crepi-tantia] sonantia— tutus] scilicet est — venena— diem] tempus— inquirit] scilicet necem — corruptione constuprantis — aether] filii terrae (se rap-porte â « gigantes » du vers suivant), — caelum — olympum] mundum — excussit subjecto] supponit — (marg.). . . terra erant et ideo filii terrae exponuntur (?) — inmaduisse] vel [inma]di[sse] — ferunt — animasse] terram — sanguine] gigantes — natos] et nominaverunt vel voluerunt — Quae] mala— parisiaca strata hoc est lacteus ciriulus — notabilis] cogni-tior — Regalemque] suscepit « ad » — intrantur — (marg.) habitantur? — fronte] illa atrii — vel circa — penates] majores domos— Celsior] sedit (?) — Jovis — Talibus inde] non aliter — solvit] aperit — quisque] aliquis — parabat] — Gigas id est gerion — terrigenae — gerion — a me — nereus] mare — stygio] ab — Cuncta] scilicet multa — vulnus] humani generis— sincera trabatur] quia saepissime dicti et ... . dii obliviscuntur — (marg.) ab numero hominum. PLANCHE XCV Londres. Musée Britannique. Addit. 11967, fol. 20 v° (Ovide, Metam. V, 284-310). Écriture italienne du Xe siècle. Volume de 29 feuillets mesurant 0,275 sur 0,180. — La reliure porte sur le plat : Bibliotheca Butleriana. [L'évêque Joseph Butler, mort en 1752.] Contient un choix de Métamorphoses. Chaque fable est précédée du sommaire de Lactantius Placidus. Mutilé au commencement et à la fin, il ne lui reste que les parties suivantes: Metam. II, 833-875; III, 1-510; IV, 292-803; ,V, 1-389; 588-678; VI, 1-412. - Le fol. 29 vo s'arrête aux mots « sorori per sacrificium » du sommaire de la sixième fable du livre VI. O. Korn, ayant reçu une collation de C. Dziatzko, s'est servi de ce manuscrit pour son éd. des Métamorphoses (1880). Il le désigne par B et en reconnaît toute la valeur. CLASSIQUES LATINS PLANCHE XCVI Florence. Bibliothèque Laurentienne. Marcianus 225, fol. 76 (Ovide, Metam. IX, 395-435). Écriture italienne du Xe siècle. Volume de 119 feuillets mesurant 0,31 sur 0,18. — Anciennes cotes : « XXVII » — « 52, de 27 banco ex parte occidentis » et « provis. 59 ». — De hereditate Nicolai de Nicolis Florentini. Contient les Métamorphoses d'Ovide avec les arguments de Lactantius Placidus, sous le titre : P. OVIDII Nasonis Metamorphoseos liber I cum suis narrationibus INCIPIT. — Le copiste s'est arrêté au vers XIV, 830 : « Irim ad Hersiliem descendere limite curvo », et le v° du fol. 119 est resté blanc. Manquent aussi les vers XIII, 276-343; XIV, 272-307. Connu de Nicolas Heinsius qui l'appelle optimus Flo-rentinus Sancti Marci, désigné par M dans les éditions de Merkel (Lips., Teubner, 1850), Riese (Lips., B. Tauchnitz, 1872), O. Korn (Berolin., Weidmann, 1880), ce manuscrit, transféré depuis peu à la Laurentienne (je l'ai vu encore en 1882 au couvent de S. Marc), est regardé comme le principal pour les Métamorphoses. S'il le cède quelquefois pour la valeur du texte aux fragments de Paris et de Londres, qui dérivent d'une source analogue, au moins il nous a conservé la plus grande partie des Métamorphoses. Gloses. Ioles — Iolaus — maxillas — Iolao — filia Junonis, conjunx Herculis — illam jurare — Theocles et Pollinices — Anfiaraus — Alcmeon — vindicando patrem, occidendo matrem — dee furiarum — Calliore — filiastræ Hebe quia fuit filia Junonis et non sua, nurus quia fuit conjunx Herculis filii sui — scilicet iste — peragrata — scilicet fons — lamentat — Aurora — Tithonis — dea frumenti — id est qui mulcet ignem — Vulca-num — petit — filio — patri Enee — hebes. PLANCHE XCVII 1° Londres. Musée Britannique. Harleianus 2610, fol. 5 v° (Ovide, Metam. I, 280-311). Écriture allemande du Xe siècle. Volume de 50 feuillets mesurant 0,225 sur 0,170, contenant 1° (fol. 1-37 r°) Ovide, Metam. I-1II, 622. Le copiste n'a pas été plus loin; le fol. 37 v° est resté blanc ; 2° (fol. 38-40), fragment du glossaire de Papias (copié au XIIIe s.); 3° (fol. 41-50), Chalcidii Timeus (copié au Xe ou XIe siècle), jusqu'aux mots « vestigia in eos qua ». — On lit au fol. 41 la note : « Monasterii S. Udalrici, Augustæ. » [Monastère bénédictin de S. Ulric d'Augsbourg.] Nommé ß par R. Ellis, On some passages of Ovid's Metamorphoses (Journal of Philology, XII, 1883, p. 62 sq.), et collationné en entier par ce même savant (Anecdota Oxo-niensia, classical series, vol. I, part 5, 1885) sous le nom de A. Les gloses interlinéaires sont tantôt en latin, tantôt en vieil allemand. Gloses. mere— spercipennonte — winstete — un uua lihun — me-recderie—anestozent — getribenenboma — eber — runt — deun — mos. 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne. Pluteus XXXVI, 12, fol. 36 v° (Ovide, Metam. VI, 554-616). Écriture du XIe siècle. Vol. de 72 feuillets mesurant 0,27 sur 0,15, contenant les Métamorphoses. Mutilé après XII, 298. Sur la dernière page se lit « Angeli Politiani ». Connu de N. Heinsius, qui le nomme « primus Floren-tinus » ou « primus Mediceus », décrit dans le catalogue de Bandini, il est désigné par L dans les éditions de Merkel, Riese, Zingerle, par ? dans celle de Korn. Gloses. — irascentem — jugiter — lingua — incise — lingua — ausus sum — dicitur — Tereus — patitur — inventa — vanum — sacrificia paren-[ta]tionis — animabus — sol — id est lingua — sapiencia vel cura — literas — tela —viro — sorori — signo — nuntius — stamina — Progne — Terei — sue (mot du texte omis) — silere— est — lamentanti — irascencia —deest — testa — a Sithone rege — erat— silva -Bachi — ancillarum — fuit — o (marque du vocatif) — furias — sororis — sine via — sorori — signa — Gloses. nobis — nobis — vim— sed—in— parte— parte—percutit — dum — Pallas — Pallas — sed — loquentes verbo — est — Palladi — musa—picæ — turbas—pro[prium] n[omen] — a loco — pro[prium] n[omen] — illi — novies — crevit — illa venit — o Musæ. casus] — sentit — Minois — victus] guoguith — padiu — taurus — pui — aspiciebant autem formam suam in speculo — si — tibi — guasmarchauc — melior erat tecum si cornua fuissent nata de fronte tua — ab[lativusj — ire — in — Passive — dea — interjectio dolentis — aspexit — vacca — Pasive — taurum — debere — Passive — dicto citius— vaccam — vaccam — machinata — meretrix — ir onguedou — Obidius |dicit — tauro — ali-quando — vacca — ab Jove. Sur les gloses celtiques, voy. Zeuss, Grammatica cel-tica, et J. Loth, Vocabulaire vieux-breton contenant toutes les gloses en vieux-breton, gallois, comique, armoricain, connues (Paris, Vieweg, 1883, Bibl. de l'Ec. des H. Et., fasc. 57). FAC-SIMILÉ : Ellis, XII facsimiles from latin manuscripts, 1885, pl. I [Ovid. A. Am. I,181-215]. Westwood, Palaeography of anglo-saxon mss., a reproduit quelques passages des textes bibliques. OVIDE 3 consecuta — domum —velamina — abtraxit —Philomela— rivalis — est — illi — Philomele — reprehendens — perficiendum — aliquid — priapum. Gloses marginales (très postérieures; beaucoup moins lisibles dans le ms. que sur le fac-similé) : Signa Deis, hec pars est illa in qua dicitur pena Terei que dividitur in partes quatuor: in primo dicit qualiter Progne s[c]ivit; secundo ubi incipit tempus erat, dicitur quod fixit Progne sacrificia et induit vestes matrimoniales cum quibusdam sociabus et ivit ad locum ubi ipsa erat; tertio ubi incipit Atthonitamque dicitur quod ipsa conduxit eam secum; quarto ubi incipit Quid sit dicit quod ipsa Progne incepit furere et interfecit filium et dedit Tereo ad comedendum et in fine ipsa est mutata in avem cum sorore, et ipse in animal nomine bamba-gorie (?) vel upupa; unde ut scivit, fixit, ducit, furor hinc sit. — Cenotafium dicitur sepulcrum commune omnibus in quo non est aliquod corpus. — Ira mulierum est increpare mulieres nefandas quas ipsorum viri amore non licito diligunt, dum matrimoniales tedas victiorum sua libidine conrum-punt, et hoc notat ubi dicit : Ipsa Progne non capit suam iram. PLANCHE XCVIII Florence. Bibliothèque Laurentienne. Marcianus 223, fol. 31 v° (Ovide, Metam. IX, 401-511). Écriture du commencement du XIIe siècle. Volume de 70 feuillets mesurant 0,34 sur 0,23. Ancienne inscription : « Liber conventus S. Marci de Florentia, Ord, Predicatorum, habitus a fratre Georgio Ant. Vespuccio filio nativo 1499. » [Ant. Vespuce, oncle du célèbre navigateur Améric Vespuce, mort en 1518.] Contient, sauf quelques mutilations, les Métamorphoses, Nux, de Medi-cam. faciei et les Tristes. Quatorze feuillets ont été suppléés au XVe siècle. Antoine Kunz, qui a fait de ce ms. la description la plus détaillée (P. Ovid. libellus de medic. faciei... ed., Vindo-bon. 1881, p. 5-9), estime qu'il devait contenir jadis toutes les œuvres d'Ovide en 16 cahiers. C'est le plus ancien ms. connu pour la Nux (cf. Bäh-rens, Poet. min. I, p. 88, où il est désigné par F) et pour les Tristes (voir les éd. de Merkel, Riese, qui le nomme L, et surtout celle d'Owen, citée ci-dessous). Les Métamorphoses sont accompagnées de gloses de diverses époques. Le fol. 31 v° en offre une, contemporaine de la copie, qui donne de la légende d'Œdipe une version différant par quelques détails de celle que les Mythogra-phes nous ont transmise. La mutilation de la marge en a, du reste, enlevé une partie. Gloses marginales. — [Alcme]on filius Amphiarai. Tum (?) igitur rex Thebarum prægnante Jocasta uxore sua dormiens vidit bestiam unicornem de camera sua egredientem et se ad mensam sedentem interficientem. Hac visione cognita, dixerunt sapientes quod interficeretur ab illo qui nasce-retur ex Jocasta, ideo || [jussit] puerum nasciturum vel puellam interfici. Nato non est a matre interfectus quia pulcher visus est, sed bene pannis involutus et in insulam projectus est pede forato cum plumbo. Quem puerum homines Crocali regis venantes et invenientes adduxerunt ad regem || . . . illi nomen Edippus et fictus est adoptivus filius Crocalo. Eo adulto cum guerra esset inter Crocalum et Lagum, interfecit Lagum patrem suum, et superatis Thebis accepit Jocastam matrem suam in conjugio. Quidam dicunt quia Edippus cum in ludo percuteret filium Crocali, dictus || . . . ab illo; hac de causa interrogavit Crocalum :« Sum ego filius tuus vel sum inventicius? sicut dixit iste tuus filius. » Postquam respondit ei Crocalus quod etiam erat sibi filius inventicius, quod erat, inveniens quemque probum querebat scire si esset pater ejus. Tandem inveniens Lagum, interroga[vit] || . . . luco : « Es tu pater meus? » Lagus superbe respondit : « Stulte, neque sum neque volo esse pater tuus. » Ideo Edippus abstulit sibi caput ense et civitatem et conjugem ejus accepit, de qua habuit quamdam filiam et duos filios, Theoclem et Polinicem. Sed notum factum est ei quod Jocasta conjunx sua si[bi] || [erat m]ater. Quadam namque die dum Edippus egrederetur de balneo || . . . signato, dixit Jocasta : « Tu es filius meus », et hujus rei certi[|[tudine] habita Edippus excecavit semetipsum, et in carcere omnibus || [diebus vit]e sue permansit. Teocles vero et Polinices filii viden||[tes patrem] positum ante palacium, irridebant eum. Et quia ille commo||[tus est] dolore, rogavit Heumenides ut discordes illos fa||[ceret; ad]eo discordes facti sunt, quod alter alterum pati non poterat. || [Ordin]atum est inter eos quod per annum unum alter regnaret, altere e || [regnoiret]. Teocles vero, quia major erat,prior regnavit, Polinices ad || . . . . geium; contigit quod ingrediente eo civitatem Argon ||. . . . tio aque supervenit veniens ad domum Arasti hospi||[tis]. . . Tideus vero quia occiderat fratrem suum Menalippum exu||[latus]. . . devenit ad domum Arasti et ibi invenit Pollinicetn ha||[bentem hom]inem in scuto et ipse habebat aprum. Tunc rixari ceperunt || . . . . ctus est. Tunc Arastrus, non valens dormire, audivit pu||[gnantes; acce]nsis lucernis, vidit illos et somniaverat quia filiam suam le||. . . . dedit Argiam Pollinici. Tum Tideus in Thebas ad The||[oclem ivit ut] permitteret Pollinici regnare, et quia negavit, Tideus vo||[cans Pollini]cem etiam exivit Cineram (?). Theocles vero misit quosdam mi||[lites per] unam portam, quosdam per aliam, ut Tideum interficerent, ipse || [omnes occ]idit preter unum, ut domino nunciaret : Taies omnes veniemus ||.....Arastus dolens de vulnere Tydei et de amissione regni || Pollini]cis, voluit cum magno exercitu obsidere Thebas; || [itaque in] montem ob augurium quosdam misit, inter quos erat || [Amphiara]us rex et sacerdos, qui quia aquilas pugnare cum cignis [| . . . mu]lti mortui sunt, significantes The-banos aquilarum || ...... evasit significantium obsessuros reges, quorum tandem ||......is Polinices, Tideus, Amphiaraus, Canopeus, Ypo||- [medon],Parthonopeus; intelligens se ibi mori in quadam fove||[a abscond]it se. Sed conjunx ejus Eurifile, dum Canopeus minare ||.....e omnes domos et ab Argia petebat monile male for[|. ..... quod tandem sibi dabatur, ea tamen conditione ut unum situm o||......Munile autem sic malefacti tum erat, Venus rogavit Vul||[canum vir]um suum ut Her- miones conjugi Catmi quam ipsa habuerat de ||......monile .... fabricato, factum est ut sequeretur infor||......et post Hermionem venit ad Jocastem. Polinices ad By||......et inveniens ad Arastum regem, et dedit illud Argiæ conju]][gi] .... accepto ab Euriphile conjugis inditio Amphyara||.......est ipse, cum supradicti reges ad obsi- dendas Thebas ||......nullus eorum reversus est nisi Arastus. Quo- circa quia Alcmeon || [filius Amp]hiarai patrem suum audiverat ibi sub-mersum cum hoc pro || [libidin]e matris, interfecit Euriphilem matrem suam et acce||[pit] .... monile. Moxque Alcmeon furibundus faclus est quod || [. . . con]junx sua Caliroe expostulare cepit ab eo mu||[nile, exis]timans eum recepturum sanitatem quia credebat mo||.....ale fata tum plus nocere et infortunium afforre uso || . . . . quam ferime et accepto munili aliter quam speraret, ||.....a potius a fratre matris sue qui dicitur Flegias occisus ||......Cariloe conjunx Alcmeonis peciit a Jove ut in||[fantes] quos ab Alcmeone habuerat adultos faceret .... ut patrem suum Alcmeonem ulciscerentur. || ..... . jussit privigne Hebe dare illi, et factum est. Gloses interlinéaires. — Herculis — Hebe — dea — quia vivus des-cendent ad infernum — Amphiareu — Tilcmeon (pro Alcmeon) filius Amphiarai — Quia insanus factus est statim cum habuit illud sceleratum monile quod abstulit matri — patris et matris — filia Flegei vel Acheloi — Fleici fratris matris sue qui occidit in vindictam Euriphilem — nepotis Alcmeonis — Aurora — Tithoni — vel Eson — vel poscit in — Non solum fata regunt vos sed etiam me, et hoc dico ut non solum alii ferant hec animo sed etiam ut vos feratis — Mino — id est Mileti — scilicet dico — alia fibula — (2e col.) vel abest —Caune, etc. FAC-SIMILÉ : P. Ovidii Nasonis Tristium libri V. Recensuit S. G. Owen. Oxonii, 1889 [Trist. I, 5, 11-1, 6, 35]. PLANCHE XCIX 1° Rome. Bibliothèque du Vatican. Regin. 1709, fol. 33 v° (Ovide, Fasti, II, 845-III, 2). Écriture du Xe siècle. Volume de 72 feuillets mesurant 0,203 sur 0,160, contenant seulement les Fastes, mutilé après V, 24. Désigné depuis N. Heinsius sous le nom de Petavianus, du nom de son possesseur Pétau. Provient sans doute de Fleury-sur-Loire. Doit répondre au n° 71 du Catalogue de Fleury dressé en 1552, publié par L. Delisle, Notice sur plusieurs ms. d'Orléans, p. 73. (Not. et extr., t. XXXI). Désigné par R dans les éditions de Merkel et Riese, par A dans celle de Güthling (Lips., Freytag, 1884). 2° Wolfenbuttel. Bibliothèque ducale. August. 13, 11, Quarto, fol. 2 r° et 1 v° (Ovide, Pontic. IV, 9,101-108 et IV, 12,41-44). Écriture onciale du VIe siècle. Fragment de 2 feuillets trouvés par Schoenemann dans la reliure d'une édition des Moralia de Nicolas de Lyre, portant le nom du relieur « Johan-nis Griemme ». Voir sur ces fragments C. Ph. Chr. Schoenemann, Biblioth. Augustae sive notitiar. et excerptorum codicum Wolfenbüttel. specimen, Helmstadii Progr., 1829, et l'édition critique des Politiques par Otto Korn (Lips. Teubn., 1868, p. VII sqq). Ils sont palimpsestes. On avait copié sur Ovide au VIIe ou VIIIe siècle un texte ecclésiastique en écriture cur-sive semblable à la mérovingienne; Schoenemann l'a fait disparaître en grande partie pour mettre en évidence les vers d'Ovide. Il est facile de constater que le manuscrit écrit en on-ciale avait 25 lignes à la page. PLANCHE C Hambourg, Bibliothèque de la ville, Serin. 52 Fol., fol. 240 v° (Ovide, Pontic. II, 5, 44-73). Ecriture carolingienne du IXe siècle1. Volume de 250 feuillets in-folio, dont 222 contiennent Virgile avec le commentaire de Servius aux marges de gauche, de droite et du bas; les i. Est-il besoin de mentionner ici que Ritschl, suivant Korn (éd. Pont., p. XI), aurait jugé le ms. du XIIe siècle, et que Ribbeck (Prolegom. ad Verg.) l'attribue au XIIe siècle? 4 PALÉOGRAPHIE DES PLANCHE CI 1° Vienne. Bibliothèque impériale, ms. 277, fol. 56 (Ovide, Halieut. vs. 10-52). Écriture du IXe siècle. Volume de 93 feuillets mesurant 0,17 sur 0,11. Anciennes cotes : Philol. 387. — N° 60 Phil. — Catal. Endlicher CCXXVII. Contient: 1° (fol. 1 v°-40 v°) cinq cahiers, signés I-IIII et VI, de scholies sur Juvénal (xe siècle), dont Cramer a donné quelques extraits (In Junii Juvenalis satiras comraentarii, Hamburg, 1823, p. 568 sqq; 2 (fol°. 41-51) Incipit tractatus principium philosophiae (=Albertus Magnus), XIIe siècle; (fol. 51 v°-54 v° en blanc); 3° (fol. 55) fin de Eucheria poetria,vers 21-32; puis Versus OVIDII de piscibus et feris; (fol. 58 v°-70 v°) Gratius Faliscus, Cynegeticon (IXe siècle); 4° (fol.71-73 v°) Martial, quelques épigrammesdes Spectacula (IXe siècle, mais main différente); 5° (fol. 74-83 v°) copie faite par Sannazar d'Ovide, Halieut. et (fol. 84-93 v°) de Rutilius Namatianus. 2° Vienne. Bibliothèque impériale, ms. 885, fol. 4 v°-5 (Ovide, Ibis, vs. 1-44). Écriture du XIIe siècle. Volume de 32 feuillets mesurant 0,155 sur 0,09. Anciennes cotes : Philol. 415. — Catal. Endlicher CCLXXX. Contient Theodulus, Ecloga; Ovide, Ibis; Dionysius Cato, de moribus; Salomo, Proverbia rhythmice; Sentencia de purgatorio. Désigné par A dans l'édition de Riese. Sur ce manuscrit et d'autres importants pour l'Ibis, consulter surtout l'édition de Rob. Ellis (Oxford, 1881). PROPERCE PLANCHE CII 1° Wolfenbuttel. Bibliothèque ducale. Gudianus 224, fol. 46 v° (Properce, III, 10,16-11,13). Écriture du XIIe siècle. Volume de 71 feuillets mesurant 0,20 sur 0,14. Contient tout Properce, sauf les vers 17-.76 de la dernière élégie emportés par une mutilation. — Voir la description très complète de F. Plessis, Études sur Properce, p. 6-18. Connu sous le nom de Neapolitanus depuis N. Hein-sius, qui le consulta à Naples; le manuscrit, recueilli par CLASSIQUES LATINS PLANCHE CIII Rome. Bibliothèque du Vatican. Ottoboni 1514, fol. 44 v°-45 (Properce, III, 1, 35-3, 18). Écriture italienne du XVe siècle. Volume de 84 feuillets mesurant 0,23 sur 0.13. — Anciennes cotes : V. 3. 32. — E. 1. 5. — «Ex codicibus Johannis Angeli Ducis ab Altaemps. » — « Collegii Romani Societ. Jesu. » — Contient seulement Properce. Les capitales et les titres de chaque pièce sont de couleur variée : bleu, vert, rose, violet. Désigné par V dans l'édition critique de Baehrens. TIBULLE PLANCHE CIV Milan. Bibliothèque Ambroisienne, R. 26. sup., fol. 4 v°-5 (Tibulle, I, II, 73-III, 13). Écriture italienne du XIVe siècle. Volume de 48 feuillets mesurant 0,23 sur 0,16. — Contient les poésies de Tibulle et la vie de Tibulle. — A la fin : « Liber Colucii Pyeri cancellarii Florentini » et « Liber Cosme Johannis de Medicis. Nunc vero Laurentii ac Joanis Petri Francisci de Medicis. N° LVIII ». Désigné par A dans l'édition critique de Tibulle, par Baehrens (Lips., Teubn., 1878), étudié en détail par Philippe Illmann, De Tibulli codicis Ambrosiani auctoritate (Diss. inaug., Halis Saxonum, 1886). PLANCHE CV Wolfenbuttel. Bibliothèque ducale. August. 82,6, F. fol. 15 (Tibulle, I, x, 1-28). Écriture du XVe siècle. Volume de 42 feuillets mesurant 0,29 sur 0,16. Contient Tibulle et Sapphus epistula. Voir la description de ce manuscrit dans Baehrens (Proleg., p. x). L'écriture est singulière : le copiste a employé certaines formes, dites lombardes, alors tombées en désuétude. Désigné par G dans l'édition de Baehrens. Taris. — Imprimerie Paul Lemaire, 14, rue Séguier. Pontiques d'Ovide (I-III, 2, 67) occupent le reste, copiées par une autre main de la même époque. La troisième épitre du livre I manque. N. Heinsius en parle en ces termes : « Primus omnium commendandum se offert viri ampl. Claudii Sar-ravii codex Gallicus ante annos octingentos exaratus, sed mendose admodum, nec ille integer. » [Claude Sarrau, conseiller au Parlement de Paris en 1635, mort en 1651.] Désigné par A dans les éditions de Merkel (1851, où il est décrit en détail), Korn, Riese et par a dans celle de Güthling (Lips., Freytag, 1884). Voir aussi Korn, Bemerkungen zur Handschriften-kunde der Ovidianischen Bûcher ex Ponte. Gymn. progr. Wesel, 1866, 4°. Le copiste d'Ovide a laissé de larges marges, probablement avec l'intention d'y ajouter des gloses. Dans la page reproduite ici se trouvent des notes qui seraient mieux placées à la marge de Térence (Eun. II, 2, 25-26). Cf. Nonius Marcellus (p. 85 et 49, Mercier). Cupedinarii. Cupedia est cupiditas; inde cociones aliique cupidi, ut sunt telonearii et mercibus mercatores, cupedinarii vocantur, quod qui Terentium legerit animadvertere quiverit. — Cetarii. Cetus est genus ma-rinae beluas. Ab hoc genere abusive piscatores cetarii dicuntur. FAC-SIMILÉ : P. Ovidii Nasonis ex Ponto libri quattuor, ad codi-cum fidem emend., adparatu critico instr. O. Korn.Lips., Teubn., 1868. (10 lignes en lithographie, Pont. II, 10, 27-III,1, 6.) Marquard Gude (mort en 1689), est, avec le fragment de Leyde, le seul ms. de Properce antérieur au VXe siècle. On le désigne par N. Sur ses anciens possesseurs ou lecteurs (Pétrarque, Manetti, Bernardino Valla, Politien, Pontano, Pucci), voir les recherches de P. de Nolhac, La Bibliothèque de F. Orsini, p. 233-235, et Pétrarque et l'humanisme, p. 141-143. FAC-SIMILÉS : Études critiques sur Properce et ses élégies, par Fréd. Plessis, Paris, 1884 (6 planches contenant I,1,1-25; II, 4, 2-30; II, 10, 26-12, 20; II, 28, 45-29, 9; III, 16, 10-17, 9; IV, 11, 77-102). 2° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus O. 38, fol. 9 (Properce, I,12, 9-13,12). Écriture du XIVe siècle. Volume de 16 feuillets mesurant 0,21 sur 0,13, ayant appartenu à Paul Petau. Contient seulement un fragment de Properce, de I à II, 1, 63. Désigné par A dans l'édition critique de Baehrens (Lips., Teubn., 1880) et dans celle de A. Palmer (Dublin, 1880). TITE LIVE 5 TITE LIVE Première décade. PLANCHE CVI Vérone. Bibliothèque capitulaire, n° 40 (olim 38), fol. 309 v° (Tite Live, III, c. XLIV, § 3-10). Écriture onciale du Ve siècle; recouverte d'une écriture cursive au VIIIe siècle. Volume de 344 feuillets (mesurant 0,27 sur 0,21), contenant les Moralia in Job, lib. XXVIII-XXXV, de S. Grégoire le Grand. Les feuillets 205-344 sont, pour la plupart, palimpsestes et proviennent soit d'un ancien manuscrit de Virgile en capitale (cf. plus haut, pl. LXV, 1°), soit d'un vieux manuscrit en onciale de la première décade de Tite Live, soit enfin des fragments d'une traduction latine d'Euclide et d'un traité de philosophie chrétienne. Voici, pour aider à la lecture, le texte de T. Live : Et pro causa plebis Morem nutrigis fi EXPERTAE UIRTUTIS. HANC DEM QUIRITIUM INPLO UIRGINEM ADULTA.M RANTIS FIT CONCURSUS. FORMA EXCELLENTEM UIRGINIS PATRIS SPON APPIUS AMORE AMENS SIQUE SICILI POPULARE PRAETIO AC SPE PERLICE NOMEN CELEBRATUM. RE ADORTUS POSTQUAM NOTOS GRATIA EORUM OMNIA PUDORE SAEPTA TURBAM INDIGNITAS ANIMADUERTIT AD CRU REI UIRGINIS CONCILIAT. DELEM SU PERBAMQUE IAM AUTUTERAT CUM AD VIM ANIMUM CONUER SERTOR NIHIL OPUS ESSE TIT. M. CLAUDIO CLIENTI MULTITUDINE CONCITA KEGOTIUM DEDIT UT UIR AIT SE IURE GRASSARI NO- GINEM IN SERUITUTEM UI UOCAT PUELLAM IN IUS ADSERERET NEQ. EDERET AUCTORIB. QUI ADERANT SECUNDUM LIBERTATEM UT SEQUERETUR AD TRI PETENTIB. UINDICIAS BUNAL APPI PERUENTU- QUOD PATER PUELLAE AB EST NOTAM IUDICI FABU ESSET LOCUM INIURIAE LAM PETITOR QUIPPE AUT ESSE. UIRGINI UENIEN IPSUM AUCTOREM ARGU TI IN FORUM (IBI NAMQ. MENTI PERAGIT PUELLA IN TABERNACULIS LITTE DOMI SUAE NATAM FUR RARUM LUDI ERANT.) MI TOQUE INDE IN DOMU- NISTER X. UIRI LIBIDINIS UERGINI TRANSLATAM MAGNUM INICIT SERVA SUBPOSITAM EI ESSE ID SUA NATAM SERVAMQ. SE INDICIO CONPERTUM APPELLANS SEQUI IUBE ADFERRE PROBATURU- BAT CUNCTANTEMQ. UI QUAE UEL IPSA UERGINIO ABSTRACTURUM. PAUIDA IUDICEM AD QUEM MA PUELLA STUPENTE AD CLA IOR PARS INIURIAE EIUS Pour l'écriture superposée, voir Gregorii Magni Moral, in Job, lib. XXXV, c. VI [Migne, Patr. lat. t. LXXVI, p. 753-7541. Le texte de T.'Live contenu dans ce palimpseste a été étudié par Blume (Rheinisches Museum, II, 1828, p. 336 sq.), Detlefsen (Philologus, XIV, 1859, p. 158 sq.), A. G. Zumpt (De Livianorum librorum inscriptione et codice antiquis-simo Veronensi, Berolini, 1859, 4°), enfin publié en entier avec commentaires par Théodore Mommsen (T. Livii ab Urbe condita lib. III-VI quae supersunt in codice rescripto Veronensi, Berolini, 1868, 4°; extrait des Abhandlungen d. Akad. Berlin). Voir aussi Alb. Wodrig, Analecta Liviana; de codicis Veron. auctoritate (Gryphiswald., 1873) et W. Jung, De fide codicis Veron. cum recensione Victo-riana comparati (Gütting., 1881). FAC-SIMILÉS : Detlefsen, Philologus, XIV, 1859, p. 160a-160b, lithographie [III, 7 init. et III, 12] du quaternio xv, fol. 2 v° et fol. 7 r°. Th. Mommsen et G. Studemund, Analecta Liviana. Accedunt tabulae quinque, Lips. 1873, in-4°, tab. I [une page contenant III, LXIV-lxv], du quaternio XX, fol. 5 r°. PLANCHE CVII Paris. Bibliothèque nationale. Latin 5724, fol. 87 V° (T. Live, V, c. XXI, § 7-17). Écriture de la fin du IX° siècle. Volume de 169 feuillets (en tenant compte du fol. 136 bis) mesurant 0,315 sur 0,255, formé de 21 quaternions dont le dixième a perdu 2 feuillets, et d'un cahier final dont trois feuillets sont écrits. Entre les feuillets 76 et 77 il manque « Romano non exiret... nullum faceret » (IV, XXI, 6-l, 4). Ainsi, le manuscrit complet se composait de 171 feuillets, comme l'a noté un bibliothécaire de la fin du XIIe siècle au bas du fol. 169 v°, en même temps qu'il inscrivait au haut de cette page : « Iste est liber Sancti Benedicti ». C'est pourquoi Frigell (Collatio codicum Livianorum, Upsala, 1878, p. 7) le nomme Floriacmsis, c'est-à-dire provenant de Fleury-sur-Loire. Le titre de chaque livre est écrit en capitale ou en onciale et (fol. 22 v°), à la fin du livre I, on lit en capitale à l'encre rouge : « Victo-rianus emendabam dominis Symmachis ». Sur cette souscription voyez plus loin pl. CX. Peu exploré par les éditeurs de T. Live, ce manuscrit est un des plus intéressants de la première décade. Au fol. 159 v° il offre une lacune non corrigée : « adoriri para-bant... loco moveri » (X, XIV, 6-10), sans doute l'étendue d'une colonne du modèle. Le fol. 73, commencement du Xc quaternio, contient 37 lignes au lieu de 30 ou 31; il semble que les mots « parere aliter... falleret judicii » (IV, X, 3-XI, 4) aient été ajoutés dans un espace calculé d'une manière insuffisante; enfin, le fol. 87 v° reproduit ici est curieux parce qu'après « exta râpèrent » le copiste a intercalé un passage du livre V, c. LII, § 13-c. LII, § 2, qui, du reste, ne manque pas à sa vraie place. Le copiste avait laissé un blanc, flairant une lacune, et après avoir tracé huit lignes, a retrouvé la suite, sans doute un cahier égaré. On pourrait en conclure qu'un cahier de l'original commençait par les mots « bus nempe » (changés en « bustum nempe » par le copiste) et que le cahier (ou les deux?) précédent débutant par « et ad dictatorem » contenait les 1072 lignes de l'éd. Madvig qui séparent ces deux passages. Mais il ne faut pas se hâter d'en tirer des conclusions, car l'original pouvait présenter déjà ces particularités et les précieux indices que nous relevons ici nous donnent peut-être un aperçu de la conformation du grand-père ou de l'aïeul de notre manuscrit. Frigell qui a publié les variantes des trois premiers livres (op. cit.) et O. Riemann (Revue de philologie, 1880, p. 100 sq.) désignent ce manuscrit par F. Le texte en est généralement semblable à celui du ms. suivant; malheureusement un reviseur de la fin du XIIe siècle, semble-t-il, a fait disparaître souvent la leçon originale par des grattages et des surcharges. PLANCHE CVIII Paris. Bibliothèque nationale. Latin 5725, fol. 91 (T. Live, V, c. XXI, § 5-16). Écriture de la fin du IXe siècle. Volume de 172 feuillets, de parchemin épais, mesurant 0,275 sur 0,250, provenant de Colbert (no 1054). Composé de 21 quaternions et demi, régu-lièrement signés de Q. I à Q. XXI à la fin et à la partie droite de chaque cahier. Il reste trace aussi d'un second chiffrage de I à VIIII placé au com-mencement des quaternions XIII et suivants. Décrit par Alschefski dans la préface de son édition de Tite Live (Berlin, 1841 sq., I, p. XIII sq.), puis par Andréas Frigell (Collatio codicum Livianorum... Pars I libros I-III continens. Upsala, 1878, p. 9). Ce manuscrit est encore très mal connu ; les collations publiées par Alschefski sont tout à fait insuffisantes (cf. Madvig, Emendationes Livianae, 2e éd., p. 5 sq). On le désigne par P. A la fin du livre I (fol. 21) on lit : « Victorianus emen-dabam dominis Symmachis » et à la fin du livre IV (fol. 84) : « Nicomachus Dexter V. C. emendavi : Victorianus emen-dabam dominis Symmachis. » Cette souscription, dont il sera parlé plus loin (planche CX), est dans les deux passages d'une écriture plus fine que le texte de Tite Live, elle ressemble un peu à celle qui a été employée pour les sommaires marginaux. Il n'est donc pas certain que l'exemplaire dont dérive P ait eu ces souscriptions. Le manuscrit a été corrigé et collationné au moyen d'un autre exemplaire dont les variantes sont assez souvent rapportées en marge, précédées du signe tironien h, c'est-à-dire « alter ». Les variantes de cette nature, que Frigell attribue à p (la seconde main de P), doivent être considérées comme originales. On trouve aussi en marge la PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 6 PALÉOGRAPHIE DES PLANCHE CIX Paris. Bibliothèque nationale. Latin 5726, fol. 32 (T. Live, VI, c. XLII, § 6-14). Écriture du IXe siècle. Volume de 166 feuillets, mesurant 0,32 sur 0,24, ayant appartenu à Pithou, de Thou, puis Colbert (n° 2298). Contient, en 21 quaternions, les livres VI à X, mutilé après « invidia est ad plebem » (X, XLVI, 6). Le début du livre VI jusqu'au mot « creat » (I, 6) a été copié deux fois, fol. 1 r° et et fol. 1 v°. Aucune souscription. Gronovius désigne sans doute ce manuscrit dans la préface de son édition de 1665, quand il cite parmi ses autorités « Thuaneus cum sexto reliquos integros... conti-nens ». Frigell (Collatio, etc., p. 7) en fait une courte description et ajoute : « Hunc codicem non ante cognitum ob eximiam bonitatem paene totum contuli », mais comme il n'a pas poursuivi sa publication au delà du livre III, les variantes qu'il a relevées sont demeurées inconnues. M. Louis Duvau (Revue de philologie, 1885, p. 148-150) a rappelé l'attention sur ce manuscrit, dont M. Jean Dianu publie en ce moment dans la « Bibliothèque de l'École des Hautes Études » une collation complète. PLANCHE CX Florence. Bibliothèque Laurentienne. LXIII, 19, fol. 170 v° (Tite Live, VIII, c. xl, § 1-IX, c. I, § 2). Écriture du Xe siècle. Volume de 210 feuillets, mesurant 0,35 sur 0,29, formé de 27 quater-nions, si ce n'est que le septième n'a que 4 feuillets et le vingt et unième 6; au vingt-deuxième commence un autre copiste (« merito cuiusque sta-tueretur », VIII, XIV, 1). Le nom de « Leo diac[onus] », à la fin du quater-nion XIV, doit désigner un des copistes. Souscription après tous les livres, excepté III et X. Décrit par Bandini (Catal. cod. lat., II, 693), Draken-borch (XV, 1e p.. p. 613-616), Alschefski (I, p. x), Frigell (1. c, p. 7), ce manuscrit qu'on appelle M (Mediceus) est le plus important de ceux qui ont conservé, plus ou moins défigurées, les souscriptions : Nicomachus Flavianus V. C. III praefectus urbis emendavi apud Hennam. Nico-machus Dexter V. C. emendavi ad exemplum parentis mei Clementiani. Victorianus V. C. emendabam dominis Symma-chis. » (Cf. Otto Jahn, Berichte d. Sächs. Akad., 1851, p. 335; J.-B. deRossi, Annali d. Inst. di corr. arch. XXI, 1849, p. 320 sq.) De ces notes, la troisième se trouve à peu près après tous les livres de la première décade, la seconde après les livres III, IV, V, la première après les livres VII, VIII, IX. Symmaque écrit, en l'an 401, à Valerianus (Epist. IX, 13) : « Munus totius Liviani operis, quod spopondi, etiam-iiunc diligentia emendationis moratur. » La première décade et peut-être la troisième nous ont conservé la trace de ces travaux de correction. Sur les deux Nicoma-ques, dont l'un était gendre, l'autre neveu de Symmaque, voir Corp. inscr. lat. VI, n. 1782-1783 et la préface de O. Seek à l'édition de Symmaque publiée en 1883 (dans les Monumenta Germaniæ, Auct. antiq., t. VI, pars prior). Mais la recension de Victorianus et celle des deux Nicomaques, qu'il nous est difficile de distinguer aujour- CLASSIQUES LATINS lettre q (quaere) ou le signe en face de passages altérés; quelquefois op ou opt (fol. 16), qui équivaut à optime, qu'on trouve aussi en toutes lettres (fol. 119); enfin des mots du texte de T. Live, entiers ou désignés par leurs premières syllabes, sur lesquels on se proposait sans doute d'attirer l'attention en classe. Toutes ces notes marginales figuraient peut-être déjà dans des manuscrits plus anciens que P, et il y aurait lieu d'en faire une étude sérieuse. Le fol. 91, que l'on peut comparer avec le fol. 87 v° de P, présente la même interpolation de V, LII, 13-lui, 2. L'omission de X, XIV, 6-10 a de même échappé aux correcteurs, qui n'avaient sans doute à leur disposition qu'un exemplaire analogue. d'hui, ontiintroduit dans le texte de T. Live des corrections et des variantes que le ms. M, plus que tous les autres, semble avoir conservées. M est remarquable par ses doublons, par les variantes interlinéaires ou marginales qu'il accepte à côté d'une autre leçon. Les variantes relevées par Alschefski doivent d'ailleurs être contrôlées au moyen de celles qui ont été données par Mommsen en marge du texte du Veronensis, par Frigell pour les livres I-III et Riemann (Revue de philologie, 1880, p. 100 sq.); néanmoins, dans beaucoup de passages on ignore encore quel est le texte de ce manuscrit d'une importance capitale.M. Audouin, maître de conférences à la Faculté de Poitiers, a été chargé en 1890, par l'École des Hautes Études, d'en faire une collation qui mériterait d'être publiée. PLANCHE CXI Einsiedeln. Bibliothèque du couvent des Bénédictins. Manuscrit 348, p. 76 (Tite Live, V, c. LIV, § 5-VI, c. I, § 8). Écriture du Xe siècle. Volume de 48 feuillets (mesurant 0,31 sur 0,25), chiffrés comme formant les pages 4-99. [Les folios 1-3 sont des fragments appartenant à une Bible cotée ms. 371]. Contient la première décade très mutilée. Il ne reste que les cahiers A (contenant la préface et I, jusqu'au chap. XXVIII, § 2 : « Precones ab extremo orsi ») et I, K, L, M, N, reprenant aux mots « indi-tiaeque inde non pax facta » (IV, c. xxx, § 14) jusqu'à « Servius Sulpicius Servius » (VI, c. XXVI, § 3). Orelli a le premier fait connaître cet important fragment; Maurice Haupt en fit ensuite une collation qui servit à l'édition de Martin Hertz, où il est désigné par E. FAC-SIMILÉ : [Orelli], Index lectionum in Acad. Turicensi, an. 1835-36, in-4°. Planche 6, n° 16 [lithographie de 13 lignes : fin du livre IV, avec les souscriptions de Nichomachus Dexter et de Victo-rianus]. PLANCHE CXII Londres. Musée Britannique. Harleianus 2672, fol. 150 v° (Tite Live, VI, c xlii, § 3-14). Écriture allemande du Xe siècle. Volume de 188 feuillets, mesurant 0,29 sur 0,20, coté autrefois Plut. 7-1 F, portant l'ancien titre au bas du fol. 1 : « Livius Titus ex annalibus et historiis constat » et en haut la marque de propriété tracée au XVIe siècle : Liber hospit[alis] Sancti Nicolai prope Cusam. Au commencement, cinq lignes destinées au litre sont demeurées en blanc; le livre II (fol. 26 v°) n'a pas de titre. Au folio 57, à la fin du même livre : « Victorianus vc. emen-dabam dominis Symmachis » (en minuscule). Le folio 80 v° se terminant par les mots « pejore exemplo ad » [III, lLXII, 2], une vingtaine de lignes achevant le livre III manquent. Le folio 81 commence par : « Titi Livi Nichomachus Dexter vc emendavi ab urbe cond. Victorianus vc emen-dabam domnis Symmachis. Liber III explicit. Incipit liber III feliciter. Hos secuti M. Genutius et P. Curatius consules fuit » (en capitale). Le fol. 108 v° après les mots : « excidium est dictum » laisse deux lignes en blanc. Au fol. 109, où commence la plume d'un autre copiste : « Titi Livi Nico-machus Dexter vc emendavi ab urbe conditor Victorianus vc emendabam domnis Symmachis. Explicit liber quartus. Incipit liber quintus feliciter. » Au folio 133, fin du livre V, souscription semblable à celle du manuscrit d'Einsiedeln ; au fol. 150 v° souscription reproduite ici. Au fol. 168 v°, fin du livre VII : Simachus emendavi Nichomachus Flavianus ter pref. urbis apud Hennam victorian : vc emendabam domnis » (en minuscule). Finit au milieu de la page du fol. 188 r° par « temporibus illis scrutor »; six mots manquent pour achever le livre VIII. Ce manuscrit a été connu de Drakenborch qui le désigne (t. XV, I, p. 614) par Harlejanus primus; c'est d'après lui que les éditeurs suivants de Tite Live en parlent et on a même imprimé qu'il était perdu. PLANCHE CXIII Rome. Bibliothèque du Vatican. Latin 3329, fol. 75 v° (T. Live, VI, c. XLI, § 12-VII, c. I, § 5). Écriture de la fin du Xe siècle. Volume de 117 f mes. 37 sur 27 cent. Il a appartenu à Fulvio Orsini et antérieurement à Bembo (voir P. de Nolhac, La Bibliothèque de F. Orsini, p. 242 et 277). La première décade est complète; un certain nombre de courtes omissions ont été comblées par une main de beaucoup postérieure. Tous les livres, sauf le premier et le dixième, sont suivis d'une souscription. TITE PLANCHE CXIV Florence. Bibliothèque Laurentienne. Codex S. Marci 326, fol. 147 v° (Tite Live, VI, c. XLII, § 14-VII, c. I, § 4). Écriture du XIe siècle. ¦ Volume de 222 feuillets mesurant 0,295 sur 0,215 mill., copié par plusieurs mains. Provient du couvent des Dominicains de S. Marc de Flo-rence, où l'avaient consulté Keil, Frigell et Riemann et où je l'ai encore vu en 1882 (coté alors Prov. 66) transféré depuis à la bibliothèque Lauren-tienne. Porte en tête l'inscription : Ex hercditate peritissimi viri Nicolai de Nicolis de Florentia, et « 44, de 28 banco ex parte occidentis ». Les livres II-IX sont suivis de la souscription. Cité quelquefois par Gronovius, décrit par Keil (Philo-logus, I, 182) et Frigell (Collatio cod. Liv., p. 8), qui le nomme « Dominicanorum codex », ce manuscrit est désigné par F dans l'édition de Hertz, par K dans celle de Weis-senborn (Teubner), et nommé D par Frigell et Riemann. PLANCHE CXV Leyde. Bibliothèque de l'Université, F 6 a, fol. 66 (T. Live, VI, c. XLI, § 9-14). Ecriture du XIe siècle. Volume dé 103 feuillets, mesurant 0,37 sur 0,28, coté autrefois n° 407 suppl. Suivant Drakenborch qui le nomme Leidensis primus (t. XV, 1, p. 614-618), et le décrit avec les souscriptions qui terminent les livres I-IX, ce manuscrit a appartenu à Chifflet chez qui le consulta Godefroy Wendelin. On en trouve les variantes, pour la partie conservée par le Veronensis, dans la publication citée de Mommsen et Studemund, Analecta Liviana. Il est désigné par L. Son texte ressemble beaucoup à celui du Romanus et du Mar-cianus1. Troisième décade. PLANCHE CXVI Paris. Bibliothèque nationale. Latin 5730, fol. 355 (T. Live, XXVIII, c. XI, § 2-8). Écriture onciale du Ve siècle. Volume de 470 feuillets mesurant 0,278 sur 0,235. conservé au moyen âge dans l'abbaye de Corbie (cf. Delisle, Cabinet des manuscrits, II, 135), puis passé en la possession de Claude Dupuy, d'où le nom de Codex Puteaneus sous lequel il est généralement désigné. Pour les mutilations du commencement et de la fin, v. Delisle, 1. infra cit. et Chatelain, Rev. de philol. 1890, p. 79 sq. — Un feuillet, envoyé par Dupuy à F. Orsini, est aujourd'hui perdu (v. P. de Nolhac, La Bibliothèque de Fulvio Orsini, p. 88-90). Décrit par L; Delisle (Note sur le Catalogue général des mss. des bibl. des départements, suivi du Catalogue de 50 manuscrits de la Bibl. nationale, 1873, p. 34, ou Cabinet des mss. III, 207). A la fin de chaque livre se voient en caractères cursifs très fins, des notes écrites par un reviseur : « Recognobi Abelli ni » fol. 22, 176, 225 v°). « Recognobi uof » ou « reco-gnobi ubif » (fol. 77 v° et 127), ou simplement « recognobi » 1. Les autres inauusciïts de la première décade ayant quelque importance sont 1° celui d'Essai (fin Xe siècle), décrit par Frigell (l. c. p. 10), étudié antérieurement par Bromann, De codice Upsaliensi... commentatio, Upsal. 1855 et Haeggstroem, Excerpta Liviana ; adjecta est. tabula lith. in fol. scripturam cod. Upsaliensis reprae-sentans (Upsal. Univ. Arsskrift, 1874). 2o Le ms. de Wolfenbüttel, Helmst. 48, ancien 43 (XIIe siècle), étudié par Wernsdorf (Nova Aeta Soc. lenensis, I, Lips. 1806, p. 103), et dont M. von Heine-mann a donné un fac-similé, Die Handschr. d. herz. Bibl. zu Wolfenbüttel, t. I, 1884. 3o Un ms. de la cathédrale de Worms, dont s'est servi Rhenanus, et que l'on croit perdu. Il lui manquait deux cahiers au commencement et probablement les livres VII-X. LIVE 7 PLANCHE CXVII Rome. Bibliothèque du Vatican. Regin. 762, fol. 201 v° (T. Live, XXVIII, c. XI, § 2-10). Écriture de la première moitié du IXe siècle. Volume de 257 feuillets mesurant 0,31 sur 0,23, contenant la troisième décade très mutilée, notamment en tête jusqu'à « velut caeci evadunt » (XXII, 6, 5) et à la fin après « et deinceps continuo amplexus (XXX, v, 7). C'est une copie certaine du Paris. 5730 et, à ce titre, très curieuse à étudier. Gronovius parle assurément de ce manuscrit, quand il dit : « Alexander Petavius Pauli F. Claudio Sarravio parario duos, unum pervetustum et isti primigenio [i. e. Puteaneo] fideliter ut plurimum adhae-rentem, aut sic ab eo deflectentem, ut causa appareat... praebuit ». Le nom des copistes ayant été conservé à la fin de chaque cahier, on voit que la transcription du manuscrit de Corbie avait été divisée entre Gyslarus, Aldo, Frede-gfisus], Nauto, Theogrimnus, Ansoaldus et Landemarus (cf. Woelfflin, Philologus, XXXIII, 1874, p. 186-189 et Châtelain, Revue de philologie, XIV, 1890, p. 79) ; et comme l'a observé L. Traube (Sitzungsb. d. Akad. Wiss. zu Mün-chen, 1891, Heft 3 ), Fredegisus, abbé, successeur d'Alcuin (804-832), Gislarius, Ansoaldus, Aldo, Teutcrimus, Landa- 1. Le manuscrit de Spire dont se sont servis Rhenanus et Gelenius pour l'édition de Bâle (Froben, 1535) est aujourd'hui perdu. Il présentait dans la troisième décade des' lacunes et des interversions. Voir les Prolegomena de A. Luchs. Un feuillet du XI siècle conservé dans le Monacensis 23491 et contenant « ita videtur... periculi » (XXVIII, XXXIX, 16-XLI, 12) est un reste du Spirensis ou d'un manuscrit tout semblable. Voir Mommsen et Studemund, Analecta Liviana, p. 32, et Luchs, Prolegomena, p. XI. (pl. 289 v°, 342 v°, 383, 442). Cela semble établir que la recension a été faite à Avellino, près de Nola ; quant au mot qui se trouve fol. 77 v° et 127, la lecture « ubi supra » proposée par Haupt, ou « vobis » acceptée par d'autres, est fort incertaine. Les notes sont bien autographes; il est possible que sous cette abréviation insolite se cache le nom d'une autre ville où se trouvait le reviseur. Gronovius disait de ce manuscrit, en 1665 : « In Bello Punico secundo Cynosura nobis fuit liber, quo de Tito Livio nihil nec antiquius nec sanctius Europa custodit, majusculis litteris et plane qualibus clarus ille Florentinus ex Pisano pandectes, exaratus. Hic solus largiorem bona-rum rerum quam quidquid est reliquorum, sese nobis praestitit. » Tous les éditeurs ont reconnu son importance, et pendant longtemps on a admis qu'il était la source de tous les autres manuscrits de la troisième décade, ce qui est aujourd'hui contesté. Voir Ch. Thurot, Revue critique, 1877, II, p. 383, Madvig, Emendationes Livianae, 2aed.,p.253, et surtout A. Luchs, T. Livi ab urbe condita libri a vicesimo sexto ad tricesimum (Berol., Weidmann, 1879, Prolego-mena), T. Livii... libri XXVI-XXX, ed. O. Riemann et Th. Homolle (Paris, Hachette, 1889), p. 415 sq.1. On le désigne toujours par P. FAC-SIMILÉS : SILVESTRE, Paléographie universelle, pl. 121 [Fol. 22 v°. — Livre XXII, I, 1-6 : Jam vero adpetebat atque... sacri-ficio in mõj. Champollion, Paléographie des classiques latins, pl. III [Fol. 77 v°. — XXXII, LXI, 14-XXXIII, I. 4 : de cujus ipse... Magonem regio-nis, et titre avec « recognobi uos »]. MOMMSEN et STUDEMUND, Analecta Liviana, tab. II [Fol. 1 v°. — XXI, c. XXI, § 6-13 : bene juvantibus... copias partim]. Zangemeister et WATTENÏÏ, Exempta cod. latinorum,ta,h.XÏX. [même passage]. ARNDT, Schrifttafeln, tab. 4; a [même passage]. Palaeographical Society, pl. 31 [Fol. 59. — XXII, XLII, 1-7 : mo stationes... ad deterendos] et pl. 32 [Fol 225 v°. — XXV, xli, 10-13 : acceptis inter... et titre, avec « recognobi abellini »]. DELISLE, Cabinet des manuscrits, Atlas, pl. VI, n° 3 [Fol 22. — Lignes de la fin du livre XXI, avec « recognobi abellini ». Album paléographique, publié par la Société de l'École des Chartes (Paris, Quantin, 1887) pl. IV, 1° [Fol. 342 v°. — Fin du livre XXVII, souscription « recognobi » et commencement du livre XXVIII jusqu'à « gressus Magonique »]. Décrit par A. Frigell, Collatio codicum Livianorum, p. 7 et O.Riemann, Revue de philologie, IV, 1880, p. 100, qui le nomment R. Les variantes n'en sont publiées que pour les trois premiers livres. 8 PALÉOGRAPHIE D Quatrième décade. PLANCHE CXIX BAMBERG. Bibliothèque de la Ville, M. IV, 9, fol. 147 (Tite Live, XXXII, c. XL, § 5-XXXIII, c. II, § 8). Écriture du XIe siècle. Volume de 207 feuillets mesurant 0,31 sur 0,26. Les feuillets 1-127 (reliés après les feuillets 128-207) contiennent, d'une écriture plus ancienne (fin Xe ou commencement du XIe siècle), la troisième décade, mutilée en tète. Commence aux mots : « litteris certiorem fecit », XXIV, c. vu, § 8. — La quatrième décade est au contraire mutilée à la fin. Le f° 207 s'arrête aux mots « quid igitur inci » (XXXVIII, c. XLVI, § 4). Sans parler ici du manuscrit de Mayence1, mal connu et considéré comme perdu, celui de Bamberg est le plus 1. Le codex Moguntinus, qui servit pour l'édition de Mayence en 1519, com-mençait aux mots « tis partibus cohaerens Acarnaniae », XXXIII, c. XVII, §6 et s'étendait jusqu'à la fin du livre XL. Nicolas Carbach l'appelle « perquam vetustum codicem, Longobardicis scriptum in membranis characteribus ». CLASSIQUES LATINS Cinquième décade. PLANCHE CXX Vienne. Bibliothèque impériale. Manuscrit n° 15, fol. 19 v°-20 (T. Live, XLI, c. XXVIII, § 8-XLII. c. I, § 6). Écriture onciale du ve siècle. Volume de 193 feuillets mesurant 0,24 sur 0,14. Sur les trente-quatre quaternions dont il se composait, manquent les numéros I, II, XV à XVIII. Manquent en outre : le huitième feuillet aux quat. IV et V, les feuillets 2, 3, 6, 7 au XXV, les feuillets 1, 2, 7, 8 au XXVI, les feuillets 1-3, 6-8 au XXVII, les feuillets 1, 2, 4-8 au XXVJ1I, les feuillets 2-7 au XXX et les feuillets 2-7 au XXXIV. Le quaternion II a été perdu depuis 1531 ; de sorte qu'il commence maintenant par « tum cous. se. adiectum (XLI, c. IX, § 10) Une note tracée probablement au VIIIe : « Iste liber est Theatberti episcopi de Dorostat » a donné lieu à diverses interprétations, Dorostat n'ayant jamais été un siège épiscopal. M. Giltbauer comprend par là que le volume a appartenu à Theatbert, recteur ou curé de ce pays. Simon Grynæus ayant découvert ce manuscrit au monastère de Lorch, l'édition de T. Live donnée en 1531 par Froben à Bâle publia pour la première fois les livres XLI-XLV. Kreyssig édita la collation faite par Kopitar dans « Adnotationes ad T. Livii lib. XLI-XLV. Misenae, 1849, in-4° ». J. N. Madvig s'en procura une nouvelle collation et Hertz reçut pour son édition les variantes relevées par Vahlen. Enfin de nombreuses questions relatives à l'histoire, la conformation et l'importance du manuscrit ont été traitées par Michel Giltbauer, De codice Liviano vetustissimo Vindobonensi, Vindobonae, 1876. (Cf. Revue critique, 1879, I, p. 218). Sur les fautes commises par les copistes du Paris. 5730 et du Vindobonensis, voir Guil. Heraeus, Quaestiones criticae et palaeographicae de vetustissimis codicibus Li-vianis (Berlin, 1885). FAC-SIMILÉS : Walch, Emendationes Livianae, 1815 [Quinze lignes, grossièrement dessinées, des passages suivants : XLII, v, 10; XLII, XXVII, 2; XLV, XXX, 8]. Endlicher, Catalogus cod. philol. latin. bibl. Palatinae Vindo-bonensis (1836) pl. II [XLIII, XI, 13-XII, 6 : lus. et C. Iunius... quat-tuor praeter]. Silvestre, Paléographie universelle, pl. 108 [XLII, I, 1-6 : L. Postumius... privatos paula]. (Urkundenbuch fur d. Geschichte d. Kremsmünster), Die Buch-schriften des Mittelalters. Wien, 1852, gr. 8°. Mommsen et Studemund, Analecta Liviana, tab. III [XLV, I, 1-6 : Victoriae... litteras] et tab. IV (dernières lignes du 1. XLV et titre]. Zangemeister et Wattenbach, Exempla cod. latinorum, tab. XVIII [XLV, xxx, 6- XXXI, 4 : nites frigida... civitatibus erant]. Palaeographical Society, pl. 188 [XLII, LXVII, 6-12 : Con post-quam... et titre du 1. XLIII]. Paris. — Imp. Paul Lemaire, 14, rue Séguier. ancien et le plus important pour la quatrième décade; et c'est à lui qu'on doit la connaissance des 17 premiers cha-pitres du livre XXXIII. Décrit par Fr. Goeller dans l'édi tion citée ci-dessous (p. 347-352) et étudié de nouveau par Kreyssig (T. Livii liber tricesimus tertius ad Cod. Bamberg... fid. denuo edidit. Misenae, 1839), il est désigné par B dans les éditions de Weissenborn, Hertz, Madvig. FAC-SIMILÉS : 1° (pour la troisième décade) Jaeck, Viele Alphabete und ganze Schrift-Muster von VIII bis zum XVI Jahrh. aus den Handschriften der öffent. Bibliothek zu Bamberg. Leipz. 1833-35, tab. VI, nos 2 et 5 [Livre XXIV, VII]. 2° (pour la quatrième décade) : T. Livii Patavini liber tertius tri-cesimus, auctius atque emendatius... ex cod. Bambergensi ed Fr. Goeller. Acc. epistola Kreyssigii ad editorem et varietas lectionum in libris XXXI-XXXVIII... cum specimine scripturæ lithographico. Francof. ad M. 1822 [Livre XXXII, xl, 5-XXXIII, II, 8]. marus et Nauto sont des moines de S. Martin de Tours affiliés à la Confraternité de S. Gall au IXe siècle (cf. Libri Confraternitatum S. Galli, ed. Piper, 1884, in Mon. Germa-niae, in-4°, p. 13). Nous avons donc ici un spécimen de plus de l'École calligraphique de Tours étudiée par L. Delisle dans les Mémoires de l'Acad. des Inscriptions, t. XXXII, Ire partie. Le titre du livre XXIV (fol. 62) occupe trois lignes en onciale; celui du 1. XXV (f. 91 v°) deux lignes en capitale; celui du 1. XXVI (f. 122) deux lignes en capitale; celui du 1. XXVII (f. 157) deux lignes en onciale; celui du 1. XXVIII (f. 194), deux lignes en onciale, plus la première ligne du texte en onciale; de même au commencement du livre XXIX (f. 219 v°); enfin le titre du livre XXX (f. 255) est formé de trois lignes en onciale. Le fol. 231 v° reproduit en héliogravure porte, outre la signature XXXII, la notation « q(uaternio) II », indiquant le second cahier copié par Ansoaldus. Quant au nom de Teutlaicus tracé en encre plus noire, on pourrait conjecturer qu'il a été ajouté postérieurement, comme les noms de Vualeramnus (f. 69 recto), Hedelfredus (f. 112 recto), Bavo (f. 173 v°), Juinus (f. 236 v°), et qu'il s'agit d'une série de copistes chargés de reproduire à leur tour notre Turo-nensis. Si l'on compare les planches CXVI et CXVII, on voit que le copiste Ansoaldus a introduit quelques fautes : aedae (au 1. de aede), licinio (licini), ad urbe romana (ad urbe romana, faute simple) ; il a modifié l'orthographe pour les mots subplicatio (supplicatio), apsumptis (absumtis), il a bien corrigé en écrivant prodigia (prodicita corrigé en prodicia) et, à la ligne pénultième, agrum (agruum) ; enfin il a surmonté l'a (moniti a senatu) d'un accent qui ne se trouve pas dans l'original. Il a aussi restreint l'espace qui sépare les paragraphes dans son modèle. PLANCHE CXVIII Florence. Bibliothèque Laurentienne, LXIII, 20, fol. 12 (T. Live, XXI, c. LXII, § 8-XXII, c. I, § 8). Écriture du Xe siècle. Volume de 120 feuillets mesurant 0,30 sur 0,26, contenant la troisième décade, mutilé après les mots « augur in locum ejus inau » (XXX, XXVI, 10). Bandini (Cat. cod. II, p. 695) dit, dans sa description : « ejusdem, ut videtur, manus ac superior XIX ». Il serait moins téméraire de faire un rapprochement avec le codex S. Marci 257 de Cicéron (cf. pl. XXXVII). Drakenborch l'apprécie en ces termes : « Omnium hujus partis post anti-quissimum et sanctissimum Puteaneum optimus codex membran. » Gudius l'examina et en communiqua les leçons à Gronovius. Désigné par M dans l'édition de Hertz, ce manuscrit est, suivant A. Luchs, une copie du Reginensis. PERSE 9 PERSE PLANCHE CXXI Rome. Archives de la Basilique de S. Pierre, H. 36, fol. 63 (Perse, VI, 62-80 et Prologue, suivi de Raban Maur, in Ezechielem, IV, 4, ap. Migne, Patr. t. CX, p. 592). Ecriture du IXe siècle. Volume de 72 feuillets (mesurant 0m,29 sur 0m,23), contenant Boèce, de Arithmetica, Perse (f. 58-63), le poème attribué à Priscien : « Est et non »1 Dans les espaces restés en blanc, une main postérieure a transcrit un fragment du commentaire de Raban Maur sur la Bible; puis (fol. 65) Praecepta artis rhetoricae summatim collecta de multis A CYNTOMATA Julio Seve-riano; (fol. 65v°) Collecta de dialecticis. Dans ce manuscrit, comme dans le suivant, le prologue, placé après les Satires, est suivi de la souscription : FLavius JULius TRyFoNiaNus SABINI (leg. SABINIUS) VT (leg. Vir Clarissi-mus) PROTECTOR DOMESTICUS TEMPTAVI EMenDARE SINE ANTIGRAPHO MEUM ET ADNOTAVI BARCELLONE ConSulibuS Dominis Nostris ARCHADIO ET HONORIO Quin-tum, c'est-à-dire qu'en l'an 402 un dignitaire de l'entourage de l'Empereur avait corrigé, sans le secours d'un « antigraphus », son exemplaire de Perse2. Cette souscription, diversement altérée dans les deux copies qui nous sont parvenues, a été mentionnée et étudiée par Niebuhr (Ciceronis orationum... fragmenta, Romae, 1820, p. 20), Cancellieri (de Secret, basil. Vatic. II, p. 922), O. Jahn (A. Persii Satir., Lips., 1843, p. CLXXIV sqq., et surtout le célèbre article du même où sont étudiées les souscriptions analogues relevées dans les manuscrits des classiques latins : Berichte d. Sæchs. Gesellschaft zu Leipzig, III, 1851, p. 332). O. Jahn, pour sa grande édition de Perse (1843), n'avait eu des variantes de ce manuscrit qu'une connaissance tardive (voir ses Prolegomena, p. CLXXXI sqq.). Wilh. Kubitschek lui a consacré une étude dans les Wiener Studien (VIII, 1886, p. 125-130). Enfin on en trouve les leçons dans la troisième édition de Jahn, revue par F. Bücheler (Berol., Weidmann, 1893); il y est désigné par la lettre B, mais sous le faux nom de Vaticanus, ce qui peut induire en erreur, puisqu'il se trouve hors du Vatican, dans une bibliothèque relevant uniquement des chanoines de la Basilique de Saint-Pierre. Ce manuscrit forme, avec le suivant, une classe à part, à cause de la souscription, de la place du Prologue, copié sous le nom de « Vita » à la lin des satires, enfin de la leçon « nectar » conservée au vers 14 du Prologue. PLANCHE CXXII Montpellier. Bibliothèque de l'Ecole de médecine, n° 212. fol. 66 v° (Fin de Nonius Marcellus, Perse, Sat. I, 1-13) et fol. 79 (Perse, Prol. 10-14; souscription; Est et non, vs. 1-16). Écriture du IXe-Xe siècle. Volume de 81 feuillets (mes. 0m,255 surOm, 165), contenant Nonius Marcellus abrégé, Perse, le poème attribué à Priscien « Est et non ». Autrefois Fonds Bouhier, D. 44. Sur la destinée de la bibliothèque des Bouhier, voir L. Delisle, Le Cabinet des mss., I, p. 278. — Le texte de Nonius a été colla-tionné par Louis Quicherat pour son édition de Nonius (Paris, Hachette, 1872. Cf. Praefat., p. IX-X). Outre la souscription qui termine Perse, il s'en trouve une autre en marge du texte de Nonius Marcellus. Malheureusement elle a été très mutilée3 par le relieur : Fl. Julius TRYFOnia- 1. Pour ce poème, cf. planche CXXII. 2. Voir plus loin les souscriptions de certains manuscrits de Lucain et de Végèce. 3. Pierre Reland (Fasti consulares, 1715, p. 544) donne la lecture suivante, faite avant la mutilation : « Jun. Trifon. Sabin. protector dominic. legi Q. cum DD. NX. Arcad. et Honor. quinquies coss. prout potui sine magistro emendans, anno-tavi anno aetatis XXX et militiae quarto in civitate Tolosa. » Dans le ms. lui-même, une note du temps de Bouhier porte : « Nonii ... codex ... ante MCCXL annos exaratus a Flavio Juniano Trifoniano Sabino vice-protectore dominicæ legionis, anno, etc. » On voit facilement la source des erreurs contenues dans ces lectures. nus SabINus v. c. proTECTOR domest. LEGI meum DD. NN. Archadio et HONORIO quinquIES CONSulibus, et prouT POtui sinE MAgistro EMENDANS adnota VI, ANNO aetatis XXX0 ET Militiae quARTO, in civiTATE TOLOSA. Signalé par G. Libri dans le Journal des Savants (1842, p. 40 sq.), il a servi pour la grande édition de Jahn, où il est désigné par Mp, tandis qu'il est nommé a dans la petite édition publiée par Jahn ou par F. Bücheler (Berlin, Weidmann, 1868, 1886 et 1893). Pour l'écriture, comparer le ms. de Virgile Paris. 7926 (plus haut, pl. LXXI). Le poème « Est et non » a été publié, comme ici, sous le nom de Priscien dans l'Anthologia de Burmann (V, 139) et dans celle de H. Meyer (n° 285). Certains manuscrits l'attribuant a Virgile, O. Ribbeck l'a inséré dans son « Appendix Vergiliana », p. 185. Alexandre Riese (Anthologia, n° 645) l'a réédité sous le nom d'Ausone; sa note : « Prisciano tribuunt codd. recentes nonnulli » ne doit pas être prise à la lettre, car le ms. Voss. Q. 33, du Xe siècle (Riese, 1. c, II, p. LXXVII) et les deux plus importants manuscrits de Perse ne peuvent être rangés parmi les manuscrits récents. Enfin on le trouve dans les éditions d'Ausone (Edyll. XVII ou Eclog. 4, p. 91, éd. Peiper, Lips., Teubner, 1886). FAC-SIMILE des deux souscriptions de Trifonianus dans O. Jahn [Berichte, etc., Taf. VII). PLANCHE CXXIII Montpellier. Bibliothèque de l'École de médecine, n° 125, fol. 2 (Perse, Sat. I, 1-29). Écriture du IXe siècle. Pour la description, voy. plus loin pl. CXXVII (Juvénal). Pierre Pithou s'est servi le premier de ce manuscrit pour son édition (A. Persii Satyrarum lib. I, D. Junii Juvenalis Sat. lib. V, Sulpiciae Sat. I, cumveteribus commentariis nunc primum editis, Lutetiae, 1585). L'inscription thebaidorum persi satura a dérouté Pithou (1. c, p. 277); on l'a signalée aussi dans un manuscrit perdu de Saint-Gall (Jahn, éd. 1843, p. CCXII) ; on peut conjecturer que dans l'archétype du ms. de Montpellier, Perse venait à la suite de Stace. Les gloses qui se trouvent aux marges et entre les lignes sont de deux sources différentes, les unes copiées à peu près à la même date que le texte, les autres ajoutées au XVc siècle. Ce manuscrit est nommé L dans l'édition de Pithou, p dans celle de Jahn (1843); C dans la petite édition de Jahn (1868) et dans les revisions de la même publiées par Bücheler. Voir aussi G. Bieger, De A. Persii codice Pithoeano C recte aestimando, Berolini, 1890. PLANCHE CXXIV 1o Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8049, fol. 2 (Perse, Prologue et Sat. I, 1-9). Écriture du Xe siècle. Volume de 45 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,20), ancien Colbertinus 1781 .Perse occupe les 16 premiers feuillets; le texte est précédé (f° 1) de : « Satire proprium est ut vera humiliter... » Les foS 17-27 contiennent la fin de Cicé-ron, de Divinatione, II, § 135-150 et une partie de Pétrone, copiée au XII° siècle (cf. éd. Bücheler, p. xx) ; les fos 28-45, des sentences extraites de Sènèquc : « Auferri potest quod dari potuit. » Les scolies de Perse sont abondantes jusqu'à la fin de la satire III; on lit à la fin le vers : « Explicit intortus per totum Persius orbem. » Il est désigné par P4 dans la grande édition de Jahn. PALÉOGttAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 10 PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 2° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q. 18, fol. 69 v° (Perse, Prolog. 9-14 et Sat. I, 1-7). Écriture du Xe-XIe siècle. Volume de 90 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,21), autrefois « Is. Voss. 27 », contenant Juvénal et Perse, réunis parla reliure, mais copiés séparément Le f° 76 v° porte la signature A, le f° 84 v°, B. Ce manuscrit a été étudié par Anton. Kissel, Spécimen criti-cum, continens A. Persii codicum Leidensium collationem (Diss. inaug. Trajecti), Zalt-Boemeliae, 1848, p. 9 sqq. PLANCHE CXXV Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8055, fol. 141 (Perse, Prologue et Sat. I, 1-2). Écriture du XIe siècle. Vol. de 169 feuillets(mes.0m,32sur0m,24),ancien Colbertinus 1478,contient 1° Stace, Thébaïde, XIe siècle, — 2° (f. 141-169) manuscrit différent : Perse avec gloses, surtout abondantes pour la 5e satire, suivi des énigmes de Symposius; — 3° les tragédies de Sénèque, XVe siècle. Désigné par P7 dans la grande édition de Jahn. PLANCHE CXXVI Oxford. Bibliothèque Bodléienne. Auct. F. I. 15, fol. 79 [Perse, Prologue). Ecriture du XIe siècle. Volume de 93 feuillets (mes. 0m,37 sur 0m,24). Le f° 1, très mutilé, commence par « queri a nonnullis solet »; f° 5 : Boèce, Consolatio. Le titre occupe huit lignes en capitales pour lesquelles sont employés successivement le rouge, le vert, le violet, le rouge, le vert, le violet, le rouge et le vert. Au fo 78 est la note « Hune codicem dedit Leofricus episcopus eccle-siæ beati Petri apostoli in Exonia, ad utilitatem successorum suorum. Si quis illum illinc abstulerit, æternæ subjaceat maledictioni. Fiat, fiat, fiat. », puis, en anglo-saxon : « Bas boc gef Leofric b Sancto Petro J eallum his æftergengum into Exanceastre 7 gif hig ænig man utabredo, hæbbe he Godes curs 7 wræeþþe ealra halgena. » Une souscription analogue est répétée fol. 77 v°. Perse occupe les fos 79-92. Les fos 78-93 formaient peut-être un manuscrit différent. Leofric, évêque de Devonshire et Cornwall, transféra en 1050 le siège épiscopal à Exeter. Lorsque Thomas Bodley ouvrit sa bibliothèque à Oxford en 1602, il reçut du chapitre d'Exeter un don de quatre-vingt-un manuscrits, parmi lesquels figurait celui-ci (Cf. Macray, Annals of the Bodleian Library). F. Hauthal, qui avait vu ce manuscrit, le croyait du IXc siècle et le regardait comme l'archétype de la plupart des copies de Perse (A. Persius Flaccus, I. Theil,... Leipzig, 1837, p. 423). Jahn, qui le désigne par ß dans sa grande édition (Cf. Proleg., p. CCXI), n'en connaissait que des variantes conservées à la bibliothèque de Berlin parmi les mss. de Santen. G. R. Scott lui a consacré une étude dans la Classical Review, IV, 1890, p. 16-19 et 241-247. FAC-SIMILE : R. Ellis, XII facsimiles from Latin mss. in the Bodleian library, pl. 5 [fol. 88 v° contenant Sat. V, 82-107]. JUVÉNAL PLANCHE CXXVII Montpellier. Bibliothèque de l'Ecole de médecine, n° 125, fol. 41 (Juvénal, VI, 603-631). Ecriture du IXe siècle. Volume de 80 feuillets (mes. 0m,30 sur 0m,27).Au verso du dernier feuillet on lit l'inscription tracée au Xe ou XIe siècle : Codex Sancti Nazarii Mar-tiris Christi, et, par deux fois, les vers : Qui cupit hune librum sibimet contendere privum Hic flegetonteas patiatur sulphure flammas. Il contient (fol. 1 v°-13) Perse, puis Juvénal (fol. 13 v°-79 v°). Le recto du f° 80 est occupé par deux Vies différentes de Juvénal avec gloses. Pierre Pithou a, sur la même page, mis deux fois sa signature et la date 1576; une main du XVIe siècle a inscrit « Lauresheim » et plus bas : « Monasterium D. Nazarii in Bergostrasse Worma-ciensium agro. Lauriacum aliteraverit diebus ubi Thassillo Bajuatariorum dux in conventu colitur. » De là vient que Pithou, dans son édition, p. 273, s'exprime ainsi : « Inter plura variaque nec contemnendae vetustatis exemplaria, unius omnium sane optimi atque antiquissimi scripturam [curavimus] exprimi, quod de Budensis cladis reliquiis in Thassillonis quondam Ducis coeno-bium relatum fuisse ex Matthiae adscripto nomine facile adductus sum ut crederem. Id ad nos tandem pervenit Francisci fratris carissimi dono. » Tout le monde admet que ce manuscrit provient du monastère bénédictin de Lorsch, quoique l'inscription ordinaire soit S. Nazarii in Laurissa et que S. Nazaire ait été aussi honoré ailleurs, par exemple à Autun, à Carcassone, à Béziers. Est-ce bien le manuscrit désigné dans le vieux catalogue de Lorsch remontant au IXe siècle (Becker, Catalogi Catalogorum antiqui, 37, 427)? Le nom « Mathias 1464 » a fait croire pendant longtemps que ce volume avait figuré dans la bibliothèque de Mathias Corvin; Pithou et encore Hermann le désignent sous le nom de Budensis. Des travaux récents cités par R. Beer (Spicilegium Juvenalianum, p. 24) il résulte que Mathias Corvin ne possédait aucun Juvénal. Mais la lumière a été faite sur ce point par Theodor Gottlieb, qui, dans Eranos Vindobonensis (Wien, 1893), p. 145 sq., rapprochant divers mss. de Lorsch conservés au Vatican avec le fonds Palatin, reconnaît ici Matthias Widmann de Kemnat, l'historien du prince Frédéric Ier. Les matricules de l'Université de Heidelberg, publiées par G. Toepke (Heidelberg, 1884-93) mentionnent « Mathias Widman de Kempnat, cler. dyoc. Ratispanensis » étudiant en 1447 et « promotus ad gra-dum baccalariatus in jure canonico » en 1465, alors qu'il était « capellanus principis Friderici electoris, etc. » Ce Mathias semble avoir enrichi la bibliothèque palatine d'un certain nombre de manuscrits de Lorsch. Le Juvénal est-il entré jamais à Heidelberg, et comment François Pithou se l'est-il procuré? on l'ignore encore. Enfin le volume a peut-être été conservé quelque temps dans la bibliothèque de Saint-Gall (Cf. Jahn, A. Persii Flacci, D. Junii Juvenalis, Sulpiciae Sat., Berolini, Weidmann, 1868, p. VI). P. Pithou communiqua son manuscrit à Joseph Scaliger (cf. Lettres françaises inédites de Joseph Scaliger, p. p. Ph.Tamizey de Larroque, p. 152). De P. Pithou, le volume passa au Collège de l'Oratoire de Troyes, et, à la Révolution, il fut envoyé avec d'autres à Montpellier, où il resta longtemps ignoré. En 1823, Cramer regrettait la perte du Budensis. Otto Jahn s'en servit pour sa grande édition (D. Junii Juve-nalis Sat. lib. V, cum scholiis veteribus rec, Berolini, 1851) et le désigna par P, réservant p pour exprimer la seconde main, celle dont Pithou déjà déplorait les ravages. Parmi les travaux postérieurs, il faut citer Haeckermann, Die Pithöanische Codex Juvenals. I, Greifswald, 1856, 4°, des articles du même dans Philologus (XII, 1857, p. 658-695; XVI, 1860, p. 412-449; XVII, 1861, p. 481-491), et surtout R. Beer, op. cit. JUVÉNAL 11 Lesscolies de Juvénal, copiées à la même date que le texte du poète, publiées d'abord par Pithou, ont été de même complétées et corrigées par Jahn ; elles ressemblent beaucoup à celles que nous a conservées le Sangallensis 870, mais n'en sont pas, comme on l'a affirmé, la source. Les derniers travaux à consulter sur ce sujet sont E. Matthias, De scholiis Juvenalianis (Dissert, phil. Halenses, II, p. 255-305), et Christophorus Stephan, De Pithoeanis in Juvenalem scholiis, Bonn, 1882. FAC-SIMILÉ : Rudolphus Beer, Spicilegium Juvenalianum. Accessit libri Pithoeani simulacrum. Lipsiae, Teubner, 1885, 8° [fol. 13 v° contenant : Sat. I, vs. 1-29, avec gloses marginales et interlinéaires]. PLANCHE CXXVIII Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8072, fol. 108 v° (Juvénal, III, 202-235). Écritures du Xe siècle. Volume de 113 feuillets (mes. 0m,32 sur 0m,22), ayant appartenu, à P. Pithou, dont il porte la signature : « P. P., Latiniaci, 1566 » et à Jacques-Auguste de Thou. Il est devenu ensuite le Colbertinus 1468. On y trouve : 1° un manuscrit de Juvénal, copié au Xe siècle, finissant (fol. 47 v°) par le vers XIV, 39; entre les vers 36 et 37 de cette satire sont insérés vingt vers (XII, 17-36), déjà copiés à leur place; — 2° un ms. de Perse, plein de gloses, du XIIe siècle; — 3° (fol. 60-93) cinq quaternions, incomplets et reliés en désordre, d'un ms. d'Horace du Xc siècle (p dans la grande édition de Keller et Holder) ; — 4° (fol. 93-113) un autre exemplaire de Juvénal dont il reste trois cahiers : le premier (fol. 94-97) contient I, 1 à II, 66; le second (fol. 106-113 v°) III, 32 à V, 97; le troisième (fol. 98 105) V, 98 à VI, 437. Si les deux manuscrits de Juvénal réunis par la reliure peuvent être datés du Xe siècle, le second est le plus ancien et en même temps le plus intéressant pour la paléographie, plusieurs copistes ayant parfois (comme dans la page reproduite ici) travaillé à une même page. Pithou (p. 283) nomme ce volume Latiniac[ensis] ; ce qui semble établir qu'il l'avait tiré de l'abbaye de Saint-Furcy, à Lagny-sur-Marne. Achaintre déclare s'en être servi (D. Junii Juv., éd. 1810, II, p. 35), mais on ne le trouve pas cité (pas plus que le premier) dans la grande édition de Jahn, ni dans l'Apparatus criticus ad Juvenalem de C. Hosius (1888). Le texte se rapproche de PS. A remarquer le vers incomplet (VI, 203) qui a été complété de seconde main dans P. PLANCHE CXXIX 1° Londres. Musée britannique, Addit. 15600, fol. 56 v°-57 (Juvénal, VI, 661-VII, 27). Écriture du IXe siècle. Volume de 125 feuillets (mes. 0m,17 sur 0m,14) « purchased of Tho. Rodd 8 nov. 1845 ». Contient Juvénal précédé de la Vie : « Junius Juvenalis liber-tini locupletis, etc. » Au fol, 125 : « D. Junii Juvenalis lib. V explicit». Décrit par M. Thompson (Catalogue of ancient manuscripts in British Mus., II, Latin, p. 71), ce manuscrit n'a pas servi aux éditeurs modernes de Juvénal. Les gloses sont assez différentes des Scholia vetera que l'on trouve dans l'édition de Jahn. FAC-SIMILÉ : Catalogue of ancient manuscripts in the British Museum. Part. II. Latin, pl. 59 [fol. 71 v° contenant Sat.,VIII,222-237]. 2° Saint-Gall. Bibliothèque du Chapitre, n° 870, page 78-79 (Scoliaste de Juvénal, III, 190-214, pag. 208, 20-210,9 de l'édition d'Otto Jahn). Écriture du IXe siècle. Volume de 163 feuillets (mes. 0m,18 sur0m,135), coté autrefois D 476, contenant uniquement le vieux scoliaste de Juvénal, précédé d'une compilation, sans ordre, de 460 vers, tirés de Virgile, Horace, Juvénal, Serenus Sammo-nicus, etc., et d'une liste de mots formant une sorte de recueil prosodique. Ces scolies sont à peu près les mêmes que celles des marges du manuscrit de Montpellier. Elles ont servi à Cramer (In D. Junii Juvenalis satiras commentarii vetusti, Hamburgi, 1823. Cf. p. 9-17), puis à Orelli (Scholiasta Juvenalis suppletus et emendatus e cod. Sangallensi, Turici, 1833, 4°) et surtout à O. Jahn pour son édition des scolies. Une description détaillée en a-été donnée par Chr. Stephan, De Pithoeanis in Juv. scholiis, Bonn, 1882, p. 17-26. PLANCHE CXXX 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F. 64, fol. 28 (Juvénal, VI, 605-631). Écriture du Xe siècle. Volumede59 feuillets (mes. 0m,30 sur 0m,22),anciennement « Is. Vossii 31 », contenant Juvénal avec scolies. Les variantes de ce manuscrit ont été relevées par C. Hosius (Apparatus criticus ad Juvenalem, Bonnae, 1888) sous la lettre B. En comparant la planche CXXVII, on constate, pour le texte et les gloses interlinéaires, une grande ressemblance avec P. Les scolies marginales traitent souvent le même sujet, mais dans des termes différents. En outre, si l'on observe que B a, comme P, vingt-neuf lignes à la page, on pourra penser qu'il en est une copie. 2° Einsiedeln. Bibliothèque du Couvent des Bénédictins, n° 34, fol. 26 (Juvénal, I, 51-76). Ecriture du Xe siècle. Volume de 98 feuillets (mes. 0m,28 sur 0m,195). Les f. 25 à 98, qui forment un manuscrit indépendant du reste, sont occupés par le texte de Juvénal avec gloses perpétuelles. O. Jahn a publié dans sa grande édition les variantes de ce ms. sous la lettre c, et, dans une note placée en tête du manuscrit, il affirme que c'est un des meilleurs exemplaires de Juvénal qu'il connaisse. Il ajoute : « cum codice Sangallensi adeo convenit quod versus quidam in illo omissi et in nostro omit-tantur. » Parmi les gloses interlinéaires, quelques-unes sont germaniques; elles ont été relevées par le P. Gall Morel, ancien bibliothécaire d'Einsiedeln, dans ses « Anecdota germanica ». PLANCHE CXXXI 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8070, fol. 63 (Juvénal, VI, 647-VII, 2). Ecriture du Xe siècle. Volume de 141 feuillets (mes. 0m,28 sur 0m,18), portant la mention Claudii Faucheti, regii consiliarii, curiae monetarum praesidis. Il contient Juvénal, avec commentaires assez étendus pour les cinq premières satires, et les satires de Perse. Désigné par d dans la grande édition de Jahn. Les scolies sont différentes de P et S; Achaintre en a publié quelques-unes dans son édition de Juvénal, t. II, p. 80 sqq. 12 PALÉOGRAPHIE DES PLANCHE CXXXII Paris. Bibliothèque nationale. Latin 4883 A, fol. 71 (Juvénal, IV, 9-95). Ecriture du XIe siècle. Volume de 128 feuillets (mes. 0m,34 sur 0m,24), provenant de l'abbaye Saint-Martial de Limoges (Delisle, Cab. des mss.,I, p. 397), puis Colbertinus 1248. C'est un recueil des chroniques d'Isidore, d'Idace, de Frédégaire, d'opuscules de S. Augustin et de S. Jérome, etc. Au fol. 67, le copiste a interrompu la transcription du traité de Fulgence, de abstruso sermone, pour insérer une bulle du pape Jean XIX (an. 1024-33) en faveur du monastère de Saint-Pardoux « in pago qui dicitur Arnaco, in comitatu Lemovicino » ; il a môme imité pour ce passage l'écriture de la chancellerie pontificale, qu'on trouve rarement dans les manuscrits. Le texte des Satires, précédé de la Vie de Juvénal, occupe les fol. 67 à 72 et s'arrête à VI, 90. Désigné par e dans la grande édition de Jahn. Le texte de Juvénal, sauf la page reproduite ici, dans laquelle les vers sont copiés comme de la prose, est ordinairement transcrit sur trois colonnes. PLANCHE CXXXIII 1° Saint-Gall. Bibliothèque du Chapitre, n° 871, pag. 18 (Juvénal, III, 1-24). Écriture du Xe siècle. Volume de 85 feuillets (mes. 0m,23 sur 0m,19). Le premier quaternion (pages 3-18) est de la main ancienne et contient beaucoup de gloses. Suivent 6 quaternions d'une main attestant le XIc siècle, qui contiennent III, 25 à X, 256 ; enfin trois quaternions et demi de la main ancienne et avec gloses. Désigné par b dans la grande édition de Jahn. Le vers III, 11 « Substit ad veteres, etc. », omis à sa place, se trouve au bas de la page, d'une autre main et avec un renvoi marginal indiquant où il doit être rétabli. 2° Tortosa. Bibliothèque du Chapitre, n° 80 (Juvénal, X, 231-234; 240-245; 289-305; 324-329; 339-353; 356-364; XI, 1-29). Ecriture espagnole du XIIIe siècle. Petit volume non folioté, contenant des extraits d'Horace, Perse, Juvénal, Martial, Salluste, Cicéron, Macrobe. Cf. Invenlarium codicum manuscriptorum capituli Dertusensis (Revue des Bibliothèques, VI, 1896, p. 16). Le texte de ces extraits de Juvénal et, en général, du manuscrit tout entier, offre un bon exemple de la corruption des textes classiques. C'est à ce titre, et pour donner en même temps un spécimen d'une écriture peu connue, que le manuscrit de Tor-tosa m'a paru mériter les honneurs d'un fac-similé. PLANCHE CXXXIV 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Leidensis 82, fol. 45 (Juvénal, VI, 640-VII, 3). Écriture du XIe siècle. Volume de 87 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,18), contenant Perse avec gloses (pour les premières pages seulement) et Juvénal avec gloses perpétuelles. CLASSIQUES LATINS PLANCHE CXXXV Paris. Bibliothèque nationale. Latin 9345, fol. 129 v° (Juvénal, VI, 641-VII, 10). Ecriture allemande du XIe siècle. Volume de 257 feuillets (mes. 0m,42 sur 0m,34), autrefois Suppl. lat. 1542. Il contient 1° Horace (r dans la grande éd. de Keller et Holder) ; 2° (fol. 95-105) Perse; 3° (fol. 105 v°-163) Juvénal; 4° (fol. 163 v°-257) Térence. Au verso du dernier feuillet est la note : « M. Ludulfus Erffordie Terentii comœdias exposui anno M CCCC LXIX0 ab incarnatione Salvatoris in finem usque VII° ydus Mart. ». Parmi les additions faites sur le premier feuillet, on remarque les vers : Post octogenos et quinos corporis annos Transiit ad Superos Hugo venerabilis abbas Binas ante dies Maii quam prima veniret Anno centeno post mille sequente noveno... Cum sexagenis regimen tenuisset in annis Sumserat etatis quod lustris quinque peractis. Ainsi que l'a remarqué O. Keller (Neue Jahrb. f. Philol., 1885, p. 576), ce ms. porte à la fin de la 6e satire la souscription suivante déjà altérée : DECEM (leg. DECIMI) IUUENALIS EXPLI-CIT LIB. SECUNDUS. INCIPIT LIB. III, LEGENTE AEPI-CARPIO, SCRINBENTIS (leg. SCRIBENTE) EXUPERANTIO SERVO (peut-être pour SERVIO). Cette recension offre des points de ressemblance avec celle de Nicaeus (Voir Hosius, 1. c, p. 62 sqq.). Il est probable qu'à la fin de l'Empire un grammairien d'origine grecque, nommé Epicarpe, qui assistait dans sa copie un certain Exuperantius, trouvant mentionnée à ce passage la souscription de Nicaeus, en conçut l'idée d'indiquer à la même place son nom et celui de son collaborateur. M. Hosius pense que, copiant un ms. nicéen, ces deux personnages ont consulté un ms. semblable à celui de Pithou, mais ils ne disent pas avoir employé deux sources différentes, et leur modèle ne différait peut-être guère de la copie qu'ils en ont faite et qui nous est parvenue, avec les altérations inévitables des siècles, dans le ms. 9345. Désigné par H dans l'Apparatus de Hosius. Sur Epicarpius et Nicaeus on peut consulter F. Bücheler, Zur Geschichte der Ueberlieferung (Anhang 3. de l'édition de L. Friedlaender, Leipzig, 1895, t. I, p. 113-119). Mâcon, Protat frères, imprimeurs. Désigné par L dans C. Hosius (Apparatus criticus ad Juvena-lem), il offre, après la VIe satire, mais ajoutée en même temps que les gloses, la souscription : Legi ego Niceus Rome apud Servium magistrum et emendavi, qui se trouve aussi, mais à une autre place, dans le ms. suivant. Rien ne s'oppose à ce que le premier exemplaire portant cette souscription ait été corrigé sous le contrôle du fameux grammairien Servius, mais il est d'autant plus difficile de se rendre un compte exact des mérites de cette revision, que les deux manuscrits où on la trouve diffèrent sensiblement. Voy. C. Hosius, 1. c, p. 54-62. 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne, XXXIV, 42, fol. 20 v° (Juvénal, VI, 1-24). Écriture du XIe siècle. Volume de 74 feuillets (mes. 0m,26 sur 0m,21) contenant les Satires précédées de la Vie de Juvénal. Mutilé à la fin, il s'arrête au vers 33 de la dernière satire. C'est entre la 5e et la 6e satire que se trouve la souscription : LEGI EGO NICEUS APUD M(agistrum) SERBIUM ROM ET EMENDAVI. O. Jahn (Berichte d. Sæchsisch. Gesellschaft, 1851, p. 360) a rectifié la faute commise par Bandini (Catal. cod. lat. bibl. Mediceae, II, p. 159), qui lisait ANID au lieu de APUD. Désigné par a dans la grande édition de Jahn, par R dans l'Apparatus de Hosius. Quant aux mots URSEDIO POSTUMO, qui précèdent la souscription, c'est le titre de la satire 6, dédiée,suivant le scoliaste, à Ursidius Postumus. Outre les gloses copiées en même temps que le texte, on en trouve d'autres ajoutées à la fin du XIVe ou au commencement du XVe siècle. 2° Vienne. Bibliothèque impériale, n° 131, fol. 37 (Juvénal, V, 162, VI, 5). Ecriture allemande de la fin du Xe siècle. Volume de 101 feuillets (mes. 0m,24 sur0m,19), contenant Perse et Juvénal. Il a appartenu au monastère bénédictin de Brauweiler, près Cologne, le feuillet de garde portant : Liber Sancti Nicolai in Bruwyler. PLINE PLINE L'ANCIEN PLANCHE CXXXVI Saint-Paul (Carinthie). Couvent des Bénédictins, manuscrit XXV, d, 67, fol. 26 v°-27 ou page 53-54. 1° Écriture onciale du Ve siècle : Pline, H. Nat.,XI, c. XXXVII, § 197 : « [incre]dilibe sit... attule » et XIII, c. xv, § 93 : « duo-bus a rege... quarum ». 2e Écriture cursive du VIIIe siècle : Saint Jérôme, Commen-tarius in Ecclesiasten, p. 404 ; Migne, Patr. lat. XXIII, col. 1031-1032 : « in sudore vultus... an sapiens labore ». Volume de 134 feuillets (mes. 0m,205 surOm,l3) apporté en 1807 du monastère de S. Biaise de la Forêt-Noire, antérieurement conservé à Reichenau, comme le prouve l'inscription Liber Augie Majoris. Pour copier le texte de S. Jérôme, on a pris des feuillets empruntés aux quaternions I-V, VII-xxvn d'un manuscrit de Pline qui contenait les livres XI-XV de l'Histoire Naturelle. A la fin du livre XIII se lit la note : emendavi. F. Mone a fait une soigneuse description de ce volume dans le t. VI de l'édition Sillig. Comme dans les anciens manuscrits en écriture capitale ou onciale, on remarque des titres courants en haut des pages : PLIN. SEC. NATVR. HIS. et en face le chiffre du livre. Chaque page commence par une grande initiale, même au milieu d'un mot. Pour chaque livre le titre occupe une page entière en capitale et les trois premières lignes du texte sont écrites en onciale à l'encre rouge (Comparer Tite-Live, Paris. 5730). Mone reconnaît dans ce volume l'exemplaire inventorié en 822 au monastère de Reichenau (cf. Becker, Catalogi bibliothecarum antiqui, p. 6, n° 72) : « Hieronymi... in ecclesiasten commentar. lib. I », et suppose qu'il avait été apporté là par l'évêque de Vérone Eginon. On sait que cet évêque, ayant repris la vie monastique en 796, se fit construire à Reichenau une cellule qu'il enrichit de livres ecclésiastiques (Monum. Germ. hist., in-fol., t. VI, p. 450). De là le nom de « palimpsestus Veronensis » que Mone donne au manuscrit. Il est certain que l'écriture cur-sive du texte de S. Jérôme est semblable à celle, appelée quelquefois lombarde, qu'on employait à Vérone ou à Bobbio dans le cours du huitième siècle. Ce texte de Pline, reproduit lettre pour lettre par Mone, est représenté par M dans les variantes de l'édition Detlefsen (Berol. Weidmann, 1886 sqq.). FAC-SIMILÉ : C. Plini Secundi naturalis hisloriae lib. XXXVII, rec. J. Sillig. Vol. VI, quo continetur palimpsestus Veronensis a Moneo editus... Gothae, 1855 [Six spécimens, d'une ligne ou deux, des caractères capitaux et onciaux]. PLANCHE CXXXVII 1° Vienne. Bibliothèque impériale, manuscrit latin n° 1 (Pline, H. Nat., XXXIV, c. vu, § 39, p. 77, 39 Detlefsen et § 41, p. 78, 5 Detlefsen.) Écriture onciale du Ve siècle. Recueil de 22 fragments, de dimensions diverses, trouvés dans des reliures, cotés autrefois 100* et n° CCXXXIII dans le Catalogus codicum philologicorum latinorum de Steph. Endlicher (Vindob., 1836, 4°). Tous les fragments appartiennent aux livres XXXIII et XXXIV de l'Histoire Naturelle. (Cf. Endlicher, op. cit., p. 125-131). Le manuscrit dont proviennent ces fragments était écrit en onciale sur deux colonnes à trente-cinq lignes environ; le titre du livre XXXIV occupe presque une colonne entière, disposition qui se retrouve dans le ms. de Tite-Live (Paris. 5730). Sillig en désigne les leçons par p, Detlefsen par O. Voici la transcription du fragment reproduit ici : [moles] QUIPPEXCOGITATAS UI PLERAEQ. STATUAE UASTI SPECUS DEMUS STATUAS QUAS COLOSSEAS HIANT DEFRACTIS MEMBRIS SPEC UOCANT TURRIB. PARES TALIS EST TANTUR INTUS MAGNAE MOLIS IN CAPITOLIO APOLLO TRA[nslatus] SAXA QUORUM PONDERE STATBI L'ANCIEN 13 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 9378, fol. 26 (Pline, H. Nat., XVIII, c. x, § 94-99 : « tritico nihil... rationem habent ».) Écriture onciale du VIe siècle. Volume composé de fragments divers. Le feuillet unique de Pline (mes. 0m, 31 sur 0m,23) était autrefois collé contre la couverture d'un manuscrit appartenant au monastère de S. Amand en Puelle, diocèse de Tournai. La cote H 175 qui se voit en marge doit se rapporter à ce couvent. Comme le Pline de S. Paul, celui-ci présente le titre courant PLINI SECVNDI (un en ligature) et de l'autre côté le chiffre du livre. Une grande lettre onciale commence chaque paragraphe, mais on n'en trouve pas au commencement de chaque page ou colonne1. Detlefsen le désigne par P. Voir Revue critique (1875, I, p. 345, note 1) et H. Omont, Album pal. de la Soc. de l'Éc. des Chartes, pl. 4. FAC-SIMILE : Album paléographique... avec des notices explicatives par la Société de l'École des Chartes. Paris, Quantin, 1887, planche 4, n°2. [La page qui est reproduite ici]. PLANCHE CXXXVIII Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F 4, fol. 29 (Pline, H. Nat., IV, c. XXII-XXIII, § 117-122 « Norbensis Cessa-rina... Assia dicentur »). Écriture anglo-saxonne du IXe siècle. Volume de 37 feuillets (mes. 0m,415 sur 0m,275) contenant (fol. 1-3) Pauli Diaconi Capitularia Caroli Magni cum præfat. (cf. Neues Archiv., IV, p. 112), puis (fol. 4-33) Pline. H. Nat., II, 196-III, 65; III, 92-IV, 76; IV, 86-107; IV, 117-V, 25; V, 125-136; VI, 40-51. Les fol. 34-37, copiés au XIVe s., sont occupés par Compendium chronici ab Adama ad Jul. Cæsarem. — Les inscriptions YD + et XLII- XIIIIe. LXVII prouvent que le ms. provient de Saint-Denis en France. — Ancien Petavianus. A la fin du livre IV, se lit la note : « Feliciter Junius Lauren-tius relegi. » Cité quelquefois par Isaac Vossius dans ses notes sur Pompo-nius Mela, il est désigné par A dans les éditions de Sillig (Ham-burg et Gotha, 1851 sqq.) et Detlefsen. PLANCHE CXXXIX Paris. Bibliothèque nationale. Latin 6795, fol. 303 v° (Pline. H. Nat., XXVIII, c. XIX, § 262 sqq. « [ge]nitale in oleum... et sequenti libro ». Écriture du IXe ou Xe siècle. Volume de 343 feuillets (mes. 0m,37 surOm,29) maltraités par l'humidité au commencement et à la fin, contenant les livres I-XXXII. Tout le morceau : « acellatusam... altitudini » [IV, 67-V, 34] est inséré après « Anaxima » dans II, 187. Après les mots « commercio linguae » [VI, § 88] qui terminent le cahier VIII (fol. 68 v°) vient une partie copiée d'une main un peu moins ancienne sur une seule colonne à 60 à 63 lignes à la page, jusqu'à la fin du livre VI (fol. 72 v°). Il semble que le premier copiste avait laissé, pour combler la lacune qu'il avait vue, un blanc de cinq pages qui n'aurait pas été suffisant avec l'écriture ordinaire à deux colonnes. C'est ce même second copiste qui a aussi transcrit III, 131-IV, 5, et corrigé beaucoup de passages des dix premiers livres. Sillig désigne ce manuscrit par a, le second copiste par a2; Detlefsen par E et E2. Notes marginales : Contra hebriaetatem — Nota — Porcor medici. Nota — De lupis arcendis. 1. Sur les fragments d'un quatrième ms. de Pline en onciale, le Sessoria-nus ou Nonantulanus, de Rome, 24 pages relatives aux livres XXIII et XXV, voir Bethmann, Ueber ein Palimpsest v. Plinius, H. Nat. (Monatsberichte d. Berlin. Akad. 1853, p. 684-698) et l'édition de Detlefsen, où il est désigné par N. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 14 PALÉOGRAPHIE PLINE LE JEUNE PLANCHE CXLIII Florence. Bibliothèque Laurentienne. Libri 98, fol. 2 (Pline-le jeune, Epist. I, v, 17-vni, 8 : « quia aecum erat te pro amore... illorum longiore »). Écriture du Xe siècle. Volume de 18 feuillets (mes. 0m,40 sur 0m,32), ayant appartenu primitivement au Chapitre de Beauvais, comme l'atteste la note tracée au bas du premier feuillet : Sancti Petri Belvacensis. Dans le Catalogue de la Bibliothèque Riccardienne (1756) il faisait suite au ms. 488 contenant l'Histoire Naturelle de Pline l'ancien, lequel possédait alors 191 feuillets et n'en a CLASSIQUES LATINS PLANCHE CXLIV 1° Rome. Bibliothèque du Vatican. Latin 3864, fol. 91 v° (Pline le jeune, Epist. II, xx : « Assem para, etc. ») Ecriture de la fin du IXe ou du commencement du Xe siècle. Volume de 133 feuillets (mes. 0m,22 sur 0m,18) contenant : 1° César, de bello Gallico (cf. plus haut planche LIV), R dans les éditions de Frigell et Holder. 2° (fol. 74 v°) un fragment d'Ethicus : Incipit (suivi d'un grattage) Julio Caesare et Marco Antonino consulibus. Le f° 75 v° est blanc. 3° Les quatre premiers livres des Lettres de Pline le jeune (fol. 76 r°) G. Plinius Septimio suo salutem. Fréquenter (sans titre initial)... Fol. 108 : C. PlINII CAECILII SECUNDI EPISTULANUM FINIT LIBER IIII. 4° (Fol. 109) Discours extraits de Salluste. Oratio Catilinae apud conju-ratos : Ni virtus fidesque; fol. 119, en lettres capitales : C. Crispi Sallustii orationes excerpte de bellis explicit feliciter. C. Crispi Sallusti orationes excerpte de historiis incipit feliciter. Suivent les discours prononcés par Lepidus, Philippe, Cotta, Macer, et des Lettres extraites du Catilina et du Jugurtha. (Cf. Jordan, Rhein. Mus. 1863, p. 585). La partie relative à Pline a servi à Pomponius Laetus en 1490. Henri Keil en a donné les variantes sous la lettre V. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 7840, fol. 1 (Pline le jeune, Panegyr., c. 1-2 : « Bene et sapienter... atque identi-dem »). Écriture du XVe siècle. Volume de 103 feuillets de papier sans compter les gardes (mes. 0m205 sur 0m,13), contenant le Panégyrique de Pline en l'honneur de Trajan suivi des autres Panégyriques. Il porte sur la garde l'ancienne cote du château de Blois : Tabula eloquentie, in medio, liber XVI et à la fin sur le plat de bois : historici, nota XVIII. Le manuscrit des Panégyriques trouvé par J. Aurispa à Mayence étant perdu, il n'en reste que des copies qui datent toutes du XVe siècle. Parmi les douze manuscrits collationnés par Baehrens (XII panegyrici latini, Lips. Teubn., 1874) celui-ci n'est pas mentionné autrement que par des variantes d'un ms. de Colbert relevées par François Pithou à la marge d'une édition conservée à l'Université de Halle. Notes marginales : Invocandi Deos mos — precatione incipiendum — precationis usus— auspicor— Gratie aguntur senatu — principe optimo nil melius — Regna numine dantur : — ara : altare — insedit — Jovis epi-teta — precatur Deum — adulatione répudiât — metus procul ab oratione — sincera oratio — comutatio — cognitionis sue laus. PLANCHE CXLV 1° Florence. Bibliothèque Laurentienne, XLVII, 36, fol. 115 v° (Pline le jeune, Epist. VII, XXXIII, 7-VIII, I, 3 : « non advocati fidem... sed dii laetiora »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 135 feuillets (mes. 0m,24 sur 0m,19) formé de 17 cahiers dont le dernier est un quinio. Il contient les lettres de Pline jusqu'à IX, 26, 8 « et alibi ?????T????? Finit epistularum liber VIIII. Les titres des lettres et des livres sont en rouge. C'est de ce manuscrit que parle Maria Catanaeus dans la lettre à J. Sadolet, évêque de Carpentras, imprimée en tête de sa seconde édition de Pline (Mediolani, 1518), quand il fait mention d'un codex Pontifieius, appartenant alors à Léon X, « cum libris plus que 173. Henri Keil (Plini... epistulae, Lips. 1870, Praef. p. XI) déplore la perte de ce manuscrit volé en 1832. Libri le vendit à Lord Ashburnham et il a été acquis en 1884 par le Gouvernement italien. Voir Lami, Catalogus codicum qui in bibl. Riccardiana asser-vantur (Livorno, 1756); Louis Havet (Revue critique, 1883, II, p. 251); L. Delisle (Notice sur des manuscrits du fonds Libri conservés à la Laurentienne à Florence, Paris, 1886, p. 43). Il contient les lettres de Pline jusqu'au mot « pererrat » V, 6, 32. Keil en a donné les variantes d'après l'édition de Cortius. PLANCHE CXL Paris. Bibliothèque nationale. Latin 6796, fol. 62 (Pline, H. Nat., XXI, c.XVI, § 100-107 : « quibusdamper partes... quæ the-sium vocatur »). Écriture de la fin du IXe siècle. Volume de 81 feuillets (mes. 0m,35 sur 0m,255) contenant les livres XIV-XXI de l'Histoire Naturelle avec quelques lacunes. La note du f° 81 Liber Sancti Petri Corbeie prouve qu'il appartenait au monastère de Corbie, avant de passer entre les mains de J. Auguste de Thou pour devenir ensuite le Colbertinus 1315. Exécuté par divers copistes, les cahiers f à h sont écrits sur deux colonnes à 29 lignes; les cahiers i.k.m.o.p (fos 27 v°, 35 v°, 43 v°, 51 v°, 53 v°) sont d'une écriture plus serrée avec 42 lignes par page; à partir du fol. 54 recommence la main qui ne met que 29 lignes (les signatures s et v sont restées fol. 67 v° et 73 v°). Sillig le désigne par G, Detlefsen par G. Detlefsen a reconnu (t. IV, Praef., p. v) que le Vaticanus 3861 (D), le Paris. 6796 (G) et le Vossianus F. 61 (V) sont trois volumes séparés d'un seul et même exemplaire de Pline. PLANCHE CXLI Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F. 61, fol. 80 v° (Pline, H. Nat., XXVIII, c. XIX, § 259 sq. « cerebrum caprae magi... inlustribus me »). Ecriture de la fin du IXe siècle. Volume de 152 feuillets (mes. 0m, 21 sur 0m, 30) dont les cahiers sont signés AA. XXX jusqu'à SS. XLVII, plus un cahier dont la fin est mutilée. Il contient les livres XX, § 186 jusqu'à lib. XXXVI, § 197. J. Frid. Gronovius cite ce manuscrit dans ses notes sur Pline, Sillig et Detlefsen le désignent par V. L'écriture fine employée dans cette page ressemble beaucoup à celle de certains cahiers du Paris. 6796. PLANCHE CXLII Leyde. Bibliothèque de l'Université, Lipsii 7, fol. 291 v° (Pline, H. Nat., XXVIII, c. XX, § 265 sq. « cabellinam decoctum... illustribus me ».) Ecriture du commencement du Xe siècle. Volume de 277 feuillets (mes. 0m,345 sur 0m,25) contenant toute l'Histoire Naturelle, sauf une lacune embrassant la préface et une partie de l'Index du livre I. Décrit par J. Geel, Catal. libr. mss. qui ... accesserunt, p. 145. Detlefsen a reconnu dans ce manuscrit le Chiffletianus employé par Dalechamp en 1587. Il est désigné par 0 dans Sillig, par F dans Detlefsen. Le manuscrit est écrit en général sur deux colonnes, mais à la fin de certains cahiers, les copistes ont réduit ou augmenté le contenu de la dernière page pour terminer leur tâche à l'endroit marqué par leur modèle. Detlefsen (éd. Plin. IV, Praef. p. V-VI), revient sur les opinions différentes qu'il avait émises ailleurs et conclut que F a été copié sur le manuscrit de Corbie (D+G+V). On peut constater ici que le cahier k, finissant par une seule colonne au lieu de deux, coïncide absolument avec le cahier kk de V. La copie a été faite peu après l'exécution de l'exemplaire de Corbie et avant même qu'il ait été corrigé. Aux exemples fournis par Detlefsen on peut ajouter, d'après la page reproduite ici, les fautes « loco exceperìt », « animali nocituru », dans le sommaire « crissippo medicae », qui conservent religieusement le texte du ms. de Corbie non revisé. PLINE LE quinque Cornelii Taciti nuper inventis conjunctus ». (Cf. Plini epist., éd. Keil, Praefat. p. VI-VIII); en outre il remercie Beroal-do, l'éditeur de Tacite, de le lui avoir communiqué. On peut en conclure que le Pline a la même origine que le manuscrit de Tacite dont il est question ci-dessous. Mais, si l'on compare les pages des mss. de Pline et de Tacite de notre planche CXLV, il n'est pas évident que les deux manuscrits soient l'œuvre d'un même copiste, malgré l'autorité considérable de Bandini, Keil et Paoli. Keil met ce manuscrit au premier rang pour les lettres de Pline et le désigne par M. FAC-SIMILÉ : C. Paoli, Collezione fiorentina di fac-simili greci e latini, pl. 39 [fol. 54 : « habebis hanc interim... exul de senatore ». Epist. IV, 10.12]. TACITE PLANCHE CXLV 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne, LXVIII, 1, fol. 31 v° (Tacite, Annales, I, 81-II, 1 : « descripsit... ad nova imperia »). Écriture du IXe siècle. Volume de 137 feuillets (mes. 0m,24 sur0m,19). Les dix-sept cahiers dont il est formé portent une double signature, de I à XVII et de XVIII à XXXIV, ce qui confirme l'opinion qu'autrefois il était relié à la suite du manuscrit de Pline reproduit en face. Il contient les livres I-IV et VI des Annales. C'est le manuscrit trouvé en Allemagne, offert au pape Léon X et publié à Rome en 1515 par les soins de Philippe Beroaldo le jeune. L'opinion la plus accréditée, d'après laquelle il provient de Corvey, sur le Weser, repose sur le témoignage de Beatus Rhenanus, éditeur de Tacite en 1533, et sur une lettre de Léon X lui-même datée du 1er décembre 1517 (cf. Taciti opera, éd. F. Ritter, 1864, Praef. p. XII). Ritter a produit de spécieux arguments pour établir que le monastère de Fulda est le berceau du même manuscrit. Un Annaliste de Fulda fait un emprunt aux Annales de Tacite en 852, et un moine d'Hersfeld, en 1425, avait fourni à Poggio une liste de manuscrits où se trouvaient « aliqua opera Cornelii Taciti nobis ignota ». Si le volume a été enlevé furtivement de Fulda, Léon X lui-même a pu être induit en erreur. Déjà Mabil-lon (Itin. Italic., p. 167) affirmait, sans en donner les raisons, que le manuscrit des cinq premiers livres des Annales avait été tiré de Fulda. G. Voigt (Wiederbelebung d. class. Alterthums, Dritte Aufl., I, p. 253) soupçonne Poggio d'avoir eu connaissance du même volume et de l'avoir fait venir du monastère de Lubeck, mais cette hypothèse a trouvé peu de créance. Le problème de l'origine du Tacite et du Pline ne sera peut-être jamais résolu. Le monastère de Fulda nous a conservé tant de textes importants, surtout pour l'histoire, qu'on accepterait volontiers l'hypothèse que les Annales et probablement la Germanie de Tacite s'y trouvaient aussi ; mais l'attribution à Corvey reste la plus autorisée. Le nom de Tacite ne figurant nulle part dans les titres du volume, on comprend qu'il ait échappé plus longtemps que d'autres aux recherches des humanistes de la Renaissance. Dans la page reproduite ici, on aperçoit sous le grattage le titre pro cornelio. Parmi les savants qui ont disserté sur ce ms. il faut citer Urlichs (Eos, II, 1866, p. 224); Studemund (Hermes, VIII, 1874, p. 232-233), A. Viertel (Jahrb. f. Philol., CXX1II, 1881, p. 423-426), F. Philippi (Philologus, XLV, 1886, p. 376-380), C. Paoli, op. cit. FAC-SIMILÉS : Mabillon, De re diplomatica, tab. V [Trois lignes du commencement de Ann. XII]. G. Paoli, Collezione fiorentina di fac-simili greci e latini, pl. 2 [fol. 62 : « Ab excessu divi Aug... numera fungentur » Ann. III, c. 1]. P.Hochart, De Vauthenticité des Annales ei des Histoires de Tacite. Ouvrage accompagné de cinq pages des manuscrits de Florence (Paris, Thorin, 1890). [fol. 1 : « Ab excessu divi Aug... ceteri nobilium » Ann. I, c. 1-2]. — TACITE 15 PLANCHE CXLVI Florence. Bibliothèque Laurentienne, LXVIII, 2, fol. 38 (Tacite, Annales, XV, 41-44 : « ortum et... plebi vel circulo »). Écriture dite lombarde du XIe siècle. Volume de 191 feuillets (mes. 0m,34 sur 0m,27) contenant Tacite, Annales XI-XVI et Histoires I-V, puis d'une autre écriture plus fine, Apulée, de Magia, Métamorphoses et Florida. Il porte l'inscription « De XXI banco ex parte occidentis... Conventus S. Marci de Florentia, Ordinis Praedicatorum, de hereditate Nicolai Nicoli Florentini. » Le texte de Tacite finit fol. 103 v°, col. 1 ; la page est restée inachevée. Certaines pages se trouvant déjà effacées et difficiles à lire au XVe siècle, les mêmes mots ont été récrits au-dessus des lignes, sans doute pour aider les copistes, par exemple fol. 46 v°, 47, 100 v°, 101 et 103. L'écriture du manuscrit est celle qu'on employait au couvent du Mont-Cassin au XIe siècle ; on sait en outre que l'abbé Didier qui fut à la tête de ce couvent de 1058 à 1087 fit transcrire un grand nombre de manuscrits, entre autres Cornelium (Mon. Germ. hist. in-fol., t. IX, p. 746); il est donc très probable que le ms. de Florence a été exécuté par l'ordre de Didier. C'est du même que parle Poggio en 1427 quand il écrit à Nicolo Nicoli : « Misisti mihi... Cornelium Tacitum, quod est mihi gratum : at is est litteris longobardis et majori ex parte caducis, quod si scis-sem, liberassem te eo labore », et il préférait alors un exemplaire « litteris antiquis » c'est-à-dire une copie du même manuscrit transcrite en caractères italiens imitant la minuscule carolingienne (cf. Ritter, 1. c, p. XIV). Tous les manuscrits connus des derniers livres des Annales et des Histoires ont été copiés sur celui-ci ou sur des copies du même. Il est nécessairement la base de toutes les éditions. Sur les fautes de ce manuscrit et du précédent voir C. Her-aeus, Studia critica in Mediceos Taciti codices (Marburgi Catto-rum, 1846). Gloses. 1° Contemporaines de la transcription de Tacite : Christiani supplicio affecti tanquam ab his urbs esset incensa. 2° ajoutées à la fin du XIVe et au XVe siècles dans les marges : Inter incendium factum per Senones et per Neronem — lacus Avernus — Nero — lacus Avernus — Pomptina palus — Vulcanus, Ceres, Proserpina, Juno — sellisternia — Nero — quesitissimis — Christiani — Tiberius — Pon-cius Pilatus —Neronis orti. Col. 1 : in ea urbe — non — sicut — ordine — facte domus — promise-rat — completionis urbis — pro — cemento — ad — naves — cemento — fieri jussit — contrarius — erat — ut — ribus (correction) — Col. 2 : ordi-navit— pro — erant domus — urbis — [salubrita]tem — viarum urbis — per Romanos — diis — aperti — a — est — Vulcano deo ignis — dee fru-gum — de quo mari — Junonis — que habebat maritos — deorum — a Nerone — pro — [rumor]e — Christianos — crudelissimis — reos — qui — tune — cultura Christianorum — solum — Christi — Christum — cor-repta — non — Christianis — sunt — in. FAC-SIMILES. Paoli, Collezione fiorentina di manoscritti greci e latini, pl. 14 [fol. 16 : « anquirebant. Contra alii... Domitio patri ». Ann. XIII, c. VI-X]. P. Hochart, De l'authenticité des Annales et des Histoires de Tacite : [ 1° «a Nam Valerium Masiaticum... sententiam et ». Ann. XI, c. 1-4. — 2° « ortum et quo Senones... plebi vel circulo ». Ann. XV, c. 41-44. — 3° « missus vesperascente... in Demetrium ». Ann. XVI, c. 34-35. — 4° « Initium michi operis... non modo casus ». Hist. I, c. 1-4]. PLANCHE CXLVII 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Perizonii Q. 21, fol. 31 (Tacite, Germanie, c. 1-2 : « Germania. . . aspectuque nisi »). Écriture de l'an 1460. Volume de 59 feuillets (mes. 0m,24 sur 0m,17), ex legato viri clariss. Jacobi Perisonii, contenant Tacite, Dial. de Oratoribuset (fol. 31) la Germanie, puis f° 47) Suetonius de viris illustribus. Au fol. 1 v° « Hos libellos Jovianus Pontanus exscripsi nuper adinventos et in lucem relatos ab Enoc Asculano, quanquam satis mendosos. M CCCC LX, martio mense ». L'écriture de Pontano est curieuse en ce qu'elle conserve à la lettre e la forme lombarde. Comparer l'écriture du manuscrit de Tibulle (plus haut, pl. CV). Le manuscrit décrit en détail par Massmann (Germania, etc., p. 7-13), est désigné par P dans les éditions de Massmann et d'Orelli, par A dans celle de Ritter (1864), par B dans celles d'Andresen(1877) et de Schweizer-Sidler (1877). FAC-SIMILE. Germania des C. Cornelius Tacitus, mit den Lesarten sämmtlicher Handschriften... von H. Ferd. Massmann (Quedlinburg u. Leipzig, 1847), Taf. 1 et 2 [Titre et les sept premières lignes du Dialogue : « Saepe ex me ... et patroni, et quod ». — Cinq lignes de la Germanie, c. 21-22 : « et poscendi invicem ... separatæ singulis ». — La planche 2 contient 167 passages d'un mot ou deux]. 16 PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 2° 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne, LXXIII, 20, fol. 45 v°-46 (Tacite, Germanie, c. 1-4 « latus sinus... Item eorum »). Écriture italienne du XVe siècle. Volume de 82 feuillets (mes. 0m,215 sur 0m,15) contenant 1° Apicii Celii Epimeles, de re coquinaria; 2°C. Cornelii Taciti equitis Romani de origine et situ Germanie ; 3° Francisci Aretini elegia; 4° Ad Pium II in Diogenis philosophi epistolas Franc. Aretini prefatio. Décrit par Massmann (1. c. p. 2-3) et nommé F. PLANCHE CXLVIII lo RoME. Bibliothèque du Vatican. Latin 1862, fol. 1 (Tacite, Germanie, c. 1-2 : « Germania. . . vetustatis pluris »). Écriture du XVe siècle. Volume de 48 feuillets de papier (mes. 0m,29 sur 0m,185), portant les anciennes cotes V. 142 et II. 2122, contenant Tacite Germanie (f. 1-13 r°) ; — Suétone, de grammaticis et rhet. (f. 13 v°-23 r°), après les mots de la fin : « redditis abstinuit cibo » note marginale à l'encre rouge : « Non repperi ultra in exemplari » ; — Tacite, de oratoribus dialogus (f. 23 v°-43v°). Après le mot final « discessimus » la note : Ego tantum repperi et meliusculum feci. Corneli Taciti de oratoribus explicit feliciter. Au fol. 39 v° après « ad veros judices ventum » un blanc de quatre lignes et demie avec la note marginale : « Hic desunt sex pagelle ». Ce manuscrit est désigné par B dans l'édition de Ritter, par A dans celles de Schweizer-Sidler (1877), Andresen (1877), Alf. Holder (1878), par V dans l'édition du Dialogue par Gœlzer (1887). 2° Rome. Bibliothèque du Vatican. Latin 3429, fol. 1 (Tacite, Agricola, c. 1-2 : « Clarorum. . . in liber[tate] »). Manuscrit de 16 feuillets de papier dont les deux derniers blancs (mes. 0m,275 sur 0m,19) contenant l'Agricola et le dialogue de Oratoribus reliés à la suite de l'édition de Spire. Fulvio Orsini, possesseur de ce manuscrit (cf. P. de Nolhac, La Bibliothèque de F. Orsini, p. 203) a inscrit en tête : « Cor-nelio Tacito délia vita d'Agricola, scritto di mano di Pomponio Laeto, ligato dietro al Tacito stampato. Ful. Urs. ». Pomponius Laetus a probablement copié ce traité du temps du pape Paul II, entre 1464 et 1471. C'est le ms. nommé T par Ritter et Wex dans l'Agricola, C dans le Dialogue; A par Urlichs (éd. Agric, Wirceburgi, 1875) et Andresen (éd. Agric, Berol. 1880). PÉTRONE PLANCHE CXLIX 1° Berne. Bibliothèque de la Ville, n° 357, fol. 34 v° (Pétrone, c. 1, éd. Bücheler, p. 3, 1-6, 2 : « Num alio genere... nihil prius »). Écriture de la fin du IXe siècle. Volume de 42 feuillets (mes. 0m,24 sur 0m,225), formé des cahiers 14-17 et 8-9 d'un manuscrit dont on retrouve les cahiers 2-4 et 6-7 dans le Bern. 337 et les cahiers 18-23 dans le Bern. 330. Décrit en détail par H. Usener, Eine Handschrift Peter Daniels (Rhein. Mus., XXII, 1867, p. 413-421), ce manuscrit que Pierre Pithou désigne sous le nom d'Allissiodurensis conte-nait divers extraits de Macrobe, Pline l'ancien, Nonius Marcellus, Discours tirés du Catilina et du Jugurtha de Salluste, Priscien, Pétrone, Cassiodore, Beda, Caper, Terentianus Scaurus, Agroetius, etc. (cf. Catalogus cod. Ber-nensium, ed. Hagen, 1875). Quand Heiric envoyait à Charles le Chauve, vers 876, la vie de Saint Germain d'Auxerre (Acta Sanctorum, Julii 31 ; p. 232 sqq.), il connaissait au moins, comme l'a remarqué Bücheler (p. XI), le poème de Pétrone sur la guerre civile. Rien ne nous empêche de conjecturer que le manuscrit décrit ci-dessus ne soit celui qu'ait connu le moine Heiric. P. Pithou s'en est servi pour l'édition de Pétrone publiée en 1577 à Paris chez Mamert Patisson (cf. Bücheler, Petronii Arbi-tri satirarum reliquiae, Berolini, 1862, p. XVIII). Il a été décrit sous le nom de « Fragment Br » par Charles Beck, The manuscripts of the Satyricon of Petronius Arbiter described and collated (Cambridge, Mass., 1863, in-4°), p. 25; c'est le plus ancien et c'était le plus important de tous les manuscrits de Pétrone connus avant la découverte du manuscrit de Trau. Bücheler en donne les variantes sous la lettre B. Leyde. Bibliothèque de l'Université, Vossianus Q. 30, fol. 57 (Pétrone, c. 25-26, éd. Bücheler, p. 26, 11-28, 4; puis c 55, p. 62,19-64,16; enfin c. 80, p. 95, 3-10 : « nuptias fecerunt... dissimulata perit »). Écriture de la fin du IXe siècle. Volume de 58 feuillets dont les 56 premiers, copiés au commencement du XIIe siècle, contiennent Plaute, Aululaire mutilée, Captifs, Curculio, Casina, Cistellaria et le commencement de l'Epidicus (désigné par V dans l'édition de la Casina, par Schoell, p. xx et suiv.). Cf. Speijer, Mnemosyne, 1888, p. 124 sqq. — C'est un ancien Petavianus. Les deux feuillets relatifs à Pétrone proviennent du même manuscrit d'Auxerre, comme l'a reconnu Théodore Mommsen (cf. éd. Bücheler, p. XVIII). Il manque encore les feuillets 5 et 6 du quaternion VIII, qui contenaient « nec diu tamen... fugis et times puellas ». PLANCHE CL 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8049, fol. 21 (Pétrone, c. 113, éd. Bücheler, p. 142, 4-14 : « crucem. Risu... crinibus » et c. 118-119, p. 150, 18 sqq. Vers 1-20 et 27-46 « Multos, inquid Eumolpus... rapuisse Catoni »). Écriture du XIIe siècle. Volume de 45 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,20), ancien Colbertinus 1781, contenant 1° Perse (voy. ci-dessus pl. CXXIV) ; 2° (ms. différent) la fin du livre II de Cicéron de Divinatione, et immédiatement après (fol. 17 v°) Petronii Arbitri satirarum liber incipit. (Fol. 25) Explicit Petronius, incipit egloga Calpurnii. Nundum solis equos. 3° Proverbia Senecae (saec. XII). Désigné par P dans l'édition de Bücheler, par a dans Beck, op. cit. p. 5, ce manuscrit présente les mêmes variantes que le Bituricus consulté par Pithou. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 7989, p. 217 (Pétrone, c. 54-56, éd. Bücheler, p. 62, 14 sqq. : « automatum aliquod exiret... Jam etiam philosophos »). Écriture du XVe siècle. Volume de 119 feuillets de papier (mes. 0m,28 sur 0m,205) contenant 1° Tibulle; 2° (p. 44) Properce [cf. Plessis, Études critiques sur Properce, p. 26]; 3° (p. 132) Catulle, précédé des vers : « Ad patriam venio... clausa papirus erat ». A la fin, tout au bas de la p. 179, la note « 1423 di 20 novemb. per c... epistole 6 e vers. 220 » ; 4° (p. 180) Saphos Lesbia : « Ecquid ubi aspecta est » ; 5° (p. 185) Petronii Arbitri satyri fragmenta ex libro quintode-cimo et sextodecimo : « Cum alio genere furiarum »; à la p. 206 commence a Venerat jam tercius dies »; à la p. 229, après « ex incendio fugimus » et un espace blanc, le Moretum; — enfin (p. 233) on a ajouté vers la fin du XVe siècle « Claudiani poetae de Phonice carmen ». — Sur le feuillet de garde final, en parchemin, les vers suivants : « Ad Leonem Ebreum : Omnia deposui, superest hec sola lacerna, Quæ rogo scit (leg. sit) cure nunc tibi, blande Leo, Non ut conserves, charies ne devoret illam, sed pocius pestis ne tua fenus edat. » Cela semble établir que Léon Hébreu, au XVIe siècle, a possédé ce manuscrit. — Sur la p. 1, l'inscription : « Questo libro sia di mi Polatonio Cipico ». C'est le Codex Traguriensis, trouvé à Trau en Dalmatie, nommé H par Bücheler dans la partie qui lui est particulière (Repas de Trimalchion) et A dans les autres parties, décrit aussi dans Beck, op. cit. p. 2-5. Giovanni Lucio (Memorie istoriche di Tragurio, Venetia, 1674, p. 531 sq.) a raconté la découverte de ce volume faite, parmi les manuscrits de Nicolò Cippico, par Marino Stalileo à son retour de l'Université de Padoue; comment, partant lui-même pour l'Italie en 1654, il communiqua la découverte du Repas de Tri- malchion aux savants de Padoue et de Rome, et comment fut exécutée la première édition à Padoue (1664), que l'imprimeur voulut absolument corriger à sa guise, au lieu de reproduire exactement la copie du manuscrit. Christophe Wagenseil et Adrien de Valois publièrent contre l'authenticité du nouveau fragment des dissertations auxquelles répondit l'abbé Gradi sous le nom de Marino Statileo. (La plupart de ces polémiques sont reproduites dans l'édition de Burmann.) Pour convaincre les incrédules, le manuscrit de Trau fut confié à l'ambassadeur de Venise Antonio Grimani; il était exposé en 1674 dans la maison de Grimaldi. En 1703 il fut acquis à Rome pour la Bibliothèque du roi de France (voy. Delisle, Cab. des mss. I, p. 321), au prix de 133 livres. Les vers « Luxurie ritu... nebula lune », conservés dans deux extraits différents, se trouvent copiés deux fois dans le manuscrit, comme un moderne l'a noté en marge. Mâcon, Protat frères, imprimeurs. MARTIAL — LUCAIN 47 MARTIAL PLANCHE CLI 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8067, fol. 20 v° (Martial, Epigr. III, 98-IV, 5, 2 : « Ad Labellum... Fabiane petis »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 89 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,235) ayant appartenu à Claude Dupuy, puis coté Regius 5624. D'après l'écriture il ne serait pas impossible qu'il répondit au n° 218 de l'ancien catalogue du monastère de Corbie publié par L. Delisle (Cab. des mss., II, 427 sqq.). En général les titres de livres sont écrits en belle onciale et ceux des épigrammes en capitale ; dans quelques titres l'onciale et la capitale sont mélangées. Après le dernier vers : « Cristataeque sonant undique lucis aves » le titre VALERI MARTIA- LIS APOPHORETA EXPLICIT. Désigné par X dans les éditions de Schneidewin (Grimmae, 1842) et de Friedlaender (Leipzig, Hirzel, 1886), ce manuscrit semble avoir été copié sur un exemplaire en capitale dans lequel les mots n'étaient pas séparés ; la confusion fréquente de e avec i, de c avec g s'explique ainsi tout naturellement. 2°° Londres. British Museum. Arundelianus 136, fol. 36 (Martial, Epigr. III, 99, 4-IV, 4, 2 : « Non liceat... Albularum »). Écriture du XVe siècle. Volume de 141 feuillets de papier (mes. 0m,29 sur 0m,205) portant l'ancienne inscription « Soc. Reg. Lond., ex dono Henr. Howard Norfolciensis ». Martial commence (f. 2) avec le titre : «Epigrammaton M. Valerii Julii Martialis Li. I incipit. Ego Torquatus Genadius emendavi feliciter, qui reflorui, lege feliciter. » Cette souscription se trouve encore à divers endroits, à la fin du livre I, du livre III (fol. 36) où on lit « Constantinœ fæliciter florens » ; à la fin du livre VIII (fol. 76 v° : « Ego Torq. Gennadius em. Lege feliciter mi Torane » ; après le livre X (fol. 100 v°) « feliciter florens », après le livre XII (fol. 123) : « Ego Torq. Gennadius florens » ; au commencement du livre XIII : « Torquatus in foro divi Augusti » ; enfin fol. 138 v°) : « Epigr. lib. XIV explicit et ultimus. Emendavi ego Torquatus Gennadius fæliciter cum tuis Genadi vatibus reflorui » (Cette souscription se retrouve en partie dans deux autres mss. du XVe siècle, le Palatinus 1696 et le Laurentianus XXXV, 38). Ce manuscrit, nommé Q dans les éditions, est l'Arondel- lianus de Gronovius, « parum notus » dit Schneidewin, « nunc perditus » ajoute J. Flach, Martialis epigram. lib. I (Tubingae, 1881), p. xx. Le ms. de la bibliothèque Norfolk dont parle Schneidewin (p. LXXXII) ne peut être un autre que celui-ci. Gronovius disait de lui (Elench. Antidiatrib., p. 213, Hand) : « ms. Pirckhaimeri quondam, nunc illustrissimi comitis Aron- delliani ; cujus denuo inspiciendi copiam fecit mihi v. cl. Fran- ciscus Junius ». Burmann désigne le même par les termes : « Noricus, Pirkhaimeri, Arondellianus ». C'est à L. Friedlaender que revient le mérite de l'avoir reconnu et d'en avoir donné une exacte description (I, p. 79 sq.) ainsi que les variantes relevées par Onions, Goodwin et Lindsay. Dans une note marginale en face XIII, 3 : « In senatu Vincentii et Frangitii cc. xv. Febr. » Friedlaender croit reconnaître les consulats de Vincentius et de Fravitta(an 401 de notre ère), de sorte que le Gennadius reviseur de Martial pourrait être le fils de l'orateur Gennadius mentionné dans la chronique de saint Jérôme en 353. Gloses : exhibere ludos ubi jugulati sunt homines — deprimit versus libri exacti quasi digni aquis et delebiles —Ida duplex, Frigia et Dictea, sed in Dictea natus est Juppiter — Albanus primus festum instituit ubi Pallas coleretur,et princeps coronatus et bene vestitus interesset —plurima corona querna— [qui]nquetriis Minerva [co]lebat[ur], ubi quisque[quer]cus manu tenebat — ludi qui in campo Martio XXX anno innovabantur — pugnam navalem — omnes erant candidati preter Ortatium — Domitianus in Germania contra Batavos gessit bellum, ubi plures nives sunt quas solitus fuit lassare et perferre et nives in eo lassarentur — ursam minorem que est in septentrione — filius Domiciani nuper puer mortuus — Albule aque in agro Tiburtino sulphureæ, ut est : Hic ubi sulphureis Albula fumat aquis. PLANCHE CLII 1° Rome. Bibliothèque du Vatican. Latin 3294, fol. 84 v° (Martial, Epigr. XII, 17,5-24, 1 : « Ebria Setino... uteris emptis. » — Au bas, ajoutées au XVe siècle, les épigr. 11 et 15 du livre XII). Écriture du Xe siècle. Volume de 99 feuillets (mes. 0,225 sur 0,19), portant les marques suivantes d'anciens possesseurs : « Thadaei Ugoleti Parmensis » et « Martiale antichissimo di 800 o 900 anni, della forma che è il Cesare delia Vaticana, in pergamena in-4°. Ful.Urs.» Les fos 3-4 contiennent le Liber spectaculorum ajouté au XV° siècle. Cf. P. de Nolhac, La bibliothèque de F. Orsini, p. 231. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS C'est sans doute de ce manuscrit que parle Politien, Miscellan. cap. XXIII : « in altero tum quidem cum legebamus Francisci Saxetti Florentini negociatoris, nunc autem Taddaei Ugoleti Parmensis ». Heinsius le désigne par Vaticanus antiquissimus, Schneidewin (Proleg., p. XCIV) par V 4 ou simplement V ; Friedlaender par V. 2° LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q. 36, fol. 107 (Martial, Epigr., I, 57, 63, 65, 70, 79, 91, 112; II, 3, 7, 8, 20 24 (v. 7-8), 31, 36, 42, 45 : « Ad Flaccum. Qualem, Flacce, velim,.. Gallus eras »). Ecriture du IXe siècle Volume de 150 feuillets (mes. 0m,23 sur 0m,18) contenant une sorte d'Anthologie latine, analogue au codex Thuaneus (cf. pl. XIV). Outre les fables d'Avianus et des pièces publiées dans les diverses éditions de l'Anthologie, des vers de Saint-Avit, des extraits de grammairiens, il a conservé (fol. 99-108) une Excerptio de libris Martialis epigrammaton (en tout 272 épigrammes dont 268 tirées des livres I-XIV et 4 des Spectacula). Ce manuscrit est désigné sous le nom de R par Schneidewin (l.e., p. 680) et Friedlaender (I, p. 7), de V par Riese (Anthol., p. XXXVIII) et Baehrens (Poet. lat. min., IV, p. 11). LUCAIN PLANCHE CLIII 1° Vienne. Bibliothèque impériale. Latin 16, fol. 35 v°-30. 1° Lucain, V, 55-61 : « Dejotarum... accipis ensem ». Ecriture capitale du IVe siècle (?) 2° S. Augustin, De div. quæst. ad Simplicium, II, 3 : « etsi potest utrum... non datur. » S. Jérôme, Epist. 146 (Migne, XXII, 1192): « Legimus... sacerdotii. » S. Augustin, De hære-sibus, c. 69-70 : « nec in ipsis hereticis... Geminos in humeris. » Écriture irlandaise du VIII ou IXe siècle. Volume de 160 feuillets (mes. 0m,19 sur 0m,175) portant l'inscription Sancti Columbani de Bobio. 11 fournit aussi le texte d'un certain nombre de grammairiens latins (Probus, Sacerdos, Sergius, Charisius abrégé, Maximus Victorinus, etc.), a servi de base à la publication de Eichenfeld et Endlicher, Analecta grammatica (Vindob. 1836-37, 4°) et a été examiné de nouveau pour l'édition des Grammatici latini de Keil (cf. t. IV, praef. p. VII sqq.) Pour copier à Bobbio ce volume, dont une partie est conservée à Naples (IV. A. 8), on a employé divers feuillets de Lucain en capitale, de Pelagonius, des Actes des Apôtres et de Dioscoride en onciale1. Le manuscrit de Lucain était de très grand format, quatre fois plus grand que le manuscrit actuel ; chaque page contenait quinze vers avec de larges marges destinées peut-être à recevoir des gloses. Les lettres capitales ont à peu près les mêmes dimensions que dans le manuscrit fragmentaire de Virgile (plus haut, pl. LXIII), auquel Pertz avait donné le nom (D'Augusteus. La première lettre de chaque page est beaucoup plus grande que les autres initiales. Les feuillets relatifs à Lucain ont été étudiés par Eichenfeld, Wiener Jahrbuch, XXVI, 1826, Supplem. p. 14 sqq.; Detlefsen, Philologus, XIII, 1858, p. 313-357 et XXVI, 1867, p. 173-184 ; Steinhart, De Lucani schedis rescriptis Vindobonensibus (Progr. gymn. von Salzwedel), Magdeburg, 1860, 22 p. 4°; désignés par N dans l'édition de C. Hosius, Lips. Teubner, 1892, par Pv ou Pn, suivant qu'il s'agit d'un feuillet de Vienne ou de Naples, dans l'édition de C. M. Francken, Lugd. Bat., Sijthoff, t. I, 1896. Les seules parties de Lucain conservées sont V, 31-91 ; 152-21 \ ; 272-301 ; VI, 215-274; 305-334, auxquelles il faut ajouter des fragments du même volume conservés dans le manuscrit de Naples contenant V, 331-390 ; 631-660; VI, 153-178 ; 395-424; 545-576 ; 667-698, moins quelques vers omis. FAC-SIMILÉ : Philologus, t. XV, p. 537 [calque de 3 lignes]. 2° Rome. Bibliothèque du Vatican. Palatinus 24, fol. 11. 1° Lucain VII, 478-497 : « Extremique... per hostem. » Écriture capitale du IVe siècle (?) 1. De même pour copier le Vindobonensis 17, de la même date et de la même écriture (il contient Probus et autres grammairiens), on a sacrifié des feuillets d'une vieille version latine de la Bible en onciale. Voir Eichenfeld et Endlicher, p. VII-IX et le fac-similé des quatre lignes qui accompagne leur publication. II, 5. 18 PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 2° Biblia, Tobias V, 8-20 : « frequenter ambulabi et mansi apud Gabelum... filium meum. » Écriture onciale du VIIe siècle. Volume de 176 feuillets mes. 0m,15 sur Om,11 (cf. plus haut, pl. XXXII, 2°) dont les divers fragments ont été étudiés par Niebuhr, Ciceronis orationum fragmenta, Romae, 1820. Il ne reste de Lucain que VI, 21-61 ; 228-267 ; VII, 458-537. Étudié par Detlefsen dans les articles cités ci-dessus et surtout dans Philologus XV, 1860, p. 526-538 (Der römische Palimpsest); par Francken, Mnemosyne, 1894, p. 47-54 (De Lucani rescripto Romano). Ses leçons sont désignées par P dans l'édition de Hosius et par Pr dans celle de Francken. La petite écriture capitale employée pour le texte de Lucain ressemble beaucoup à celle du Bembinus de Térence (plus haut, pl. VI). FAC-SIMILÉS: Niebuhr, op. cit. [quelques lignes]. Mnemosyne, 1894, p. 47 [fol. 12 v° : Lucain VI, 228-247.] PLANCHE CLIV 1° Paris. Bibliothèque nationale. Nouv. acq. lat. 1626, fol. 115. (Lucain, VIII, 852-IX, 5: « Ibit et imbrifera... axibus aer »). Écriture du IXe siècle. Volume de 145 feuillets (mes. 0m,27 sur 0m,19), vendu par Libri à Lord Ashburnham et acquis en 1887 parla Bibl. Nationale. Cf. Delisle, Catal. des mss. des fonds Libri et Barrois, p. 93 ; Francken, Mnemosyne, 1891, p. 19. Les deux derniers feuillets contenant X, 476-646 ont été refaits au XIIe siècle. Ce manuscrit semble un des meilleurs qui nous aient conservé le texte de Lucain. Il est désigné par A ou Ashburnhamensis dans les éditions de Paul Lejay (M. Annaei Lucani liber primus ; Paris, Klincksieck, 1894) et de C. M. Francken (Pharsalia, vol. I, p. x). Des variantes ont été mises en marge, précédées du signe al(iter) ou vel, par le copiste lui-même ou un reviseur contemporain. Le même fait se trouve dans le César de Paris, qui provient de Fleury-sur-Loire (cf. planche XLVI). FAC-SIMILÉ : M. Annaei Lucani Pharsalia, cum commentario critico edidit C. M. Francken. Adjecta sunt specimina phototypica Ashburnhamensis, Montepessulani, Vossiani primi. Vol. I, continens libros I-V. Lugduni-Batav., A. W. Sijthoff, 1896 [Phototypie du fol. contenant IV, 786-813]. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 10314, fol. 1 v° (Lucain, I, 30-59 : « Non tu, Pyrre ferox... Caesare nubes »). Écriture du IX siècle. Volume de 139 feuillets (mes. 0, 265 sur 0, 18), autrefois Supplément latin 1671.. L'inscription mise en tête : Q... Continet Lucanum poetam scilicet) X librosejus, et la note encore visible au bas du fol. 139 : Codex sancti Wilbrordi (cf. plus haut pl. LUI, Salluste) prouvent qu'il a appartenu à l'abbaye d'Epternach. La variété des caractéres employés pour la transcription, l'écriture tantôt serrée, tantôt espacée à la fin des cahiers, montre que le manuscrit est l'œuvre de divers copistes dont on a peut-être les noms (suivant une conjecture de P. Lejay) en marge du f° 71 v° : Wido, Oraldus, Fulclint, Eeermarus, Madaloldus. Désigné par Z dans l'édition du premier livre de Lucain par P. Lejay (p. LXXXII). Gloses : dii — si Regnet NeRo — scil. eris — o — crudelis -stragibus -princeps — sed bellum civile — Africanus, Hannibal — genti- scil. bellum civile — ceterarum gentium — profunda — impressa manent -cicatrices — Hic dolose adulatur Neroni — nascituro, regnaturo — nisi per hec vulnera — rationem — quantitatis adverbium, vel precio- scil. etiam- proprio — quia nisi a Jove fulminati essent, deos e celo traherent — ut regnet Nero — locus ubi Cesar Pompeium vicit — Africani — gaudeant — Roma-norum — dii — extrema, id est pessirna — accedat — quia exercitus Romanorum obsessus ab hostibus fame periit — ut Nero imperet — accedant — hironice dicit — eo — o Nero — id est ad tuum honorem — vitæ termino — finita — bene serus, ut diu regnet in terris — excelsi — aula — solis — sicut Phebus — te solis currum gubernante — mobili — delectet — locus dabitur — scil. sit — id est in tua potestate — phisice naturam pro Jove posuit — cui elementi dominari velis — in qua parte — scil. tibi — celi — septentrionali — solium — polo — contra positi — ubi calida pro-vincia est — inclinatur — ubi — hic ostendit eum strabum fuisse — tortis oculis — quia unam tibiam alteram longiorem habuit — dicitur enim Nero obeso corpore fuisse — pondus celi equaliter divisi — modo ostendit her-niosum fuisse illum — ut de proximo civibus feras a[u]xilium et urbi — alludit ad calviciem — serena — tibi — quin videas Romam, id est ut placidus sis — occulte autem dicit. PLANCHE CLV 1° Montpellier. Bibliothèque de l'École de Médecine, ms. 362, foL. 231 (Lucain, VIII, 866-ix, 14 : « Ardua marmorea... ludibria trunci »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 267 feuillets (mes. 0m,20 sur Om,16 contenant, sous la même reliure, deux manuscrits différents, copiés tous deux au IXe siècle, le premier les poésies de Sedulius et de Juvencus, le second Lucain. — Le texte du Lucain commence au f° 94, précédé de neuf lignes qui sont la fin de l'argument en prose du livre I : « vocare exercitumque qui per civitates Galliae hibernabat... bellorum civilium eventus » Un correcteur du XIIe siècle a comblé un blanc laissé à la fin d'un cahier (f° 141 v°) par le commencement d'une Vie de Lucain : « Lucanus fuit Cordubensis. Cordobo civitas est... sed postea occisus est » (voir Catal. des mss. des Bibliothèques des départements, in-4°, t. I, p. 431) , il a rétabli les vers VII, 489-492, laissés en blanc par le premier copiste (f. 203 v°), en indiquant que le vers 492 devait être placé entre les vers 484 et 485 ; copié entièrement le f° 204 contenant VII, 493-516 et les trois premières lignes du f. 204 v° (VII, 517-519); copié (f° 205) onze vers, VII, 541-551. En marge sont souvent les signes .f. ou (q ou r. Ce manuscrit qui provient de l'Oratoire de Troyes, fonds de Pithou, n'a pas servi aux éditeurs modernes de Lucain. Seul Weber en a fait connaître quatre gloses (sous la rubrique MPA) dans son édition des scoliastes de Lucain (Lips., 1833). Les arguments en prose se trouvent en tête des livres I, II, V, VI et VII. 2° SAINT-GALL. Bibliothèque abbatiale. Ms. 863, pag. 5 (Lucain, I, 22-52 : « Totum sub Latias... ponere mundi »). Écriture du commencement du XI° siècle. Volume de 170 pages ou 135 feuillets (mes. 0m,225 sur 0m,165) contenant le texte de Lucain accompagné de gloses abondantes jusqu'à la p. 21. Le premier vers de chaque livre est en lettres onciales. Ce manuscrit n'a pas été étudié par les éditeurs de Lucain. Gloses : Loquitur de bello, quasi non sit actum et, quod ita loquitur modo quasi actum sit, modo quasi non, hoc ideo ut tanto perfectius singula possit describere. — (Marge gauche) Quia hoc sanguine posset acquiri totus mundus, ideo verte in alios manus. Si autem inevitabile est quin fiat civile bellum, devictis aliis, o Roma, in te verte manus. — Sedent vulnera tunc cum plus penetrate nequeunt et cum ad vitalia perveniunt ; vulnera dico civilis dextre ; revera civilis, quia non hostilis, quod probat, quia nec Pirrus nec animal (corr. en Hannimal ; leg. Hannibal) qui precipue infestabant Romam, non solum illi duo, sed etiam nullus hostis tantum potuit destruere quia in tantum est destructa quod p[endent] m[enia]. — Et his omnibus malis accedat hoc malum nobis Romanis quod Julius Cesar ultimum fecit in undam (leg. Mundam) ubi interfecit Sextum Publium et Gneum fratrem ejus fugavit in Siciliam, ubi exercuit piraticam (cum) cum servulis Rom[anis], — Ideo dico « multum d[ebet] R[oma] c[ivilibus] a[rmis] », propter te, quia tu tandem deus eris, hoc est quod dicit quia « excipiet te r[egia] c[eli] g[au-dente] p[olo] » — Quasi non dolet quod te sufferendus est polus sed potius gaudet. — Notando vitia corporis ejus, omnes partes celi aufert sibi, quia fuit vir muliere corruptior. (Marge droite) Dum tantum sis aucta quod ultra non possit (corr. en pos-sis) augmentari, et cum miseris totum orbem sub l[atias] l[eges] in te ver[te] m[anus], ego dico ut tunc hoc facias, at hoc non facis quia nunc se(n)dent al[ta] vul[nera] ; sed post factum inutile erît consilium, facta enim sunt que consilio disuaderi potuerunt. — Nulli contigit in tantum destruere Romam sicuti nunc est destructa, nam in tantum est destructa quod menia p[en-dent]. — Adulatur Neroni, quasi dicat : hec mala non graviter feremus, ita dico si non v[iam], id est si hec parabant sibi accessum ad regnum quod fecerunt, quia si aliquis bonus viveret, nunquam permotus in regnum rsset. — Ostendit per simile, quia iste magnus magna via debuit parari, sicut eterna regna parantur Dis magno ; et illud ostendit ubi dicit : celumque s[uo, etc]. Et propter dicta scelera enumerat alia et ita loquitur de preteritis, quasi futura essent ; ita enim soient poetæ loqui. Eadem Pharsalia a Pharsalo rege etiam dicitur Emathia, ab Ematuro rege, Thessala a Thes-salio rege. — In Mutina obsessus est Brutus ab Antonio, post autem Cesar Aug(ustus) Antonium obsedit Perusie, et per famen ad deditionem com-pulit. — Quamvis superiora conquerendo edixeri[m], tamen majus Rome prestitum est, quia ipsa ex civili bello detrimenti sit passa. Plus enim confert Neronis virtus quam civile bellum ex amissione civium damna intulisset. Merito referimus grates quod hec res ita acta est quod talis es hic quod futurus Deus es, et hoc est quod dicit : «Te excip[iet] r[egia] c[aeli] st[atione]. Statio est specula in qua aliquis speculatur ; ita debet esse rector in illa specula proeminentia virtutum ut his speculetur supra subditos suos. (Entre les lignes) id est imperium — modo desiste quia — quia habitatores desunt — adhuc manens firma — ita dico : nullo, quod rarus — nobilibus — spinis — quod est — hoc ideo quia — que facilia sunt ad arandum, scilicet fe[r]tilia — rex Epirotarum qui multum infestavit eos — qui simpliciter inter alios penam Romanis intulit — pene vitus — dispositio Deorum — vel alio modo continuatur, Nos conquerimur, sed non debemus, quia si fata quod dico non invenerunt, etc., nihil conquerimus — accessum regis — et hoc non tantum sicum labore quia etiam novi cum lab. — cum hoc sit — de illatis malis, sed potius quod pater occidit filium — minora — majora - recompensatione Neronis — Romano sanguine- ut Nero sit rex noster — Affricani Jugurtha et Hannibal quem Scipio interfecit — civitas Hispanie — scilicet malis accedat quod Augustus Cesar fecit in M. Antonino, que obsedit in Mutina LUCAIN 19 C. — et hoc damnum quod inmerse sunt carine Romanorum ubi Augustus pugnavit cum Cleopatra — palus ipsa — Actia (leg. Aetna) mons — et hoc malum, quod Augustus fecit per Agrippam, quando Quintu[m] Pompeium interfecit — scil. premia — o Nero, ad tuum honorem — hoc bellum — cursu vite — i.e.velis petere — quod scil. facias- quando vis — i.e. celesti multitudine — et tunc a te vivet-Jovis imperium — juvat — serum te — tellurem dico, ut quando filius solis exhorbitato curru — potestatis — creatura, quia se subditam tibi prebet — combussit mundum — tu velis regnum, id est te, quia regnum in te est — vel aulam celi. PLANCHE CLVI Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8040, fol. 8 (Lucain, I, 413-447 : « Destituatque ferens... belloque peremptas »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 154 feuillets (mes. 0m,305 sur 0m,185) autrefois Colbertinus 1314, puis Regius 5633.4 ; contenant Lucain avec gloses qui ne s'étendent pas au delà du f° 14, puis (f° 136) Vita Lucani : « Marcus Anneus Lucanus Cordobensis... sed et inepte quoque. » Les vers : Corduba me genuit — (f° 137) les 5 premiers liv. de l'Achilléide de Stace avec gloses aux premiers feuillets-finit cetera mater (f° 152), enfin (f. 153 v° et 154 col. 1) le Moretum sur 2 col. — L'inscription qui se lit fol. 7 v°-8 et 113 v°.-114 : Hune librum contulit Girardus monachus Patri Benedicto semble établir que ce volume a appartenu à l'abbaye de Fleury-sur-Loire (cf. Delisle, Cabinet des mss., II, 365). Désigné par R dans l'édition de P. Lejay, ce manuscrit a été revisé par un correcteur qui a ajouté certains vers. Dans notre planche on voit au bas ajoutés de cette manière les vers 436-439 que les critiques modernes n'attribuent plus à Lucain. Guyet mentionne une tradition d'après laquelle Marbode en serait l'auteur. Mais si le moine Girardus pouvait être identifié avec le Giraldus, auteur de divers poèmes (Hist. Littéraire, VI, 438; VII, 183-184; Delisle, Mémoires de la Soc. arch. de l'Orléanais, II, 1853, p. 274), on n'aurait pas besoin de chercher ailleurs l'inventeur des vers interpolés dans Lucain. Gloses: Redire faciat — id est luna que secunda est a sole — Confunditur ingens Oceanus, quia cum augmento lunæ crescit et decrescit — dee maris ; genitivus, grecus mos — vel [estu]at — inaccessum — i.e. usque — vel ducat- ophifici — commovet — i.e. ratio — sicut Dii — scil. latere — civitas Gallie — scil. miles Romanus — fluvius Aquitaine — receptum — fluvius Tarbellice civitatis — miles Romanus — populus Galliæ — populus gaudet - scil. gaudent - Populi qui longam armaturam et longas hastas habent, et per hoc ostendit hommes esse longos — scil. et gaudet — populus — Galliæ populus, quia remiges optimi jaculatores sunt — scil. amoto milite — quia in illa regione precipue equi domantur — doctus — inventor — civitas Galliæ ubi covinni genus vehiculi inventum est, sicut esseda et birotum, a qua pars Gallie Belgiga dicitur — scil. gaudent — Romani — scil. esse — genere — Trojano — scil. gaudet populus — macu-latus — Cota consul fuit et legatus Cesaris quem interfecerunt Nervii — Varnacenses populi qui in Reni insula habitant — i.e. Batavenses — scil. gaudent — ubique subaudiendum est : Gaudent amoto milite - i.e. tubis incitantur- ad bellum — ubi — fluvius — vel (per)agrat — suo — ubi — fluvius — velociter — fluvius Galliæ qui et Segonna — in Alpibus — propter nivem — Gebennas cluse Burgundionum sunt quas inter se Gallos habent — sc. es — a te — o (marque du vocatif) — Trevir, i.e. populus Treveris — tu letatus es — Gallie anteposite — Omni Galliæ Comate pre-latus es — scil. gaudent illi — colitur — humano — Mercurius linga Gallo-rum Teutates dicitur qui humano sanguine apud illos colebatur. Mars apud illos Estis dicitur — Taranis non mitior ara Dianæ, quia Diana humano sanguine letabatur, denique in Scithia apud Tauricam regionem humano cruore colebatur , cui erat sacerdos Ephigenia filia Agamemnonis — i.e. Jupiter- que in Scithia colitur — se. quam — in bello peremptas. PLANCHE CLVII 1° LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q. 51, fol. 40 (Lucain, III, 490-514 : « Mœnia nunc. . . comitata carinam »). Ecriture allemande du Xe siècle. Volume de 163 feuillets (mes. 0m,26 sur 0m,18) contenant Lucain, puis deux pages d'un glossaire latin-allemand. Voir la description de G. Stein-hart, De emendatione Lucani, Bonnae, 1854, 8° et C. M. Francken (Mnemo-syme 1888, p. 392 et Lucan. ed., p. XVII). Heinsius, après avoir examiné plus de vingt manuscrits de Lucain, déclarait celui-ci le meilleur de tous : « Adeo nullum praestantis notae praeter hunc unum offendi » Il est nommé Vossianus primus par Oudendorp qui ajoute : « praestantior cre-ditur esse nullus », désigné par V dans les éditions de C. Hosius, Lejay et Francken. Les gloses de ce ms. ont été publiées en partie dans les éditions d'Oudendorp et de Weber. Pour celles en vieil-haut-allemand, voir E. Steimeyer, Die althochdeutschen Glossen, II, p. 355. FAC-SIMILÉ : Lucani Pharsalia, éd. Francken [fol. 40, contenant III, 490-514]. Gloses : Quotdam instrumentum — id est saxum subducere saxis. Lapis unus cum evertitur omnes secuntur in casum desuper — desuper — stecon — plutei et vinea — posuit quid sit vinea — zelta — ne sua menia perirent — id est per noctem ; telum flamma fuit, id est flammis pro gladiis utebantur — Rem temporis ad personam transtulit. Virgilius : Nec minus interea sematutinus agebat Æneas. Est autum pulcra figura — muros — fuit telum — Exposuit quid sit vinea, id est ne sua menia perirent — scilicet — ipsa incendia — Ordo : nec lentas ignis agit vires — materia lignorum — saxa que interligna fuerunt — in calcem resoluta sunt saxa — Romanis — Tutela navium in rostris erat, ubi solebant antiqui ex ere formare quædam numina, in quorum tutela navis erat, quorum nominibus vocabatur. Virgilius : Post hos æquo discrimine Pistris Centaurusque. Brutus enim per Rodanum Galliæ fluvium cum multitudine sociorum in mare rates duxerat. Est autem Massilia in littore maris sita. Area junctura trabium ; aream rates vocat ; sunt enim rates proprie junctæ invicem trabes (répété à peu près dans les mômes termes entre les lignes) — Stoechodæ insulæ sunt Masciliensium, sexaginta milium spacio a continente terre (corr. en terra) in fontem Narbonensis provinciæ, qua Rhodanus fluius in mare exit. Dictæ autem gr[æce] Stehechades quasi opere in ordine sint positæ. Singulariter autem Sthoecha, Sthoechados, declinatur. 2° Bruxelles. Bibliothèque royale, manuscrit 5330-5332, fol. 1 v°. Écriture du XIe siècle Volume de 134 feuillets (mes. 0m,244 sur 0m,186) provenant probablement de Gembloux. Il contient : Epitaphium Senecae : « Cura, labor... ossa tibi », Argumentum vel vita Lucani ; Lucani Belli civilis lib. X ; Ausonii versus de Est et non (cf. supra pl. CXXXV), Maximini versus de y littera, Lactantii versus de phœnice. Décrit par Paul Thomas, Catalogue des mss. de classiques latins de la Bibl. royale de Bruxelles (Gand, 1896), p. 21, et par Francken, p. XXII. Ce manuscrit, désigné par G dans les éditions récentes, est fameux par la suscription énigmatique qui précède les livres I, II et III de Lucain : Feliciter Gaio scholastico bono primo Musion, et n'a pas été relevée dans d'autres exemplaires. Otto Jahn (Berichte d. Sachs. Ges., 1851, p. 363) en a rapproché les termes qui sont après le Phormion de Térence dans le ms. de Rome : « Feliciter Calliopio bono scholastico Hrodgarius scri-psit ». L'auteur de cette note semble avoir voulu dire que son bon maître Gaius était le premier des maîtres d'école. En marge, des variantes précédées de « leg. et » ou de « vel ». PLANCHE CLVIII Montpellier. Bibliothèque de l'École de Médecine. Ms. 113, fol. 86 v° (Lucain, VIII, 844-IX, 7 : « Si mihi contingat... virtus »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 108 feuillets (mes. 0m,32 sur 0m,21) provenant d'Autun suivant l'inscription du f° 1 : Liber S. Martini Heduensis. Autrefois Fonds Bouhier C. 24. Écrit par deux copistes dont l'un a fait les livres I-VI ; l'autre les livres VII-X. — Décrit par Guil. Steinhart, De Lucani codice Montepessu-lano (Symbola philologorum Bonnensium in honorem F. Ritschelii collecta, I, Lips., 1864, p. 287-300), Francken (Mnemosyne, 1891, p. 16 et Lucan. ed p. XIII), Lejay (p. LXXXIII). Le Président Bouhier, possesseur de ce manuscrit à Dijon, avait permis à J. Philippe d'Orville d'en faire des extraits pour l'édition de François Oudendorp (1728). Les gloses ont été publiées plus complètement par Herm. Genthe, Scholia vetera in Lucanum, e cod. Montepes. ed., emend.,commentario instruxit (Progr. d. Gymn. z. grauen Kloster, Berol. 1868, 29 p. 4°). Weber le désigne par MPB, Hosius, Lejay et Francken par M. Ce manuscrit, comme les suivants, a conservé la souscription : paulus constantinopolitanus emendavi manu mea solus, LEGENTI vita et praefectura, scriptori vita et fortuna. Suivant une conjecture d'Hermann Usener (Rhein. Mus., 1868, p. 497-507), ce Paulus devrait être identifié avec le Papulus qui avait, en l'an 674 de notre ère, copié un traité de grammaire conservé dans le Paris. 7530. Mais si cette souscription se trouve dans M à la fin des livres I, VIII, IX, X, elle a été ajoutée après la transcription, peut-être d'après un autre manuscrit ; on ne doit donc pas regarder M comme le type de la récension Paulinienne. D'ailleurs, si ce genre de souscription est fort curieux pour l'histoire littéraire, il est à peu près aussi impossible de reconnaître le travail de Paul sur Lucain que celui de Mavortius sur Horace. Ces poètes étaient très répandus et les manuscrits de leurs œuvres souvent confrontés avec des exemplaires d'une source différente. Dans notre planche on voit que le copiste n'avait laissé en tête du livre IX que deux lignes insuffisantes pour la souscription de Paulus et l'Argument. Ce dernier, ajouté en marge, devait être précédé de H. P(one) ou H. S(upple) répondant à la note H. D(eest) placée à la marge. Par malheur presque tous les 20 PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS manuscrits de Bouhier ont été honteusement rognés par le relieur (voy. plus haut, Perse, pl. CXXII). Quant aux vers qui manquent dans M, ils ont fait l'objet d'une dissertation de A. Kindler, De Lucani Pharsaliae versibus qui desunt in Montepessulano et Vossiano altero (Monasterii, 1881,8°.) FAC-SIMILÉ: Lucani Pharsalia, ed. Francken [fol. 41, contenant IV 780-817 ; d'une autre main que notre planche]. PLANCHE CLIX Paris. Bibliothèque nationale. Latin 7502, fol. 198 v° (Lucain, VIII, 838-IX, 13 : « Victoris... sub nocte jaceret »). Écriture du Xe siècle. Volume de 206 feuillets (mes. 0,35 sur 0,27), autrefois Colbertinus 160. Contient Priscien, mutilé en tête et (f. 155) Lucain, jusqu'au vers X, 107 précédé de la Vie conservée dans le Vossianus secundus, et accompagné des Arguments en prose. Les dernières pages sont fort maltraitées. Décrit par P. Lejay (p. lxxxiii) sous la lettre P, ce manuscrit a conservé la souscription de Paul après tous les livres, sauf le neuvième, et encore faut-il observer qu'entre le dernier vers du livre IX et l'argument du livre X : « Seditionem, etc. » le copiste avait laissé un blanc pour cette souscription. C'est donc, comme l'a remarqué P. Lejay, le meilleur représentant de l'exemplaire possédé jadis par ledit Paul. PLANCHE CLX Leyde. Bibliothèque de l'Université, Vossianus F. 63, fol. 89 (Lucain, VII, 868-VIII, 9 : « Si non prima nefas... scit sanguinis esse »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 129 feuillets (mes. 0,305 sur 0,195) contenant, outre le poème, une Vie de Lucain publiée en dernier lieu par Hosius, p. 337, Francken (Mnemosyne, 1888, p. 394), Lejay, p. XXI. Décrit principalement par Francken (Lucani Pharsal., p. XV sq.) Connu sous le nom de Vossianus secundus depuis l'édition d'Oudendorp, désigné par U dans les éditions récentes, il a conservé la souscription de Paulus à la fin des livres II, VII et X. Les gloses ont été publiées en grande partie par Oudendorp et Weber, mais, dans ces éditions, le Vossianus I et le Vossianus II sont assez souvent indiqués l'un pour l'autre. Gloses : Ordo est. Nullus ad te accessisset aut arasset, et reliqua nullus fecisset, nisi de hoc minus fugienda videreris, quia non te solam macularant bella civilia, sed primam — Nam vos omnes facitis nocentes, facitis ut omnes non possimus odisse — Dum. enim totam noctem facitis, crimen ejus absolvitis, quia ubique pollicitus est — In Sicilia enim adversum Sextum Pompeium, Pompei filium, dimicatum est. — Civitas Italiae, ubi adversum Gn. Pompeium, Pompei filium, dimicatum est — In Actiaco adversus Anto-nium — Societate sui scilicet criminis sociata vel copulata — cum Pompeio — id est militum — militem Pompei — id est regnorum — ablativi casus — esse — decretum — esse — Fauces dicit inter montes Offam et Pindum, quos Hercules aperuit vel separavit — Thessalicte — cursum etiam stimulis urguentibus negantem — scil. fragor — vel venit — id est terrificat Pompeius (?) — Scit adhuc pro gloria ab hostibus accipi, si jam miser factus Pompeium tamen esset occisus — vel precium. STACE PLANCHE CLXI 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8051, fol. 19 (Stace, Thebaid., IV, 838-V, 68 : « Spercheusque... nupta replesset »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 65 feuillets (mes. 0,28 sur 0, 23), provenant de Corbie, ayant ensuite appartenu à Claude Dupuy. Cf. L. Delisle, Cab. des mss. II, p. 135. Il contient la Thébaïde et l'Achilléide. Le fol. 15 v° a été refait au XIe ou XIIc siècle. Employé pour l'édition de Lindenbrog (Paris, 1600), désigné par P dans celles de O. Müller (Lips. Teubn. 1870) et Kohlmann (Lips.,Teubn. 1879-84), ce manuscrit est regardé comme une des meilleures sources du texte. La souscription conservée à la fin du livre IV : CODEX JULIANI V[iri] C[larissimi] prouve qu'il a pour origine un volume de choix possédé et peut-être revu par un grand personnage de la fin de l'Empire romain. Serait-ce par hasard le Julianus auquel Priscien a dédié son grand ouvrage? Le texte que ce manuscrit fournit, confirmé souvent par Servius et Priscien, semble avoir été inconnu aux scoliastes. Voir Otto Müller, Electa Statiana, Berol. 1882, p. 12; Ph. Kohlmann, Philologus, XXXIV, 1876, p. 474-496. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 13046, fol. 108 v° (Stace, Thebaid., XI, 252-321 : « Mugitum hostilem.... vestigia natae »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 119 feuilles (mes. 0,30 sur 0, 205) si l'on compte les deux f. de garde. Il provient également de Corbie, a ensuite appartenu à l'abbaye de Saint-Germain des Prés (n°1170, olim 541). Copié d'abord sur une colonne, puis sur une et demie, enfin sur deux à partir du livre VIII. Ne contient que la Thébaïde. Désigné par S dans l'édition de Kohlmann. Gloses : legenda sunt — i. e. alius — mane — scil. ait — amicorum — per fantasiam — Creon — Cre[on] — omnium — quia imperium socero debitum negasti germano — que negando fruges sterilitate afficit homines — habitus cum superbia — quia occisa est — sepulture — Ismenus — est — quia ibi colitur Apollo — quia pugnando mortui sunt — apostropha ad filium — me — interclusio vocis pre dolore — vilis — de populo — [prim]itie dicuntur proprie prime [fr]uges diis allate — rite pro ritu — scil. es — Ethiocus —componit —mihi — frater Menecei — vel audes — ait — post — scil. me — quia filius tuus tam bonus fuit — regnandi — tui — date — suos — morte mea — O Creon — tu — Jocasta — Agaue — Bacho — Jocaste. PLANCHE CLXII Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 156, pl. 31 v°-32 (Stace, Thebaid., V, 1-92, précédé de la fin de l'argument de ce livre : « Lemnos erat... Theumesia Thyas »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 95 feuillets (mes. 0, 32 sur 0, 13), portant la signature Pétri Danielis, 1564; contient la Thébaïde et l'Achilléide de Stace. En haut du f° 1 v°, la note suivante, mutilée par le haut : Hunc librum contulit Wir-talus (?) monachus patri Benedicto. Le manuscrit doit donc provenir du monastère de Fleury-sur-Loire. Cité quelquefois par Lindenbrog sous le nom de « liber Petri Danielis », ce manuscrit est désigné par b dans les éditions de Müller et de Kohlmann, mais on n'en connaît les variantes, relevées par Hagen, que pour les six premiers livres de la Thébaïde. PLANCHE CLXIII 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 10317, fol. 52 (Stace, Thebaid., V, 1-16, précédé de l'Argument du livre V). Ecriture du Xe siècle. Volume de 132 feuillets (mes. 0, 30 sur 0, 23), autrefois Suppl. lat. 1670, contenant la Thébaïde et l'Achilléide avec gloses. L'inscription du premier feuillet : L. II. Continet Statium poetam, scilicet xij libros ejus permet de croire qu'il provient du monastère d'Epternach. Les fol. 133-134 (Theb. X, 635-755), 138 (Theb., X, 939-XI, 46, plus l'Argument), 139 (Theb., XI, 409-469), 155 (Theb., XII, 236-295), 163 (Theb. XII, 716-775),ont été refaits vers le XIIe siècle sur des morceaux de parchemin palimpsestes et mal effacés (on voit les restes d'un lectionnaire). Le f° 174 (Achil. I, 529-662) a été ajouté vers le XIe siècle pour combler une omission du copiste après la 4e ligne du fol. 173 v°. Enfin le fol. 182 (Achil., II, 150-167) ne date que du XIe siècle. Kohlmann le désigne par Pc dans son édition de l'Achilléide (1879), et il regrette de n'avoir pu en donner une collation complète pour la Thébaïde (1884). Les gloses marginales de la Thébaïde sont de deux mains différentes ; la plupart sont empruntées au commentaire de Lactantius ou Luctatius imprimé dans les vieilles éditions de Stace. K. Wotke a étudié ce ms. (Eranos Vindobonensis, 1892, p. 211-217). 2° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Gronovianus 70, fol. 1 42 v° (Stace, Thebaid. IX, 208-230 : « Quod vacet... fragore solutus »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 214 feuillets (mes. 0, 22 sur 0, 15) contenant la Thébaïde avec gloses. Il porte l'inscription : « Nobilis. Joan. Ludovicus Peyerus Scaphu-sianus hoc bibliothecae Herbipolitanae spolium dono misit Matthiae Ber-neggero. 1635 ». Par suite d'une mutilation, les vers II, 367-458 manquent. Gronovius l'appelle « codex optimus », Kohlmann dans son édition de la Thébaïde (1884) le désigne par G. Gloses : Id est quod non habeat sessorem — quia fidebat equo Opleus — scil. equum repudiantem — vel tumido — Hyppomedontem — Tydei— scil. erat — Ilyppomed. — scil. ita — mea — est — nobilis — Tydei — Caly. donio — cursu vel pastu — scil. neque — non — quia quando equitant ligant jubam equi et dum lavant equum in aqua disjungunt — vade— domui — scil. illum moriendo — alienus sive exul — ut ego eum relinquens lesi manes Tydei — superbum — Etheoclen vel alium — verba ejus — et tum aliquis ad insequendos eos— pro putare posses — id est hac ira — Hypo-med. — scil. equus — etiam inpares domini viribus — pro pectore posuit habenas — dimidius equus, dimidius homo — monte — id est partem Centauri quæ hominem præfert — scil. tremiscit equinam partem —viso Hyppomedonte — Thebani — illos — Hypomedon — gladio — signa exitii Hipomedontis — scil. eorum secans — corpora absque capitibus — scil. a Thebanis fugientibus — scil. quod erant — nimia undatione aquarum — scilicet mora fluvii fugientibus Thebanis — scil. erat Thebanis — scil. ad fluvium — pro ipsi lassi — nova cladibus, que adhuc nullo fuerat cruore belli fuscata— Ismeni — resplendet — scil. Thebani fugientes Hypomed. . — sonitu — scil. est. VALERIUS FLACCUS — PHÈDRE — SÉNÈQUE LE RHÉTEUR — SÉNÈQUE LE PHILOSOPHE 21 PLANCHE CLXIV Breslau. Bibliothèque de la Ville. Rehdigeranus 125 (olim S. I. 6. 17), fol. 85 v°-86 (Stace, Silves, V, 5, 1-48 : « Te miserum. . . carmina serva. ») Écriture italienne du XVe siècle. Volume de 137 feuillets, en comptant les fos 1, 2, 137 qui sont blancs (mes. 0,20 sur 0,14). Contient les Silves de Stace et (f. 89-136) différentes pièces sous le nom de Virgile : Ciris, Aethna, etc., énumérées par Ribbeck, Appendix Vergiliana, p. 26-28. Voir aussi Alb. Wachler, Thomas Rehdiger und seine Büchersammlung in Breslau, Vratisl. 1828, et Baehrens, Poetae minores, II, p.17 ; IV, p. 24. Parmi les copies dérivées du manuscrit des Silves découvert à Saint-Gall par Poggio, celle que Thomas Rehdiger (1540-1576) avait acquise en Italie est considérée comme une des moins défectueuses. L'édition incomplète de Ferd. Hand(Lips., 1817) avait montré la valeur du Rehdigeranus, mais quoiqu'il ait servi aux éditions de G. Queck (Lips. 1854, où il est attribué fautivement au XIIIe siècle) et de Baehrens, les leçons n'en sont pas encore exactement connues. Une collation, faite par Sillig, a été publiée en tête de l'édition de Markland (Dresdae et Londini, 1827, p. XXI sq.). On le désigne généralement par Vrat[islaviensis]. PLANCHE CLXV 1o VALERIUS FLACCUS Rome. Bibliothèque du Vatican. Vatic. 3277, fol. 55 v°-56 (Valerius Flaccus, III, 726-IV, 18 : « Dat procul— resonantia semper. ») Ecriture du Xe siècle. Volume de 140 feuillets (mes. 0, 19 sur 0, 15 en tête duquel F. Orsini a mis la note : « Valerio Flacco di scrittura di mille anni, libro conservatis-simo in perg. in-4°. Ful. Urs. » (Cf. de Nolhac, Bibliothèque de F. Orsini, p. 276). Il commence au f° 1, sans aucun titre, par les mots : « Prima deum ». Les titres des autres livres sont en rouge. Ce manuscrit, très altéré, est considéré comme la source de tous les manuscrits qui nous restent de Valerius Flaccus. Désigné par V dans les éditions de Thilo (Halis, 1863) et de Baehrens (Lips., Teubner, 1875). Voir C. Schenkl, Studien zu den Argonautica (Sitzungsb. d. k. Akadem. zu Wien, t. 68, 1871, p. 271-382). 2° PHÉDRE1 Rome. Bibliothèque du Vatican. Reginensis 1616, fol. 17 v°-18 (Phèdre, Fabul. I, 12, 15-21, 10 : « Et quai laudaram... indigne fero »). Écriture du IXe siècle. Volume de 124 feuillets (mes.0,19 sur 0,12) coté autrefois Q.23, puis 839 et 1631, dans lequel se trouvent réunis par la reliure trois manuscrits : 1° (f. 1-16) « Proemium mag. Guidonis Augensis supra tractatum suum de musica», copié au XIIe siècle; — 2° (f. 17-20) « Phedri Aug. liber I Aesophia-rum incipit feliciter.» Phèdre n'occupe que trois pages; au f° 18 v° on a transcrit dès le IXe siècle la pièce : « Omnis custos omni heros, mi pater misericors.... unitati perpeti » et, vers le XIe siècle, trois pages de prières gréco-latines : « Klinon kurie toussu » et au-dessus « Inclina domine aurem tuam ». Le f° 20 v°, presque vide, porte l'inscription : Hic est liber sancti Benedicti Floriacensis; — 3° (f. 21-124) « le Romans do Otinel » copié au XIIIe siècle, publié par Guessard et II. Michelant (Paris, 1859). Connu sous le nom de scheda Petri Danielis, désigné par D dans les éditions de L. Müller (Lips., Teubner, 1877) et L. Havet (Paris, Hachette, 1895), ce fragment ne contient que les fables suivantes du livre I : 11, vers 2-15; 12; 13; 17; 18; 19; 20; 21. FAC-SIMILÉ : Léopold Hervieux, Les fabulistes latins, t. II, 2e éd., 1894, p. 83 [Phototypie du fol. 17 recto]. 1. Pour le ms. de Pithou, possédé par le marquis Lepeletier de Rosanbo, voir Ul. Robert, Les fables de Phèdre, édition paléographique publiée d'après le manuscrit Rosambo. Paris, Imp. nat. (Hachette), 1893. SÉNÈQUE LE RHÉTEUR PLANCHE CLXVI 1° Rome. Bibliothèque du Vatican. Latin 3872, fol. 21 v°(Sénèque, Suasor. 7, 13, p. 44, 13 Bursian : « [inter] rogabat qui ille voca-retur... foeneraverunt »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 142 f. (mes. 0, 225 sur 0, 19) contenant, comme l'Antuerpien-sis 411 et le Bruxellensis 9594, les Suasoriae et les livres I, II, VII, IX, X des Controversiae. Commence au fol. 1 v° par le mot « sinunt ». Le fol. 142 n'est qu'une moitié de feuillet ne contenant qu'une seule ligne : « perfo-disti domum... presio ». Inconnu à Bursian (Lips., 1857), désigné par V dans les éditions de Kiessling (Lips., 1872) et de H. J. Müller (Vindob., Tempsky, 1887), c'est seulement dans cette dernière édition qu'on en trouve une collation complète. 2° Montpellier. Bibliothèque de l'École de médecine, ms. 126, fol. 101 (Sénèque, Excerpt. Controv. V, 1-2, p. 390, 15 Bursian : « Inscriptimaleficii... promortuo habui. fratres pancratiastæ »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 116 f. (mes. 0, 27 sur 0, 23), ayant appartenu à-P. Pithou, puis à l'Oratoire de Troyes. Contient les Déclamations du Pseudo-Quintilien et (fol. 89) les Excerpta controversiarum. L'inscription « Liber Sancti Theode-rici. Aufcrenti sit anathema » semble établir qu'il se trouvait au XIVe siècle dans l'abbaye benedictine de Saint-Thierry près Reims. Désigné par M dans les éditions de Bursian, Kiessling, H. J. Müller, le ms. de Montpellier est le plus ancien qui nous ait conservé des Extraits des dix livres de Controverses et les préfaces des livres I et II. Cf. Max Bonnet, Revue de philologie, 1884, p. 79. Un correcteur, de deux ou trois siècles postérieur à la copie, a ajouté les mots « declamatio », « Filius », etc. et récrit « domi-nus » au-dessus du même mot « dominus », comme « senianus » au-dessus de « senianus ». Gloses marginales : de fortune varietate — infelices meliora sperare debere — divitias in animo esse — Nota. SÉNÈQUE LE PHILOSOPHE PLANCHE CLXYII Milan. Bibliothèque Ambrosienne. C. 90. inf., fol. 52 v°-53 (Sénèque, de Vita heata, 12, 5-15, 6 : « enim ea quibus... potius trahi quam se qui tam »). Écriture lombarde du XIe siècle. Volume de 88 feuillets (mes. 0,275 sur 0,18), copié probablement au Mont Cassin. On lit encore en haut du fol. 2 : Iste liber est... Congreis Cassinen. Un catalogue de ce monastère rédigé vers le XIIe siècle (Becker, Catalogi bibl. ant., p. 246) mentionne: « Senecam magistri amici quem abemus pro alio Seneca monasterii in pignore ». On lit ensuite : « Est Antonii Franc. Neapolitae Caraccioli Siculi et amicorum, anno Domini MDLXXXIII, x kal. Novemb., Messanae ». Le bibliothécaire Olgiatus, en 1603, a reconnu dans ce ms. le « vetustissimus Siculus » cité par Marc Antoine Muret, mais M. C. Gertz, Studia critica in L. Annaei Senecae dialogos (Hau-niæ, 1874, p. 8), a relevé des différences assez notables entre les leçons rapportées par Muret et le texte de l'Ambrosianus. Néanmoins on peut se demander quel ms. Muret aurait eu entre les mains, si ce n'est celui-ci. Il est désigné par A dans les éditions de Fickert (Lips., 1842-45), Haase (Lips., 1852-53), Koch (Jenae, 1879) et Gertz (Hau-niae, 1886); mais c'est dans cette dernière seule qu'on en trouve les variantes scrupuleusement relevées. 11 contient les douze dialogues (c'est-à-dire 1, de providentia; 2, de constantia sapientis; 3-5, de ira ; 6, ad Marciam de conso-latione; 7, ad Gallionem de vita beata ; 8, ad Serenum de otio; 9, de tranquillitate animi ; 10, ad Paulinum de brevitate vitae; 11, ad Polybium de consolatione ; 12, ad Helviam matrem de consolatione), moins une lacune comprenant les 16 premiers chapitres du XIe dialogue. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS II, 6. 22 PALÉOGRAPHIE 1. Peut-être Jacques Bouchier, trésorier de Charles, duc d'Orléans, mentionné dans Delisle, Cab. des mss., I, p. 106. CLASSIQUES LATINS 1. Il est fort possible que le président De Thou ait tiré de l'abbaye de Corbie ce manuscrit de Sénèque, qui répondrait alors au n° 333 du vieux catalogue publié par L. Delisle (Cab. des mss., II, p. 440). 2. On lit de même clans lems.183 de Berne, qui contient les histoires de Josèphe en latin : « Rotbertus laicus quanivis indignus hunc codicem scripsit, in honorem S. Benedicti, jussu reverentissimi patris Abbonis ». Ce manuscrit et les deux suivants nous offrent les Questions Naturelles dans un ordre différent de celui des éditions. Ils commencent par le livre IV, cliap. 3 (le titre « Incipit Seneca de naturalibus quæstionibus » a été ajouté postérieurement), puis, viennent les livres V, VI, VII, I, II, III, IV, praef., chap. 1-2. Ces huit parties sont désignées comme les livres III à X de l'ouvrage de Sénèque. (Cf. Gercke, op. cit., p. 40). Voir Michaelis (Philologus, VIII, p. 445-460; IX, p. 324-345, 1853-54) ; Bruno Larisch, De Senecae Natur. quaestionum codice Leidensi Voss. et locis illorum librorum a Vincentio Bellova-cenci excerptis (Vratislav., 1865) et Ein Beitrag zur Kritik des 1. Buches von den Natur. Quaest. (Gymn. Progr., Sagan, 1870 et Patschkau, 1874 et 1879) ; H. Diels, Seneca und Lucan (Abhandl. d. Berlin. Akad., 1886, p. 45 sqq.), Georg. Mueller (op. cit., p. 14), Gercke (op. cit., p. 36 etc.). Le manuscrit est désigné par L dans ces récents travaux. 2° Montpellier. Bibliothèque de l'École de médecine, ms. 116, fol. 100 v° (Sénèque, Q. Nat. IV, 3, 1-5, 1 : « Grandines hoc modo... Rem a nostris »). Écriture XIIIe siècle. Volume de 144 f. (mes. 0,255 sur 0,185) ayant appartenu à P. Pithou et portant l'inscription : ex libris Collegii Oratorii Trecencis. Contient divers traités de Sénèque : (f. 1) « Edicta sancti Jheronimi. Epithaphium Seneca. » Correspondance avec S. Paul ; (f. 2) Lettres à Lucilius 1-88, § 45 ; (f. 57 v°) Declamationes ; (f. 83) Proverbia; (f. 88) de clementia; (f. 97 v°) de bene-ficiis I, 1, § 1-5; puis les vers: a Cum sine doctrina nil perficiat medi-cina », etc.; Publilius Syrus ; (f. 100v°-114v°) Questions Naturelles dans l'ordre suivant : IV, 3-VII et I-IV, praefat, jusqu'aux mots du § 13 : « ad hoc exemplar componere cum quis ». La fin du ms., au moins un quaternion, est perdue. Ce manuscrit semble avoir peu servi aux critiques modernes, mais il sera examiné par M. Gercke. PLANCHE CLXX 1° Genève. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 77, fol. 8 v° (Sénèque, Q. Natur. V, 18, 8-14 : « [fortu]na nos tractat... experientia rerum »). Écriture du XIIe siècle. Volume (mes. 0, 22 sur 0, 135) contenant les Questions Naturelles depuis le chapitre III du livre IV. Négligé jusqu'ici, ce ms. serait probablement utile à un éditeur des Questions Naturelles. Par exemple, VI, 1, 2, il porte la leçon « Regulo et Verginio Rufo consulibus » alors que le mot « Rufo » manque dans les mss. connus. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8658 A, fol. 27 v° (Sénèque, Epist. 21, 11-22,3 : « et opprimere... te non incidisse ») et fol. 128 [Epist. 88, 38 : « quam nihil illi... scire » et la souscription de Ragambertus). Écriture du IXe siècle. Volume del28feuillets (mes. 0, 16 sur 0, 115), autrefois Jac.Aug. Thuani1 ensuite Colberlinus 6172 A. En tête du f° 3 (les deux premiers sont un fragment d'acte notarié) le titre en capitale : « continentur in hoc codice lucii annei senecae litterarum moralium ad lucilium libri numero XX » ; mais on n'y trouve que les treize premiers livres. A la fin la souscription : Ragambertus quamvis indignus laicus barbatus hunc codicem scripsit2 ». En marge quelquefois le signe r. Désigné par P dans l'édition de Fickert, qui en donne les variantes assez inexactement. 3° Florence. Bibliothèque Laurentienne. Laurent. LXXVI, 40, fol. 21 v° (Sénèque, Epist. 21, 9-22, 2 : « suorum habituros... id age »). Écriture du Xe siècle. Volume de 68 f. (mes. 0, 285 sur 0, 22) contenant les Épitres 1 à 65, divisées en livres. Le fol. 68 v° est blanc. PLANCHE CLXVIII 1° Rome. Bibliothèque du Vatican. Palatinus 1547, fol. 58 v° (Sénèque, Benef. IV, 21, 5-22, 3 : « suffragia... feris ac serpen-tibus »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 148 feuillets (mes. 0, 245 sur 0,165), autrefois C. 183.44, portant au fol. 1 l'inscription Codex sancti Nazarii in Laurissa et le nom de Mathias (Cf. pl. haut, pl. CXXVII, Juvénal). Le texte de Sénèque commence fol. 1 v° avec le titre : « Incipit lib. I Annei Senece de beneficiis feliciter » ; au fol. 11 v° : « L. Annei Senicæ institutionis oratoriae lib. I explicit. Incipit lib. II feliciter » ; souscription analogue à la fin des livres II, III, IV. — Au fol. 125 v° : « Lib. Annei Senece de beneficiis lib. VII explicit. Incipit lib. I de clementia feliciter ». — Divers copistes ont collaboré; le premier, jusqu'au fol. 75 v° emploie une espèce de cursive lombarde. Après le fol. 114 v° finissant par « deinde pluribus modis » [Benef. VII, 12, 3] et une ligne et demie en blanc, commence un nouveau manuscrit. Les signatures II, III, IV se trouvent au bas des fol. 131 v°, 138 v°, 148 v°. Ce manuscrit, conservé au monastère de Lorsch dès le Xe siècle (Becker,Cat. bibl. ant., 87, 381) semble être la source de tous les autres pour les traités de Beneficiis et de Clementia. Gruter (1613) l'a connu ; et peut-être Érasme en rapporte-t-il déjà quelques variantes sous le nom de Langobardicus ou de vetustissimus. M. C. Gertz en a publié avec soin les variantes (avec une description faite par R. Kekulé) dans son édition des deux traités (Berol., Weidmann, 1876). La main postérieure qui a ajouté en marge : « Nota quod disent de bona conscientia » a voulu faciliter la lecture du t en l'interprétant entre les lignes. 2° Bamberg. Bibliothèque de la Ville, M. IV. 16, fol. 9 (Sénèque, Q. Nat. I, Prolog. : « Quantum inter philosophiam interest... divideretur »). Écriture du XIIe siècle. Volume de 69 f. (mes. 0, 295 sur 0,17) provenant du Chapitre de Bamberg. Contient (f. 1) Apulée, Dialogue d'Hermes Trimegiste intitulé Asclepius, puis une « epistula Ypocratis » ; (f. 9) les Questions Naturelles de Sénèque, finissant au f. 45 par les mots « nec in summa terre et levi manu quamprimus. Lucii Annei Senece explicit » ; (f. 45 v°) le traité de Nemesius, de natura hominis : « Multis et prudentibus viris confirmatum est hominem ex anima intelligibili et corpore... suas fumositates ». [Cf. Nemesii Emeseni.,. versio latina, ed. Holzinger, Pragae, 1887.] Examiné par Louis Jan (Neue Jahrb. für philol., XXXI, p. 261 sqq.), désigné par B dans l'édition de Fickert, ce ms. est, selon Haase, « ab aliquo haud indocto homine gravissime et auda-cissimeinterpolatus, deinde etiam vulgaribus librariorum peccatis corruptus ». Il a été étudié par Georg Mueller, De L. Annaei Senecae quaestionibus naturalibus (Bonnae, 1886), p. 6 sqq. et Alfred Gercke, Seneca-Studien (Jahrb. f. class. Phil., XXII Supplementband, 1895), p. 10 etc. Le texte authentique des Questions Naturelles est très difficile à établir, les manuscrits étant tous assez récents et diversement altérés. A. Gercke, qui prépare une édition critique de ce traité, a essayé (op. cit.) d'établir un classement pour une cinquantaine de manuscrits. [Cf. P. Lejay, Revue critique, 1897, II, p. 199 sqq.] PLANCHE CLXIX 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F. 69, fol. 35 (Sénèque, Q. Nat. IV, 3, 1-7,3 : « Grandinem hoc modo...anti- quitas credebat »). Ecriture de la fin du XIIe siècle. Volume de 105 f. (mes. 0,28 sur 0, 20), autrefois Is. Vossius 78, portant les noms de possesseurs anciens : \J. Bouchier 1 et Maistre Pierre Loustouer, canonicus Venetensis et la note (fol. 104) : « Iste liber fuit de libris mag. Andree Figuli, deputatus pro libraria ecclesie Andegavensis, qui magister Andreas erat in utroque jure licentiatus, ipsius ecclesie cantor et cano-nicus et decessit a seculo die prima Maii anno Domini M0 CCCCXXII0.» II a appartenu aussi à Commelin, puis à J. Gruter. Contient après les Déclamations, les traités de benef., de clementia, de paupertate, de moribus, de remediis fortuit., de quatuor virtutibus, de Natur. quaest. (fol. 35-61), et les Lettres 22-88 : « Non preterit me... » SÉNÈQUE LE PHILOSOPHE — QUINTILIEN 23 Ce manuscrit n'a pas servi aux derniers éditeurs de Sénèque. Voy. Rev. de philol., 1880, p. 124 sq. Note marginale (du XIVe siècle) : occupationes conscilio [l]inquende sunt, non pre[cipi]tanter fugiende, et de [va]na querela occupatorum qui peiores [m]oriuntur quam nascuntur. Rubrica. PLANCHE CLXXI 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8540, fol. 14 v° (Sénèque, Epist. 21, 6-22, 1 : « fortuna protulit... vena tangenda est »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 54 f. (mes. 0, 26 sur 0, 20) contenant les Lettres jusqu'à 71, 6. Les fol. 31-32, provenant d'un manuscrit différent, ont conservé en partie les Ép. 121-122. Ce manuscrit est considéré comme le meilleur pour la partie des Lettres qu'il a conservée. Il est désigné par p dans Fickert, qui n'en donne pas exactement les leçons. Voir Revue de philologie 1877, p. 101-165. 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 8539, fol. 22 v° (Sénèque, Epist. 21, 9-22, 2 : « jubeo illum dividere sententiam... male implicuisti. ») Ecriture du XIe siècle. Volume de 95 f. (mes. 0, 26 sur 0, 205), ayant appartenu à Cl. Dupuy, nommé Puteaneus optimus par Opsopœus. Outre la correspondance apocryphe de Sénèque avec S. Paul, il contient les Lettres 1-88. Désigné par Pr. b dans Fickert, il avait déjà servi à Schweig-haeuser (Cf. Senecae epist., Argentorati, 1809, t. II, p. 243). PLANCHE CLXXII 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Vossianus F. 70, I, fol. 72 v° (Sénèque, Epist. 3, 3-4, 7 : « me coramillo non putem... At si forte. » ) Écriture du Xe siècle. Volume de 73 feuillets (mes. 0, 285 sur 0, 21) provenant de Paul et Alexandre Petau. Il contient : 1°, en écriture très fine du IXe siècle, Cicéron, Topiques ; (f. 6) la traduction du Perihermenias d'Aristote avec le Commentaire de Boèce ; (f. 51 v°-66) Cicéron Rhetorica ; — 2° (fol. 71 v°) après les vers d'Alcuin : « O vos est aetas, juvenes, quibus apta legendo » commence à la col. droite : « Seneca Lucilio suo salutem. Ita fac mi Lucili, etc. ». Le ms. finit par ces mots de la lettre VII, 2: « vitia subrepunt ». Voy. la notice suivante. 2° Oxford. Bibliothèque Bodléienne. Canonicianus latin. class. 279, fol. 63 v° (Sénèque, Epist. 7, 9-8, 8 : « condenda in animum sunt... in nostro habenda »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 87 feuillets (mes. 0, 29 sur 0, 23) ayant appartenu au jésuite Math. Luigi Canonici, contenant, outre un abrégé de Nonius Marcellus et d'autres traités, trois quaternions des Lettres de Sénèque (pl. 63-85 v°) depuis les mots : « Quid me existimas dicere », Ep. VII, 2 jusqu'à la Lettre 88, mais avec de grandes lacunes (p. e. de XIX, 8 à LIII, LV, LVI, LXI-LXIV, LXXI-LXXII, LXXVI, LXXVIII, LXXXI-LXXXII, LXXXV-LXXXVI). Le manuscrit d'Oxford formait autrefois avec le Vossianus F. 70. I un seul volume. (Voy. Revue de Philologie, 1897, p. 50-57.) Il pourrait servir aux éditeurs des Lettres de Sénèque pour la partie qu'il contient. PLANCHE CLXXIII 1° Bamrerg. Bibliothèque de la Ville, M. V. 14, fol. 25 (Sénèque, Epist. 92, 32-93, 3 : « [sae]vitia projecerit... reddidit et ad »). Écriture du IXe siècle. Volume de 133 f. (mes. 0, 21 sur 0, 175) provenant du Chapitre de Bam-berg et contenant la seconde partie des Épîtres de Sénèque (livres XIV à XX). Désigné par B dans l'édition de Fickert, ce manuscrit est la base unique du texte pour les Lettres 89-124, depuis la destruc- tion du ms. a de Strasbourg qui était de la même époque et reproduisait un texte semblable, presque toujours page pour page. Il a été examiné surtout par Louis Jan, Symbolae ad notitiam codicum atque emendationem epist. L. Annaei Senecae (Suevofurti, 1839, 4°) et par Bücheler (1879). FAC-SIMILÉ : Senecae epistt. aliquot ex Bamberg. et Argent. codd. ed. Fr. Buecheler, Bonn, 1879, 8° [autographie des dix premières lignes du livre XV]. 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne. Laurent. XXXVII, 13, fol. 64 v° (Sénèque, Medea, 898-930 : « Celebs Iason... demens furor »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 164 f. (mes. 0, 23 sur 0, 16), olim Conventus S. Marci de Flo-rentia, Ord. Praedicatorum, habitus de hereditate Nicolai Niccoli. Contient les tragédies de Sénèque. A la suite du titre de la Médée les mots : « Lege Innocenti féliciter ». Depuis Gronovius, on le nomme Etruscus ou E. Il a été étudié surtout par Frid. Leo, De Senecae tragoediis observationes criticae (Berol., Weidmann, 1878), p. 16-41. QUINTILIEN PLANCHES CLXXIV et CLXXV Milan. Bibliothèque Ambrosienne E, 153 sup., fol. 11 (Quintilien, I, v, 5-13 : « tractandum erit Interim... nam Cicero, Cano[pitarum] » et fol. 145 v° (VIII, VI, 12-20 : « ille, Tubero, destrictus,.. nam et Livius »). Écriture du IXe siècle. Volume de 171 f. (mes. 0,31 sur 0,24) portant la note: « Fuit aliquando familiae Barbavariorum, aliquando Francisci Cicerei, ab ejusque haeredibus una cum multis aliis libris nos emimus... Olgiatus ». Il contient l'Institution oratoire, sauf une lacune après « argumenta » IX, IV, 135, jusqu'à « anti-quitas » XII, XI, 22; une mutilation du premier f° a enlevé une partie de la colonne b du recto et de la colonne a du verso. — Un premier copiste a exécuté, sur deux colonnes, les fol. 1-80 jusqu'aux mots « sceleris fides » (IV, III, 6) ; d'autres copistes ont transcrit la suite à longues lignes, écrivant généralement de 31 à 33 lignes par pages, mais allant parfois jusqu'à 39 (p. ex. fol. 136 v°). Le manuscrit porte de nombreuses corrections et quelques notes tironiennes en marge. Désigné par A ou Ambrosianus I dans les éditions de Spal-ding (t. V, cur. Zumpt, p. XII sqq.), Halm(Lips.,Teubner, 1868-69) et F. Meister (Lips., Freytag; Prague, Tempsky, 1886). OEuvre de plusieurs copistes, il est considéré comme le meilleur des manuscrits complets de Quintilien, bien que sa valeur ne paraisse pas la même dans toutes les parties. En marge de la pl.CLXXV quelques notes tironiennes semblent signifier « non convenire poetica prose », puis la lettre r, c'est-à-dire « require » et un signe, répété devant le mot « vanare » qui est fautif. Le copiste a reproduit sans doute les notes tiro-niennes qu'il avait dans son modèle, mais le premier caractère devait être plus arrondi, et le troisième mot accuse une grande incertitude. PLANCHE CLXXVI Londres. British Muséum. Harleianus 2664, fol. 9 v° (Quin-tilien, I, IV, 29-v, 10 : « quae in adverbium transeuntibus... quisque fingere »). Écriture du XIe siècle. Volume de 188 feuillets (mes. 0, 31 sur 0, 23), portant l'inscription, tracée vers le XVe siècle : Iste liber est majoris ecclesie, entré dans le fonds Harley « 6 die mensis Augusti a. D. 1724 ». Formé de la réunion de deux volumes : 1° les livres I-VIII finissent fol. 124 v° chiffré XVI ; 2° les livres IX-XII occupent les fol. 125- 188 avec les signatures I (f. 132 v°), II (140 v°), III (148 v°), IIII (156 v°), v (161 v°, incomplet de 8 lignes, quoique le copiste ait cherché à espacer ses mots), VI (169 v°), vu (177 v°), VIII (185 v°). Tout cela prouve que le manuscrit est l'œuvre de plusieurs copistes. Ce manuscrit de la famille complète n'est pas cité dans les éditions de Quintilien. Son texte est d'accord tantôt avec A, tantôt avec Bn. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS PLANCHE CLXXVII Florence. Bibliothèque Laurentienne. Laurent. XLVI, 7, fol. 147 v° (Quintilien, X, I, 86-95 : « te pensamus ceteri omnes... hic libros et doc[tissimos] »). Écriture du Xe siècle. Volume de 186 f. (mes. 0,325 sur 0,25) portant l'inscription : Werinharius episcopus dedit Sanctae Mariae puis liber S.Mariae ecclesiae Argen[tinensis], in dormitorio. Une autre note permet de conclure que ce ms. est un des quatre-vingt-onze qui étaient en 1372 enchaînés dans le dortoir de l'église de Strasbourg. Contient Quintilien complet. Bandini (Catal. bibl. Medic. II, p. 382), sur le témoignage de Baphaël Regius (an. 1491), croit que le ms. de Florence est celui qu'avait trouvé Poggio, tout en exprimant le regret que les lettres de Poggio et de Léonard Arétin traitant de cette découverte soient perdues. Cet exemplaire de Quintilien a dû entrer dans la bibliothèque des Médicis en même temps que les autres manuscrits strasbourgeois du legs de Werinharius (évêque de Strasbourg, de 1001 à 1029). PLANCHE CLXXVIII Zurich. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 288 (C. 74 a), fol. 16 v0 (Quintilien, I, v, 5-9 : « tum. Nam sepe a figuris... natura ut is a quo ») et fol. 251 (X, I, 86-92 : « [se]cundus inquid est Vergilius... tamen sacra litterarum colen[tis] »). Écriture du XIe siècle. Volume de 304 feuillets (mes. 0, 25 sur 0, 19) coté autrefois 288, portant à la fin l'inscription Hic Liber est monasterii Sancti Galli, Constanciensis dio-cesis. Il commence sans autre titre que : « Quintilianus [Mario ajouté au XVe siècle au-dessus de la ligne] Victorio. Efflagitasti ». Tous les sommaires des chapitres I-XI sont réunis avant : « Post inpetratam ». Œuvre de plusieurs copistes de la même époque, on y trouve le fol. 85 v° laissé en blanc, quoiqu'il n'y ait aucune lacune. Les cahiers sont signés régulièrement de I à XXXVIII. Un copiste ou un correcteur a écrit (f° 232 v° et 233 r°) les deux vers : Tam male scribenti quam denique desipienti Absque exemplari frustra coner (changé en cogar) medicari. Désigné par Turic. dans l'édition de Spalding (I, p. XLVI sq. ; V, p. XII sq.), par T dans celles de Halm et Meister ; c'est probablement le ms. que découvrit Poggio à Saint-Gall et dont il prit une copie. Une preuve que cet exemplaire a été employé pour les copies à l'époque de la Renaissance, c'est qu'on a noté alors, en italien, le nombre des lignes contenues dans une page de chaque cahier, par exemple en tête du cahier I « rige 25 », du XXXII « rige 27», du XXXIII « rige 30 », du XXXVIII « 31 rige ». PLANCHE CLXXIX 1° Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 351, fol. 113 v° (Quintilien, XI, I, 11-21 : « oratore servandum... in epistulis »). Écriture du IXe siècle. Volume de 138 feuillets (mes. 0, 235 sur 0, 228), portant la signature de Dongars et la note Hic est liber S. B[enedic]ti abbatis Floriacensis. Désigné Bn dans les éditions de Halm et Meister, ce ms. est considéré comme le plus important de tous les manuscrits de Quintilien dérivés d'un archétype mutilé (lacunes du début à I, 2, 5; de V, 14, 12 à VIII, 3, 64; VIII, 6, 17 à 67; IX, 3, 2 à X, 1. 107; XI, 1,71 à 2, 33; XII, 10, 43 à la fin). Voir l'article de Halm, Sitzungsb. d. Akad. zu München, 1866, I, p. 507 sqq. Les manuscrits suivants sont de la même famille. 2° Milan. Bibliothèque Ambrosienne. F. 111 sup., fol. 105 v° (Quintilien, XI, I, 10-20: «se judiciis reservavit.. quamvis mul-tum esset »). Écriture du IXe siècle. Volume de 125 feuillets (mes. 0,26 sur 0,25) portant la note : « Fuit Vin-centii Pinelli, v. cl., a cujus haeredibus tota ejusdem biblioteca Neapoli empta fuit, jussu card. Fed. Borrhomaei. » Il n'a pas subi de corrections. Le premier cahier manque, le folio 8 v° est signé Q. II. Le copiste savait que son modèle était incomplet et il a laissé des blancs (f. 80 v° pour la lacune entre V, XIV, 12 et, VIII, III, 64, ajoutant hic desunt III quaterniones ; fol. 86 v° pour la lacune de VIII, VI, 17 à VI, 67 ; fol. 96 r° et v° pour la lacune de IX, m, 2 à X, I, 107, etc.) Ce manuscrit est aussi ancien et aussi précieux que le précédent ; on le nomme Ambrosianus II depuis Spalding, mais les éditeurs le négligent, parce que ses leçons concordent généralement avec celles du ms. de Berne. Une collation faite par Ant. Linsmayer en 1852 pour Bonnell est passée entre les mains de F. Meister qui déclare s'en être servi pour son édition. PLANCHE CLXXX 1° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 18527, fol. 103 (Quinti-lien, XI, I, 10-20: « jam ultimae senectutis... magis illi detraxit »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 128 f. (mes. 0,245 sur 0,185), autrefois fonds Notre-Dame 181, ayant appartenu à Antoine Loisel, nommé Avicula par Vicaire, mais regardé comme perdu par Dussault (coll. Lemaire, préf.). Ragnar Törnebladh s'en est servi pour ses Quaesliones criticae Quintilianeae (Calmariae, 1860). Ce ms. dérive aussi de l'archétype mutilé. Les variantes en ont été publiées par Em. Chatelain et Jules Le Coultre (Paris, Vieweg, 1876 ; Bibliothèque de l'École des Hautes Études, fasc. 20) et ont servi à l'édition de Ferd. Meister. 2° VALÈRE MAXIME Florence. Bibliothèque Laurentienne. Fonds Libri, n° 1899, fol. 119 ( Valère Maxime, VII, I, 10-II, 3 : « tristem curis... libe-rata in eundem »). Ecriture du commencement du XIe siècle. Volume de 171 feuillets (mes. 0,23 sur 0,18) portant les inscriptions: Liber ecclesiae Sancti Remacli in Stabulaus et Liber monasterii Stabulensis. Libri avait acquis ce volume de l'abbaye de Stavelot dans une vente faite à Gand en 1847. Cf. L. Delisle, Notice sur des mss. du fonds Libri conservé à la Laurentienne (1886), p. 21 et 97. Contient les neuf livres de Valère Maxime, moins une lacune de IX, 5, 3 à IX, 13, 2. Décrit en détail par Th. Stangl (Philologus, XLV, 1886, p. 225-236) et employé sous la lettre L dans la seconde édition de Valère Maxime publiée par C. Kempf (Lips., Teubner, 1888). PLANCHE CLXXXI Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 366, f° 50 v° (Valère Maxime, III, VII, Ext. 3-6: « A??ioù?... Capuam possessam et Italiam ») et fol. 96 v° (VI, II, 7-9 : « turba duos retullisse... petulantia usus est in ea »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 159 feuillets (mes. 0,23 sur 0,21), ayant appartenu à Pierre-Daniel d'Orléans et contenant les neufs livres de Valère Maxime suivis (f. 158 v°) du: « LIB. X DE PRÆNOMINE », à la fin duquel (f. 159) la souscription : « Feliciter emendavi. Descriptum Rabennæ, Rusticius Hel-pidius Domnulus V. C » et au-dessous : « TITULUS ADBREVIATORIS. C. Titi Probi finit epitoma historiarum diversarum exemplorum Roma-norum. » Décrit dans les éditions de C. Kempf (Berlin, 1854), C. Halm (Lips., Teubner, 1865) et Kempf (Lips., Teubner, 1888), ce manuscrit est le plus ancien et le plus curieux qui nous soit par-venu de Valère Maxime. Il porte la trace de plusieurs réviseurs, ainsi que l'a remarqué Halm. L'un d'eux a mis dans les marges l'abréviation de quære (q) en face des passages fautifs : « par daere » au lieu de : partu edere ; « vetus » au lieu de « vetustis », « temeritatis intolerabiles » etc. Un autre a fait usage de l'abrégé de Julius Paris et placé tantôt I. P. (Julius Paris), tantôt br. (breviator) ou v (vetus) devant les leçons relevées. Notre planche en offre deux exemples. Mâcon, Protat frères, imprimeurs. CORNÉLIUS NÉPOS. FLORUS. SUÉTONE. JUSTIN 25 CORNELIUS NÉPOS PLANCHE CLXXXII 1° Wolfenbuttel. Bibliothèque grand-ducale. — Gudianus 166, fol. 65, Cornelius Nepos, V, 2-VI : « Cimo celeriter ad principa-tum... sibi esse belli ut A[theniensium] »). Écriture du commencement du XIIIe siècle. Volume de 86 feuillets (mes. 0,23 sur0,155) contenant (f. 1-56) un abrégé de Valère Maxime en huit livres précédé du titre : « Incipiunt capitula libri Maximi Valerii dictorum et factorum memorabilium libri primi ». (F0 56 v°) « Ex libro Cornelii Nepotis de latinis historicis. Incipit vita Attici » ; au fol. 60 : « Emilius Probus de excellentibus ducibus exterarum gentium ». Au fol. 85, après la vie d'Hamilcar, les six distiques suivants : Vade, liber, nostri fato meliore memento. Cum leget haec dominus, te sciat esse meum. Nec metuas fulvo strictos diademate crines, Ridentes blandum vel pietate oculos. Communis cunctis hominem, sed regna tenere Se meminit : vincit hinc ma.. .is ille homines. Ornentur steriles fragili textura libelli : Theodosio et doctis carmina nuda placent. Si rogat auctorem, paulatim detege nostrum Tunc domino nomen : me sciat esse Probum. Corpore in hoc manus est genitoris avique meaque : Felices dominum quae meruere manus ! Puis : Excerptum e libro Cornelii Nepotis de latinicis historicis (vie de Caton), et (f° 85 v°) : Verba ex epistola Cornelie Gracorum matris ex eodem libro Cornelii Nepotis excerpta. — Suit après les mots« placere possis » un court passage de Justin XXV, IV, 8 : « Pomponius Trogus XXV historia... occisum esse. » Les variantes de ce manuscrit ont été relevées dans les éditions de C. L. Roth (Aemilius Probus... et Cornelii Nepotis quae supersunt ; Basileae, 1841) et de C. Halm (Lips., Teubner, 1871 ). Elles concordent presque toujours avec les leçons connues du fameux manuscrit de P. Daniel ou de Gifanius, du moins avec celles que Bongars avait communiquées à Jungermann et qui se trouvaient mentionnées à la marge d'une édition de Longolius (1543). On peut même se demander si le manuscrit de Wolfen-buttel ne serait pas l'exemplaire si regretté de Daniel, les rares différences de leçons pouvant s'expliquer par un mélange de variantes tirées du manuscrit de Louvain ou d'une des copies qui en sont dérivées. 2° Louvain. Bibliothèque de l'Université. Manuscrit 4, fol. 40 (Cornelius Nepos, XVII, Agesilas, 7-8 : « Nichil umquam domum suam... nichil accepit »). Écriture du XVe siècle. Volume de 57 feuillets de parchemin (mes. 0,20 sur0, 135) reliés à la suite de 126 f. de papier contenant « Sermones Effrem ». Provient de l'abbaye du Parc, de l'Ordre des Prémontrés (ancienne cote I, theca VII). Le manuscrit a pour titre : « Emilius Probus de laudibus dictum exte-rarum gentium. » Le copiste s'est arrêté (fol. 57) aux mots de la vie de Caton « quem separatim de eo fecimus ». Suivent quelques mots de Justin XXV, IV, 8 : « Pompeus Trogus XXV historiarum : Ptolomeum Pyrrhi Epirotarum regis... meruerit occisum esse. » Le fol. 57 v° est blanc. Signalé par C.-L. Roth en 1853 dans le Rheinisches Museuum (N. F. VIII, p. 626-639), ce manuscrit a été collationné pour l'édition critique de Halm. Il a conservé quelques passages omis dans le Gudianus, par exemple Alcib. 3,2: « Andocidi. Itaque ille postea Mercurius » et Ages. 8, 1 : « fingendo, nam et statura fuit humili et corpore ». Ces passages ont existé, suivant d'anciens éditeurs, dans deux manuscrits, celui de Daniel et un Lei-densis. Mais on connaît fort mal le premier et le second semble n'avoir jamais existé. Les manuscrits conservés à Leyde (Voss. O 58 ; O 23 ; Q 52) sont tout à fait différents et sans aucune valeur suivant Cobet (Mnemosyne, 1881, p. 339). Le Parcensis forme donc, avec le Gudianus, le seul fondement du texte de Corne-lius Nepos. PLANCHE CLXXXIII 1° FLORUS Bamberg. Bibliothèque de la Ville, E, III, 22, page 54 (Flo-rus, chap. I : « Populus Romanus... Romae aetas sub re[gi-bus] »). Écriture du IXe siècle. Volume de 214 pages (107 feuillets) mesurant 0,20 sur 0,135, contenant (p. 1) : « Daretis Frigii historiae » — (p. 33) « Breviarium Festi » (p. 53), Index des chapitres de Florus : « Haec insunt libro primo, I. A Romulo tempora... XLV. Anakefaleosis — (p. 54), « Epithoma Juli Flori », mutilé à la fin, s'arrête aux mots du chap. 33 : « astare nitentes in profundo ». Copié de diverses mains. Parmi les nombreux manuscrits de Florus, celui de Bamberg est, suivant Otto Jahn, le seul qui soit exempt d'interpolations. Il est désigné par B dans les éditions de Jahn (Lips., Weidmann, 1852) et Rossbach (Lips., Teubner, 1895). 2° SUÉTONE Paris. Bibliothèque nationale. Latin 6115, fol. 71 (Suétone, Claudius, 1 : « Patrem Claudi Caesaris,.. professus est »). Écriture du IXe siècle. Volume de 126 feuillets mesurant 0,22 sur 0,205, ayant appartenu à la collégiale de Saint-Martin de Tours, suivant l'inscription : Iste liber est de armario beati Martini Tur[onensis], passé en la possession de Henri de Mesmes qui le fit connaître à Adrien Turnèbe. Le texte de Suétone commence par une ligne en écriture capitale : « Annum agens sextum deci-mum ». Les éditeurs de Suétone, en dernier C.-L. Roth, reconnaissent la supériorité du Memmianus sur tous les manuscrits connus, bien qu'il ne soit pas la source des autres dans lesquels on trouve, au milieu des fautes, quelques bonnes leçons. Voir la description de Roth (Lips., Teubner, 1858, p. xx). JUSTIN PLANCHE CLXXXIV 1° Paris. Bibliothèque nationale. Nouv. acq. lat. 1601, fol. 63 (Justin, XV, II, 15-m, 13 : « [com]mune universorum bellum... quam diadema sibi demptum »). Écriture du IXe siècle. Volume de 121 feuillets (mes. 0, 273 sur 0,25) ayant appartenu à l'abbaye de Saint-Denis, comme l'attestent les cotes K. H. + et XXXVI. XIIe. XLVII tracées au bas du fol. 2. François Pithou le posséda, le communiqua à Bon-gars et le légua au Collège de Troyes. Porté à Montpellier en 1804, il avait reçu la cote II, 210 citée par Haenel. Libri le vola et le vendit à lord Ash-burnham. Voir L. Delisle, Catal. des manuscrits des fonds Libri et Barrois, p. 43 sq. Il commence (f° 1 v°) : « Liber hystoriarum Philippicarum et totius mundi origines et terrae situs. Primo volumine continentur haec : imperium Assy-riorum... » Au fol. 119 v° : « Pompei Trogi epithoma historiarum liber XLIII explicit feliciter. Malbertus scripsit ». — Le copiste avait omis (f° 18) « de eventu proelii oracula... cogeretur omnes amicos » (II, VI, 16-IX, 3). Ce passage a été rétabli, d'une écriture plus fine, sur un feuillet intercalaire qui forme le f° 17. Franz Ruehl, après avoir signalé la disparition du ms. de Montpellier, Die Textesquellen des Justinus (Jahrb. f. Philol., VI Supplementbd., 1872), p. 88, le décrit dans son édition de Justin (Lips., Teubner, 1886), sous le nom d'Ashburnhamensis L 29 et le désigne par Q. C'est un des meilleurs textes de la famille des manuscrits transalpins. 2° Saint-Gall. Bibliothèque abbatiale, n° 623, page 148 (Justin, XXIV, VIII, 2-XXV, I, 4 : « Gallos e summo montis... ad cae-nam invita vit »). Écriture du IXe ou Xe siècle. Volume de 212 pages ou 111 feuillets (mes. 0,30 sur 0,215). Il contient le texte de Justin sans les prologues. Semble correspondre au n° 428 du Catalogue des manuscrits de Saint-Gall conservé dans le ms. 728 de cette bibliothèque et publiée par Becker, Catalogi bibliothecarum antiqui, p. 53 : « Excerptum Justini de Pompeio hystoriographo, in vol. I, lib. XLIIII ». Ruehl, Textesquellen, p. 12 et dans son édition le désigne par H. Note marginale. — Brennus Delphicorum certamine victus cum dolorem vulnerum ferre non posset pugione vitam finivit. II, 7. PALEOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS 26 PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS PLANCHE CLXXXV Paris. Bibliothèque nationale. Latin 4950, fol. 95 v° (Justin, XXIV, vin, 10-XXV, I, 6 : « et frigore saucios ex vulneribus... velut invisitatas barba[ris] »). Écriture du IXe siècle Volume de 135 feuillets (mes. 0,325 sur 0,23) ayant appartenu à Claude Dupuy. C'est le codex optimus de Bongars. Beaucoup de lettres initiales sont décorées en couleur jaune et rouge. Ruehl, Textesquellen, p. 11 sq. et dans son édition le désigne par A. PLANCHE CLXXXVI 1o LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q. 32, foL. 42 v° (Justin, VIII, M, 15-v, 2 : « ac scelere spoliavit... instruendi belli nec tempus »). Écriture du IXe siècle. Volume de 132 feuillets (mes. 0,26 sur 0,20) portant l'inscription liber Sancti Benedicti abb[atis] Floriacensis. Contient Justin avec les prologues. Abraham Gronovius le nommait Leidensis IV. Ruehl, Textesquellen, p. 12 et dans son édition le désigne par V. La mention « Aimericus II », au bas de la page reproduite, nous apprend que le cahier finissant ici était le second transcrit par le copiste Aimeric. Notes marginales : Ferire præoptant inimici Focensium ut hostes per-dere possint, sui obliti. — Discordia quo cives potentissimos redegerit. — Sordida pars clientelse Graeciæ — quæ[re] — fraus Philippi. 2° LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q 101, fol. 92 v° (Justin, XXIV, vu, 10-VIII, 15 : « quarum ingens copia pro-cul... praedam sectabantur »). Écriture du XIe siècle. Volume de 136 f. (mes. 0,23 sur 0,175), coté jadis E 20 et 7s. Voss. 316. Copié par plusieurs mains ; les fol. 5-8 sont restés blancs, quoique réglés à la pointe sèche pour recevoir l'écriture. Désigné par L dans Ruehl, Textesquellen, p. 11 et dans son édition. PLANCHE CLXXXVII Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 160, fol. 90 v° (Justin, I, 1 : « et terrae situs ex historia Trogi Pompei liber primus... arena pice »). Ecriture du XIe siècle. Volume de 159 feuillets (mes. 0, 29 sur 0,23), ayant appartenu à Pierre Daniel. Il contient (f° 1) un poème de 52 vers sur l'œuvre d'Orose : « Orbis terra ru m metasque situsque locorum », et, après trois pages blanches (f° 1-36), Orosii historia gentilis (f° 87-157), Justini epitomæ Trogi Pompeii. Le prologue a pour titre le vers : In Trogi sequitur Justini epitoma libellis. Incomplet de la fin, il se termine par les mots « ita utraque fertilior » (XLIV, 1, 3). Sur ce manuscrit, voir Franz Ruehl, Textesquellen des Justi-nus, p. 17 sqq. QUINTE-CURCE PLANCHE CLXXXVIII 1° LEYDE. Bibliothèque de l'Université. Vossianus Q. 20, fol. 68 v° (Q. Curce, VI, XI, 22-VIII, I, 7 : « coepit Aramazi petram... Maracanda repetit. Ibi Berdes »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 144 f. (mes. 0,265 sur 0,22), olim A. Petavii 809 et Is. Vossii 204. Auparavant il appartenait à une église de France (dont le nom a été gratté au bas des fos 49, 69, etc.) qui le tenait d'un évêque nommé Rodolphe, peut-être le même qui avait donné un manuscrit de Cicéron (cf. plus haut, pl. XXXVIII a) ; on voit du moins, au bas des fos 48 v°, 68 v°, etc., la trace de l'inscription Hunc librum Rodolphus episcopus dedi do..... no. En outre on trouve les noms de Hadrianus e Riccopiis (f° 1) et « de la Chassaigne, bon compaignon » (f° 97 v°). Avant et après le texte de Q. Curce, qui occupe les fos 9-101, se trouvent divers opuscules, copiés plus tard, mais réunis sous la même reliure au moins depuis le XIIIe siècle. Cité, comme Vossianus primus, dans les éditions de Snaken-burG(1724) et de ZuMpt (1846), décrit par EdMund Hedicke, Quaestionum Curtianarum spécimen (Berl., 1862), p. 33 sq. et De codicum Curtii fide atque auctoritate (Bernburg, Progr., 1870, 4°), p. 3sq., enfin par S. Dosson, Étude sur Quinte Curce, sa vie et son œuvre (Paris, 1887), p. 319. Désigné par V dans les éditions de Hedicke (Berol., Weidmann, 1867) et Theod. Vogel (Lips., Teubner, 1880). 2° Paris. Bibliothèque nationale. Latin 5716, fol. 14 (Q. Curce, III, XII, 17-IV, 10 : « [ini]micum erat... cujus nomen sumsisti, Dareus »). Écriture du IXe siècle. Volume de 124 feuillets (mes. 0,26 sur 0,17), autrefois Colbertinus 4099. Porte en tête l'inscription : « Haimus monachus hoc volumen historiarum Alexandri Magni (in libris VIII, ajouté entre les lignes) domno Chuinrado illustrissimo comiti dédit, ut ipse accomodare ei dignetur expositionem Hrabani in librum Ecclesiasticum ad transcribendum, cujus exordium est : Omnis sapientia a Domino Deo est. » Dédaigné jadis par Zumpt (Praef., p. x), regardé comme le meilleur de tous les textes de Quinte Curce par Hedicke, De cod. Curtii fide, p. 13, ce manuscrit a servi aux éditions de Hedicke et Vogel, où il est désigné par P. Cf. C. F. Kinch, Quaestiones Curtianae criticae (Copenhague, 1883) et Dosson, p. 316-317. PLANCHE CLXXXIX 1° Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 451, fol. 21 v° (Q. Curce, III, XIII, 11-17 : « quippe tot annorum... exoluisse cernebat »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 147 feuillets (mes. 0,215 sur 0,21), ayant appartenu à P. Daniel. Le premier cahier (f. 1-8) contient des Extraits des lettres des papes Clément, Anaclet, variste, Alexandre, Sixte, Telesforus, Anicet, Éleuthère, Victor et Zepherinus. — Les livres III-X de Quinte-Curce occupent les f. 9-144. Le f. 136 v° ne contient que 16 lignes de la première colonne se terminant par les mots : « sub eodem rege victuri sunt. Hinc deest » [X, IV, § 14]. Le f. 137 commence par : « Quousque inquit animo tuo » et, à la ligne 16, en face des mots « ira retrucidaret » [X, IV, § 3] est répétée de la main du copiste la note Hinc deest. — Aux f. 144 v°-146, la Notitia provin-ciarum Galliae, sous le titre : « Adnotatio provinciarum atque urbium Gal-licanarum cum privilegiis suis ». Déjà connu de Bongars, ce manuscrit est désigné dans l'édition de Freinsheim par D ou Dan. dans celles de Hedicke et Vogel par B. Il contient un bon nombre de notes tironiennes étudiées par Ulr. Frider. Kopp, Palaeographia critica (Mannhemii, 1817), t. I, p. 327-333. 2° Florence. Bibliothèque Laurentienne. LXIV, 35, fol. 52 v° Q. Curce, IV, XVI, 23-V, I, 2 : « quo ex equo lapso... inter se cohaerent »). Écriture du IXe siècle. Volume de 124 feuillets (mes. 0,205 sur 0,19) auquel manque le premier quaternion. Le texte de Q. Curce commence (f. 1) aux mots : « VIX gladio futurum » [III, x, 6]. Au f. 115 r°, la seconde colonne n'a que deux lignes d'écriture « ejusdem juris esse debent qui sub rege victuri sunt », et c'est au f. 117 r° que reprend le texte : « Quousque inquit » [X, IV, 1]. L'espace laissé libre par le copiste a été comblé en partie (f. 115 v° et 116 r°), d'une main ancienne, par un poème provençal sur Alexandre : « Dit Salomon al primier pas... », qui a été publié en fac-similé par Monaci, Facsimili di antichi manoscritti, pl. 12-13. (Cf. P. Meyer, Alexandre le Grand, I, p. 1.) Déjà examiné par Nicolas Heinsius en 1635, il a été colla-tionné, selon la note suivante : « Ego Antonius Fr. Gorius contuli anno 1730 », à l'usage de D'Orville. Décrit par Hedicke, De cod. Curtii fide, p. 7, not. 6 (qui se trompe en y reconnaissant une écriture lombarde), il est désigné dans les éditions de Hedicke et Vogel par F. Cf. Dosson, p. 315-316. PLANCHE CXC 1° Leyde. Bibliothèque de l'Université. Leidensis 137, fol. 12 (Q. Curce, III, XIII, 11-17 : « fortuna cumulata... cernebat » et titre du livre IV). HISTOIRE AUGUSTE — AURÉLIUS VICTOR — AMMIEN MARCELLIN 27 Écriture du Xe siècle. Volume de 132 feuillets (mes. 0,223 sur 0,165), contenant Q. Curce jusqu'aux mots « dumtaxat patientem » [X, x, 16], la fin est mutilée. Le livre VI suit le livre V sans aucune interruption. Collationné jadis par Snakenburg, et de nouveau par Hedicke, il est désigné par L dans les éditions de Hedicke et Vogel. Cf. Hedicke, De cod. Curtii fide, p. 5, not. 4 et Dosson, p. 320. 2o Einsiedeln. Bibliothèque du Couvent. Manuscrit 365, page 71 (Q. Curce, VII, I, 34-40 : « [abdu]cere homo superbissimus nisi pedes »). Écriture du Xe siècle. Recueil de fragments, entre autres six feuillets de Virgile (IXe siècle), un de Servius in Aeneid. lib. X, v. 138-280, à 2 colonnes (s. X), deux contenant In Juvenalem praefat. et comment, sat. I (s. XI), deux de Perse fragm. sat. III et V, deux de Senèque, Hippolyte (s. XIV), trois contenant les distiques de Caton le philosophe (s. XIV-XV), cinq de Prosper, Epi-grammes (s. IX), puis un fragment de Prosper ad conjugem (s. XI) où l'on lit : « Explicit liber Prosperi. Lutohoyc dicor qui scripsi, te peto, lector, Posnas scriptori premia digna dari. Perlecto libro crura frangantur magis-tro » ; trois fragments de Tite Live (s. XIII) savoir IV, c. 31-51 ; IX, c. 41-44; X, c. 13-17 ; enfin des fragments de textes médicaux, etc. L'unique feuillet de Quinte-Curce conservé dans ce recueil a été signalé par Otto Jahn (Zeits. f. Alterthumswissenschaft, 1838, p. 1052), cité par Hedicke, De codicum Curtii fide, p. 31, décrit par A. Hug (Philologus XXXII, p. 159-170). Il contient VII, I, 34 jusqu'à II, 8. Cf. Dosson, p. 317. HISTOIRE AUGUSTE PLANCHE CXCI Rome. Bibliothèque du Vatican. Palatinus 899, fol. 120 (Capi-tolin, Maximinus, IV-V : « tum ille ubi vidit... occiso Helioga-balo ubi » puis Lampride, Alex. Sevère, XLIII-XLIV : « primum fecisset... quid facit aurum ? »). Ecriture du Xe siècle. Volume de 216 feuillets (mes. 0,30 sur O, 245) portant le titre suivant en quatre lignes de capitales à l'encre rouge : « Vitae diversorum principum et tyrannorum a divo Hadriano usque ad Numerianum diversis conpositi ». Suit une table des matières. A la fin, après comendas feliciter : « Explici-tae vitae diversorum principum et tyrannorum a divo Hadriano usque ad Numerianum feliciter. Utere felix. » Cette mention finale est tracée en capitales mêlées de lettres onciales. Il a été entre les mains de Pétrarque et a appartenu à Gian. Manetti qui a mis son ex-libris au fol. de garde. (Cf. P. de Nolhac, Mélanges J. B. de Rossi, p. 100 sqq.) Connu de Saumaise et de Gruter, ce ms. a été collationné (désigné par P) dans l'édition des Scriptores historiae Augustae donnée par Henr. Jordan et Fr. Eyssenhardt (Berol, Weidmann, 1864) et dans celle de Peter (Lips., Teubn., 1865). Les notes marginales de la page reproduite ont pour but de rétablir l'ordre troublé par le copiste : Vitam Maximini et filii ejus valde confusam et cum grandi labore reduc-[tam] ad semitam veritatis sic colige. Post finem infra signatum « lango-ribus occupatus est » [Maxim., 5] procede ad vitam Maximi Pupieni et Bal-bini. Require infra XXV carta, quasi circa principium ubi est signum-)— et incipit « ubi comperit Alexandrum et c[etera] » et durat per quatuor cartas et dimidiam et parum, usque ad locum illum « hiis gestis celebra-tisque » ubi est hoc signum .gg. Deinde revertere retro ad vitam istam Maxi-mini ubi est hoc signum •><.• post quinque cartas in principio sexte, ubi incipit « Vario tempore cum etiam de Ysauria et c[etera] » [Alex., 58] et continua usque ad finem. Iterum de vita Alexandri. — Ista inserantur in Vita Alexandri per quinque cartas usque ad locum ubi est nigra et hoc signum ubi de Maximinis ex tunc agit. — Iterum de Alexandro. AURELIUS VICTOR PLANCHE CXCII Wolfenbuttel. Bibliothèque Grand-ducale. Gudianus 84, fol. 67 v° (Aurelius Victor, Epitome, I, Auguste : « porro autem dominandi... ei consecravit cunc[tis] »). Écriture du IXe siècle. Volume de 93 feuillets (mes. 0,30 sur 0,21) contenant Vegèce et (fol. 66-93) l'Epitome d'Aurelius Victor. Le titre suivant occupe quatre lignes : « Incipit libellus de vita et mo || ribus imperatorum breviatus || ex libris Sex. Aur. Victor, a Ce || sare Aug. usque ad Theodosium». Ce manuscrit a servi à l'édition de J. Arntzen (AmsteL, 1733, 4°). C'est le plus ancien et le meilleur de tous les manuscrits connus d'Aurelius Victor, dont il n'a malheureusement paru aucune édition critique dans notre siècle. PLANCHE CXCIII 1° Autun. Bibliothèque du Grand Séminaire, n° 39, fol. 76 v° (Aurelius Victor, Epitome, c. 41 : « sumptis imperii jura panes Constantinum... commodissimus tamen rebus »). Écriture du Xe-XIe siècle. Volume de 79 feuillets (mes. 0,25 sur 0,20), copié de plusieurs mains. Il contient 1° Solin, suivi de la souscription : « Explicit flc. Juli Solini sive granmatici Julius Solinus explicit feliciter, studio et diligentia on. Teodo-sii invictissimi principis feliciter perscriptus. C. Julii Solini sive granma-tici poliystor ab ipso editus et recognitus. » — 2° (f. 65 v°) « Libellus de vita et moribus imperatorum breviatus ex libris Sexti Aurelii Victorini a Cesare Aug. [usque]ad Theodosium. » Mutilé à la fin, il s'arrête aux mots « tantum pudori tribuens et continentiae » (c. 48). 2° Rome. Bibliothèque du Vatican. Vaticanus 3343, fol. 122 v° (Aurelius Victor, Epitome, c. 40-41 : « ingenio quieto vini avi-dior... fere XX caesares effecit »). Écriture du Xe siècle. Volume de 125 feuillets (mes. 0,20 sur 0,145), ayant appartenu à Fulvio . Orsini qui y a mis la suscription : « Solino et Sex. Aurelio Victore de 700 overo 800 anni, in perg. 4° ». A la fin de Solin (fol. 100) : « Explicit liber Julii Solini de situ orbis terrarum et de singulis mirabilibus quae mundi ambitu continentur. » Au fol. 101, le texte d'Aurélius Victor est précédé du titre suivant qui occupe quatre lignes, en capitales alternativement rouges et vertes : « In Christi nomine incipit libellus de vita et moribus imperato-rum breviatus ex libris Sexti Aurelii Victoris a Caesare Aug. usque da Theodosium. » PLANCHE CXCIV Berne. Bibliothèque de la Ville. Manuscrit 120, fol. 71 v° (Aurelius Victor, Epitome, c. 40-41 : « corrupta mente aspera jubebat... altusque erat satis »). Écriture du XIe siècle. Volume de 147 feuillets (mes. 0,33 sur 0,20), formé de deux manuscrits. Le premier provient de Saint-Mesmin de Micy, d'après l'inscription grattée au fol. 93 v° : « Hic est liber sancti Maximini Miciacensis monasterii » et contient (f. 1) Prudentii tetrasticha Novi Testamenti ; (f. 2-58) Chronica Adonis adbreviata, mutilée à la fin [Cf. Monum. Germaniae, in-fol., II, 316-326) ; (f. 58 v°) tractatus de Tiberio Caesare; (f. 59-74 v°) Aurelius Victor, Epitome ; (f. 74 v°-76) brève énumération des Empereurs Romains ; (f. 76-93) « Excerptum de gestis Romanorum pontificum. Ex libello qui continet gesta Albo Floriacensis ». — Le second ms., du XIIIe siècle, a appartenu au Couvent des Célestins de Ferrare (?) et contient Petri de Ebulo carmen de bello Siculo, puis (f. 147 v°) quelques extraits d'Horace, Ovide, Julius Celsus [c.-à-d. César], Cicéron, etc. AMMIEN MARCELLIN PLANCHE CXCV Rome. Bibliothèque du Vatican. Vaticanus 1873, fol. 193 v° (Ammien Marcellin, XXXI, 1-2 : « Interea et fortunæ... ubi quoniam ab ipsis »). Ecriture du IXe siècle. Volume de 208 feuillets (mes. 0,275 sur 0,24). Les mots Est liber iste monasterii Fuldensis sont tracés en forme de rosace au fol. 208 v°. Œuvre de plusieurs copistes. Les changements de main sont sensibles aux fol. 8 v°, 19, 58 v° (au milieu). Un des copistes emploie des abréviations de « ejus, est » propres à l'écriture irlandaise. Les passages laissés en blanc sont assez fréquents. Ce manuscrit de Fulda fut apporté en Italie par Poggio qui s'exprime en ces termes : « Ammianum Marcellinum ego latinis litteris restitui, cum eum eruissem ex bibliothecis ne dicam ergastulis Germanorum. Cardinalis de Columna habet eum codi-cem quem portavi, litteris antiquis, sed ita mendosum ut nil corruptius esse possit » (A. Mai, Spicilegium Romanum, X, p. 311). Décrit par V. Gardthausen (Jahrb. f. Philol., 1871, p. 829-854) et dans son édition d'Ammien Marcellin (Lips., Teubner, 1874) p. XI-XVII, il constitue la base principale du texte de cet historien. LISTE DES SOUSCRIPTEURS A LA PALEOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS ALLEMAGNE Altenburg. Gymnasialbibliothek. Barmen. Hugo Klein. Bayreuth. C. Giessel. Berlin. Asher und Co. (6 exemplaires.) — Prof. Kübler. (2 exemplaires.) — Calvary und Co. (2 exemplaires.) — Holler. (Bibl. Gymn. royal.) — Weber. (5 exemplaires.) — Weidmann. Blaubeuren. Biblioth. d. ev.-theol.-philolog. Seminars. Bonn. Cohen. Eisenach. Weber, Gymn. Direktor. Elberfeld. Prof. Crecelius. Erlangen. Blösing. (Prof. Heerdegen.) Francfort. Baer und Co. (3 exemplaires.) Frihourg. Bibl. d. Albertinum Gymn. (Prof. Rochel.) Giessen. Bibliothek d. classisch-philolog. Seminars. Gotha. Prof. Ehwald. Gœttingen. Deuerlich'sche Buchhandlung. — Bibl. d. Seminars H. Sauppe. Greifswald. Ludw. Bamberg. Halle. Niemeyer. Iéna. Bibliothèque de l'Université. — Bibliothèque de l'Université. Karlsruhe. Alfred Holder. Kiel. Lipsius u. Fischer. Königsberg. Prof. Franz Rühl. — Séminaire de l'Université. (3 exemplaires.) Lauban. Heinrich Guhrauer, Gymn. Direktor Leipzig. Brockhaus. (4 exemplaires.) — 0. Harrassowitz. (2 exemplaires.) — Twietmeyer. (2 exemplaires.) — Voss (G. Haessel). (4 exemplaires.) Mayence. Zabern. Munich. K. B. Hof-und Staatsbibliothek. — Buchholz und Werner. Munster. Mitsdörffer. — Joseph Werra, Oberlehrer an Paulinisches Gymnasium. Rothenburg. Gottlieb Hatz, directeur du Progymnasium. Sorau. Klinkmüller. Strasbourg. Bouillon et Bussenius. — Trübner (E. d'Oleire, succ. 4 exemplaires.) Tübingen. Ludwig von Schwabe, professeur de philologie et archéologie classique. — Bibliothèque de l'Université. Ulm. Ludw. Frey. (2 exemplaires.) Wernigerode. P. Jüttner. Wolfenbüttel. Bibliothèque grand-ducale. Würzburg. Hentz. ANGLETERRE Birmingham. Clovis Bévenot, prof, au Mason Collège. Cambridge. Deighton, Bell and Co. — Fr. Jenkinson, Fellow of Trinity College, University Librarian. — J. P. Postgate, Fellow of Trinity College. Sandys (Dr J. E.), prof. au St College. — University Library. Guernesey. Grille and Alles. London. Barthes and Lowel. (2 exemplaires.) — Dulau and Co. (2 exemplaires.) — Hachette (comptoir). (39 exemplaires.) — Kohlemann. — Nutt (David). (14 exemplaires.) — Rippmann. — Williams and Norgate. (2 exemplaires.) Manchester. Palmer and Howe. — Thomas Windsor. Oxford. Parker and Co. (7 exemplaires.) Rye-Sussex. Edward Adamson. AUTRICHE-HONGRIE Buda-Pest. Grill. — Pfeifer. Cracovie. Bibliothèque de l'Université Jagellonne. Graz. Bibliothèque de l'Université. Prag. Calve. (7 exemplaires.) — Ehrlich. — Karl Holzinger, professeur de philologie classique. Wien. G. Frick. — Gerold und Co. (7 exemplaires.) — Franz Leo und Co. (5 exemplaires.) BELGIQUE Bruxelles. Lamertin. — Mayolez. — Merzbach et Falk. (2 exemplaires.) — M. de Moor, professeur à l'Université. Gand. Engelcke. (4 exemplaires.) Liège. M. Charles Michel, professeur à l'Université — Hoste. (3 exemplaires.) Louvain. Bibliothèque de l'Université. Mons. Dacquin. (2 exemplaires.) CANADA Toronto Henry Sanders. — Bibliothèque de l'Université. DANEMARK Copenhague. — Lehman ög Stage. ESPAGNE Barcelone. Verdaguer. Madrid. Fernando Fe. (2 exemplaires.) Malaga. Manuel Rodriguez de Berlanga. ETATS-UNIS Boston. Schoenhof. (3 exemplaires.) Cambridge. Harvard University. (2 exemplaires.) Columbia. Burnam, prof, à l'Université. Geneva. Nash (Francis Philip), prof, à Hobart College. Hartfort. Samuel Hart, prof, de latin au Trinity College. Madison. University of Wisconsin. Middletown. Elmer T. Merrill, prof. à la Wesleyan University. New-York. Westermann and Co. FRANCE. Paris. Ministère de l'Instruction publique (Direction de l'Enseignement supérieur). (20 exemplaires.) — Bibliothèque nationale (département des manuscrits). — Bibliothèque de l'Université. — Ecole nationale des Chartes. — Ecole normale supérieure. (2 exemplaires.) — Ecole pratique des Hautes Etudes. (S exemplaires.) — Ecole libre de Hautes Etudes. (2 exemplaires.) — MM. Ackermann (l'abbé). — Bémont (Charles), directeur adjoint à l'Ecole des Hautes Etudes. — Bibesco (le prince Alexandre). — Boissier (Gaston), prof, au collège de France, secrétaire — perpétuel de l'Académie française, membre de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. — Bornet. — Boucher, préfet des études au collège Chaptal. — Bouillet (l'abbé). — Boyer (Paul), professeur de langue russe à l'Ecole des langues orientales. — Bréal (Michel), membre de l'Institut, prof, au collège de France. — Carrière (Auguste), directeur des études sémitiques à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, professeur à l'Ecole des langues orientales. — Cart (Théophile), professeur au lycée Henri IV. — † Caussade (François de), bibliothécaire à la biblio- thèque Mazarine. — Chauvin (Jules), licencié ès lettres, secrétaire de la Société des humanistes français. — Chevrier (Maurice), docteur en droit, attaché au Minis- tère des affaires étrangères. — Cordier (Henri), prof. à l'Ecole des langues orientales. — Couderc, sous-bibliothécaire au département des ma- nuscrits de la Bibliothèque nationale. — Croulbois (Jules). — Denouille. — Delisle (Léopold), membre de l'Institut, administrateur de la Bibliothèque Nationale. Deprez (Marcel), conservateur du département des manuscrits à la Bibliothèque nationale. — Desjardins (Paul), prof, au lycée Michelet. — Desmichels. — Desrousseaux (Alexandre), directeur adjoint à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Dorez (Léon), sous-bibliothécaire au département des manuscrits de la Bibliothèque nationale. — Dubois (Frédéric), docteur en droit, sous-directeur de l'imprimerie Chaix. — Durand-Gréville. — Duvau (Louis), directeur adjoint des études de grammaire comparée à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Edon (Georges), prof, au lycée Henri IV. — Egger (Max), prof, au collège Stanislas. — Fierville (Charles), ancien censeur du lycée Charle- magne. — + Foucher de Careil (le comte). — + Gautier (Léon), membre de l'Institut, professeur à l'Ecole des Chartes. — Gavault (Paul). — Guénin (Paul), commissaire de police du quartier de la Chaussée d'Antin. — Guieysse (Paul), directeur adjoint des études égypto- logiques à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Havet (Louis), membre de l'Institut, directeur des études de philologie latine à l'Ecole pratique des Hautes Etudes, professeur au collège de France. — Jacob (Alfred), directeur d'études de philologie grecque à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — + Laborde (le comte de), secrétaire perpétuel de l'Aca- démie des Beaux-Arts. LISTE DES SOUSCRIPTEURS 29 Paris. MM. Lagache (Célestin), secrétaire-sténographe de la Chambre des Députés. — Lejay (l'abbé Paul), prof, de philologie latine à l'Ecole libre de Hautes Etudes. — A. Lemaire. — Luçot (l'abbé). — Martha (Jules), prof. d'éloquence latine à la Faculté des Lettres. — Molinier (Auguste), professeur à l'Ecole des Chartes. — Moranvillé (Henri), sous-bibliothécaire honoraire à la Bibliothèque Nationale. — Nolhac (Pierre de), conservateur du Musée de Versailles, directeur d'études pour l'histoire de la philologie classique à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Omont (Henri), membre de l'Institut, conservateur des manuscrits de la Bibliothèque Nationale. — Paris (Gaston), membre de l'Académie française et de l'Académie des Inscriptions, administrateur du col-lège de France, directeur des études de philologie romane à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Pécoul (Auguste), archiviste paléographe. — Picard (Auguste), archiviste paléographe. — Plessis (Frédéric), maître de conférences à l'Ecole Normale supérieure. — Roger (Maurice), prof, au lycée Carnot. — Roy (Jules), prof. à l'Ecole des Chartes, directeur adjoint à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — + de Rozière, membre de l'Institut. — Serbat, archiviste paléographe. — Simonnet (Georges), licencié ès lettres, élève à l'Ecole pratique des Hautes Etudes. — Stein (Henri), archiviste paléographe. — Dauvin, libraire. — Fischbacher, libraire. — Klincksieck, libraire. — Le Soudier, libraire. (3 exemplaires.) — Picard, libraire. (16 exemplaires.) — Schleicher frères, successeurs de Reinwald, libraire. (3 exemplaires.) — Terquem, libraire. — Welter, libraire. (17 exemplaires.) Aix. M. Constans, professeur à la Faculté des Lettres. — Bibliothèque de l'Université. Alger. Ruff. (2 exemplaires.) Angers. Germain et Grassin (M. Comte, prof.). — Briant. Bar-le-Duc. Bibliothèque de la Ville. Bergerac. A.Guittard, prof. de rhétorique au collège. Besançon. Morel et Cie. Béziers. Bénezech frères. (2 exemplaires.) Bordeaux. Chaumas. — Féret et fils. — Bibliothèque de l'Université. Caen. Chenel. — Gasté (Armand), prof. de littérature française à la Faculté des Lettres. — Hervieux. — Massif. Chalon-sur-Saône. Entz. Châlons. Pélicier, archiviste dé la Marne. Chartres. Selleret, libraire. — M. A. Hornung. Douai. Bonnard-Obez. Figeac. Delbos. Grenoble. Drevet (pour M. Collilieux, prof.). — Gratier. (2 exemplaires.) Joigny. Delécolle (pour M. de Chantepie). Libourne. Malleville. Lille. Thomas (Em.), prof. à la Faculté des Lettres. — Bibliothèque de l'Université. Lyon. Georg. — Durand (René), maître de conférences à la Faculté des Lettres. — Facultés catholiques. — Bibliothèque de l'Université. Mirande. M. Justin Maumus, avocat. Montpellier. Bibliothèque universitaire. — Max Bonnet, prof. à la Faculté des Lettres. — Léon-G. Pélissier, prof, à la Faculté des Lettres. — Lépine (Dme). Nancy. Grosjean. (2 exemplaires.) — Husson Lemoine. — Sidot frères. (2 exemplaires.) — A. Martin, prof. à la Faculté des Lettres. — J. Cordelet, professeur au lycée. — Thiaucourt, prof. à la Faculté des Lettres. Nevers. Michot. Ollioules. Me Laforgue, notaire. Orléans. Herluison. (2 exemplaires.) Perpignan. Latrobe. Poitiers. Druinaud. — Bibliothèque de l'Université. Privas. Veuve Faugier. Rouen. Herpin. — Métérie. Saint-Lô. Prevel. Toulon. Rumèbe. Toulouse. Antoine, prof. à la Faculté des Lettres. — Mérimée, prof. à la Faculté des Lettres. — Bibliothèque de l'Université. . Troyes. Lacroix. Versailles. Bibliothèque du lycée Hoche. Vervins. M. Graux. (4 exemplaires.) Ville franche. L. Rochette, directeur de l'Ecole libre de N.-D de Mongré. GRÈCE Athènes. Beck. ITALIE Bologne. Zanichelli. (2 exemplaires.) Césène. Prof. Piccolomini. Florence. Loescher. Milan. Dumolard. (3 exemplaires.) — Hœpli. (9 exemplaires.) Rome. Biblioteca Vaticana. — Biblioteca Casanatense. — American School of classical Studies. — Prof. Luciani. — Loescher. (3 exemplaires.) — Molino. (4 exemplaires.) — Ecole française de Rome. Turin. Bocca. — Brero. — Casanova. — Loescher. (6 exemplaires.) PAYS-BAS Amsterdam. Kema. (4 exemplaires.) — Speyer. — Bibliothèque de l'Université libre réformée. — Prof. J. Woltjer. Groningue. Noordhoff. Haarlem. H. D. Tjeenkwillink. Leyde. Prof. J. J. Hartman. — Bibliothèque de l'Université. Rotterdam. Kramen et fils. (S exemplaires.) Zwolle. J. H. Gunning, corr. du gymn. — K. B. Van Wulfften Palthe. PORTUGAL Lisbonne. Ferin (Ad. Coelho). — Oliveira Machado et Cie. (2 exemplaires.) — Chevalier de Silva. ROUMANIE Bucarest. Haimann. — Sotschek. — Prof. Tocilesco. RUSSIE Helsingfors. Bibliothèque de l'Université. Juriev. Bibliothèque de l'Université. SUÈDE ET NORVÈGE Christiania. Cammermeyer. — Prof. Unger. Stockholm. Samson et Wallin (pour la bibliothèque du roi). Upsal. Lundström. SUISSE Bâle. Bibliothèque de l'Université. — Jenke. Berne. Bibliothèque de la Ville. Einsiedeln. Bibliothèque des Bénédictins. Genève. + M. Adert. — Sandoz. — Henri Stapelmore. — Trembley. Lausanne. Benda. (2 exemplaires.) — Prof. William Cart. — J. Duperrex, prof. à l'Université. — Pavot. (3 exemplaires.) — Rouge. — Vulliemin (Alphonse). Saint-Gall. Huber et Cie. Schaffhouse. Prof. R. Land. Zurich. Meyer et Zeller. — Schmidt. (6 exemplaires.) — Bibliothèque de l'Université. — Bibliothèque de la Ville. PALÉOGRAPHIE DES CLASSIQUES LATINS TABLE DES PLANCHES OVIDE XCI XCII. XCIII. XCIV. XCV. XCVI. XCVII 1° Amores. 2° — 1° Hi 2° 2° — Metamorphoses. 1° 2° XCVIII. XCIX. 1° Fasti. C. CI. - 2° pontica. 1° Halieutica. 2° Ibis. Paris. 8242 (Puteanus). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2o Sangallensis 864. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Pfenniger, Saint-Gall.) Florent. S. Marci 235. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Chatelain.)2o Gudianus 227 (palimps.). (Écritures du XIVe sièc e. — Phot. Rabiet.) 1° Ars amatoria. Paris. 7311. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) Oxoniensis F. 4, 32. (Écriture galloise du IXe siècle. — Phot. Cha-telain.) Paris. 12246. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Prætorius, Londres.) Londiniensis Brit. Mus. Addit. 11967. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Florent. S. Marci 225. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Harleianus 2610. (Écriture allemande du Xe siècle. — Phot. Prætorius, Londres.) Laurentianus XXXVI, 12. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Brogi, Flo-rence.) Florent. S. Marci 223. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Brogi, Flo-rence.) Vat. Reg. 1709 (Puteanus). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) Guelpherbyt. Aug. 13, 11. Q. (Onciale du VIe siècle. — Phot. Dujardin.) Hamburgensis Scrin. 52 F. (Écriture du IXe siècle. — Phot. de Hamburg.) Vindohonensis 277. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) Vindobonensis 885. (Écriture du XIIe siècle). — Phot. Chatelain.) PROPERCE CIL 1° Guelpherbytanus Gudianus 224. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Rabiet.) — 2° Vossianus O. 38. Écriture du XIVe siècle. — Phot. Chatelain.) CIII. Vatic. Ottohonianus 1514. (Écriture italienne du XVe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) TIBULLE C1V. Ambrosianus R. 26. sup. (Écriture italienne du XIVe siècle. — Phot. A. della Croce Milan.) CV. Guelpherbyth. Aug. 82, 6. F. (Écriture du XVe siècle. — Phot. Rabiet.) TITE LIVE CVI. lre décade. Veronensis 40 (palimpsestus). (Onciale du Ve siècle. — Phot. Chatelain.) CVII. — Paris. 5724 (Floriacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) CVIII. — Paris. 5725. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) CIX. — Paris. 5726 (lib. VI-X). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) CX. — Laurent. LXIII, 19. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Brogi.) CXI. — Einsidlensis 348. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Lienhardt, Einsiedeln.) CXII. — Harleianus 2672. (Écriture allemande du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) CXIII. Vaticanus 3329. (Écriture de la fin du Xe siècle. — Phot. Martelli.) CXIV. — Florent. S. Marci 326. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) CXV. — Leidensis F. 6 A. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) CXVI. 3e décade. Paris. 5730 (Corbeiensis). (Onciale du Ve siècle. — Phot. Chatelain.) CXVII. CXVIII. CXIX. CXX. CXXI. CXXII. CXXIII CXXIV. CXXV. CXXVI. CXXVII. CXXVIII CXXIX. CXXX. CXXXI. CXXXII. CXXXIII. CXXXIV. CXXXV. CXXXVI. CXXX VII CXXXVIII. CXXXIX. CXL. CXLI. CXLII. CXLIII. CXLIV. CXLV. — Vatic. Regin. 762 (Turonensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) — Laurentianus LXIII, 20. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Brogi.) 4e décade. Bambergensis M. IV. 9. (Écriture du XIe siècle. — Phot. de Bamberg.) 5e décade. Vindobonensis 15 (Laureshamensis). (Onciale du Ve siècle. — Phot. Angerer et Gösch, Vienne.) PERSE Basilic. S. Petri H. 36. (IXe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) Montispessulani 212. (IX-Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Montispessulani 125. (IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Paris. 8049. (Xe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Vossianus Q. 18. (X-XIe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 8055. (XIe siècle. — Phot. Dujardin.) Oxoniensis Auct. F. 1. 15. (XIe siècle. — Phot. Chatelain.) JUVÉNAL Montispessulani 125. (IXe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 8072. (Latiniacensis). (Xe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Londiniensis Brit. Mus. Addit. 15600. (IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° (Scoliaste). Sangallensis 870. (IXe siècle. — Phot. Pfenniger.) 1° Vossianus F. 64. (Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Einsidlensis 34. (Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Paris. 8070. (Xe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Vindobonensis 131. (Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 4883 A (Lemovicensis.) (XIe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Sangallensis 871. (Xe siècle. — Phot. Pfenniger, Saint-Gall.) 2° Dertusensis 80. (XIIIe siècle. — Phot. Châtelain.) 1° Leidensis 82. (XIe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Laurentianus XXXIV, 42. (XIe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 9345. (XIe siècle. — Phot. Dujardin.) PLINE L'ANCIEN S. Pauli in Carinthia (Augiae Majoris). (Palimpeste, en onciale du Ve siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Vindobonensis 1. (Onciale du Ve siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Paris. 9378 (S. Amandi in Pabula). (Onciale du VIe siècle. — Phot. Dujardin.) Vossianus F. 4 [S.Dionysii in Francia). Écriture anglo-saxonne du IXe siècle.— Phot. Cuteleer.) Paris. 6795. (Écriture du IXe ou Xe siècle. — Phot. Dujardin.) Paris. 6796. (Corbeiensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) Vossianus F. 61 (Corbeiensis) (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) Leidensis Lipsii 7. (Écriture du Xe siècle.—Phot. Cuteleer.) PLINE LE JEUNE Laurentianus, Libri 98 (Belvacensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Vaticanus 3864 (Corheiensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) 2° Paris. 7840. (Écriture du XVe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Laurentianus XLVII, 36 (Corveiensis ?). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Brogi, Florence.) TABLE DES PLANCHES 31 TACITE CXLV. 2° Laurentianus LXVIII. 1 (Corveiensis ?). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Brogi, Florence.) CXLVI. Laurentianus LXVIII, 2 (Cassinensis). (Écriture lombarde du XIe siècle.—Phot. Brogi, Florence.) CXLVII. 1° Leidensis Perizonii Q. 21 (Pontani). (Écrit en 1460. — Phot. Chatelain.) — 2° Laurentianus LXXIII, 29. (Écriture italienne du XV° siècle. — Phot. Chatelain.) CXLVIII. 1° Vaticanus 1862. (Écriture du XVe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) — 2° Vaticanus 3429 (Pomponii Laeti). (Écriture du XVe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) CXLIX. CL. CLI. cm. CLXIV. CLXV. CLXV. CLXVI. PÉTRONE (Autissiodorensis). Phot. Chatelain.) 1° Bernensis 357 Vossianus Q. 30 (Écriture du IXe siècle Paris. 8049. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Paris. 7989 (Traguriensis). (Écrit en 1423. — Phot. Chatelain.) MARTIAL 1° Paris. 8067 (Corbeiensis?) (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Arundelianus 136. (Écriture du XVe siècle. — Phot. Chatelain.) Vaticanus 3294. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) Vossianus Q. 36. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° 2° 1° 2° 1° CLIII. CLIV. CLV. CLVI. CLVII. CLVIII. CLIX. CLX. CLXI. CLXII. CLXIII. 1° LUCAIN Vindobonensis 16 [Bobiensis). (Capitale du IVe siècle (palimpseste). — Phot. Chatelain.) Vatican. Palatinus 24. (Capitale du IVe siècle (palimpseste). — Phot. Martelli, Rome.) Paris. N. a. I. 1626. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Paris. 10314 (Epternacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Montispessulani 362. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Sangallensis 863. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Pfenniger.) Paris. 8040 (Floriacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Vossianus Q. 51. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Bruxellensis 5330 (Gemblacensis?) (Écriture du XIe siècle. — Phot. Bormans, Bruxelles. Montispessulani 113 (Augustodunensis). (Ecriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 7502. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Dujardin.) Vossianus F. 63. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) CLXVII. CLXVIII. 1° Benef. CLXIX. 1° STACE 1° Thebais. Paris. 8051 (Corbeiensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° — Paris. 13046 (Corbeiensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) — Bernensis 156 (Floriacensis). (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) Paris. 10317 (Epternacensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° — Leidensis. Gronov. 70 (Herbipolitanus). (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) Silvae. Vratislaviensis. Rehdigeranus 125. (Écriture du XVe siècle. — Phot. Dujardin.) VALERIUS FLACCUS 1° Vaticanus 3277. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Martelli.) PHÈDRE 2° Vat. Reginensis 1616 (Floriacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) SÉNÈQUE LE RHÉTEUR 1° Vaticanus 3872. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Martelli, Rome.) 2° Montispessulani 126. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) SÉNÈQUE LE PHILOSOPHE Dialogi. Ambrosianus C. 90. inf. (Écriture lombarde du XIe siècle. — Phot. A. della Croce.) Palatinus 1547 (Laurishamensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Martelli.) 2° Q. Natur. Bambergensis. M. IV. 16. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. deBamberg.) Vossianus F. 69. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Chatelain.) Montisressulani 116. (Écriture du XIIIe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° — CLXX. CLXXI. CLXXII. CLXXIII. CLXXIV. CLXXV. CLXXVI. CLXXVII. CLXXVIII. CLXXIX. CLXXX. CLXXX. CLXXXI. CLXXXII. CLXXXIII. CLXXXIII. CLXXXIV. CLXXXV. CLXXXVI. CLXXXVII. CLXXXVIII CLXXXIX. CXC. CXCI. CXCII. CXCIII. CXCIV. CXCV. 3° — 1° 2° 2° 1° 1° — Genevensis 77. (Écriture du XIIe siècle. — Phot. Chatelain). 2° Epistulæ. Paris. 8658 A. (Écriture du IXe siècle.) Laureniianus LXXVI, 40. (Ecriture du Xe siècle. — Phot. Brogi.) Paris. 8540. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Dujardin.) Paris. 8539. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Epistulæ. Vossianus F. 70. I. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Oxoniensis, Canonician. lat. 279. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Bambergensis M. V. 14. (Ecriture du IXe siècle. — Phot. de Bamberg.) 2° Tragoedi^;. Laurentianus XXXVII, 13. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Brogi, Florence.) QUINTILIEN Ambrosianus E. 153 sup. (Écriture du IXe siècle. — Phot. A. della Croce.) Harleianus 2664. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) Laureniianus XLVI, 7. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Brogi.) Turicensis 288 vel C. 74a. (Sangallensis). (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Bernensis 351 (Floriacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Ambrosianus F. 111 sup. (Écriture du IXe siècle. — Phot. A. della Croce.) 1° Paris. 18527 (Nostradamensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Dujardin.) VALÈRE MAXIME 2° Laurentianus. Libri 1899. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) Bernensis 366 (Floriacensis). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) CORNÉLIUS NÉPOS 1° Gudianus 166. (Écriture du XIIIe siècle. — Phot. Rabiet.) 2° Lovaniensis 4 (Parcensis). (Écriture du XVe siècle. — Phot. Ceulemans.) FLORUS 1° Bambergensis E. III. 22. (Écriture du IXe siècle. — Phot. de Bamberg.) SUÉTONE 2° Paris. 6115 (Turonensis). (Ecriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) JUSTIN 1° Paris. N. a. l. 1601 (Dionysianus). (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Sangallensis 623. (Écriture du IXe-Xe siècle. — Phot. Pfenniger.) Paris. 4950. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Dujardin.) 1° Vossianus Q. 32 (Floriacensis). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Vossianus Q. 101. (Écriture du XIe siècle. — Phot.Chatelain.) Bernensis 160. (Écriture du XIe siècle.— Phot. Chatelain.) QUINTE CURCE 1° Vossianus Q. 20. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Paris. 5716. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 1° Bernensis 451. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Laurentianus LXIV, 35. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Brogi.) 1° Leidensis 137. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) 2° Einsidlensis 365 (Fragmenta). (Écriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) HISTOIRE AUGUSTE Vatic. Palatinus 899. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Martelli.) AURELIUS VICTOR Gudianus 84. (Écriture du IXe siècle. — Phot. Babiet.) 1° Augustodunensis 39. (Écriture du X-XIe siècle. — Phot. Dujardin.) 2° Vaticanus 3343. (Écriture du Xe siècle. — Phot. Danesi.) Bernensis 120. (Écriture du XIe siècle. — Phot. Chatelain.) AMMIEN MARCELLIN Vaticanus 1873 (Fuldensis). (Ecriture du Xe siècle. — Phot. Chatelain.) INDEX PALÉOGRAPHIQUE PALIMPSESTES Planches i, 29 (1° et 2°), 30, (32 l°et 2°), 36 a (2°), 39 (2°), 51 A, 75 (l°et2°), 81, 92.(2°), 106, 136, 153 (1° et 2°). ÉCRITURE CAPITALE (du IIIe au VIe siècle) Planches 1, 6, 29 (1° et 2°), 30, 32 (1° et 2°), 51, 51 a, 61, 62, 63, 64, 65, 66 (1°), 75 (1°), 153 (1° et 2°). ÉCRITURE ONCIALE IVe siècle. — Planche 39 (2°), première main. Ve siècle. — Planches 75 (2°), première main; 106, 116, 136, 137 (1°). VIe siècle. — Planches 36 a (2°), première main; 99 (2°), 137 (2°). VIIe siècle. — Planches 26; 32 (1°), seconde main. VIIIe siècle.— Planches 39 (2°), seconde main; 51 a, seconde main. ÉCRITURE SEMI-ONCIALE Planche 81, première main. CURSIVE ROMAINE Planches 30, seconde main; 31 (1°), aux marges ; 153 (1°), seconde main. ÉCRITURE MÉROVINGIENNE Planche 75 (2°), seconde main. ÉCRITURES IRLANDAISE ET ANGLO-SAXONNE Planches 76,77, 93 (2°), 138. ÉCRITURE DITE LOMBARDE VIIIe siècle. — Planche 13. XIe et XIIe siècles. — Planches 17 (1°), 38 (2°), 64, 146, 167. ÉCRITURES MINUSCULES IXe siècle Planches 7, 8, 9, 14, 16 (1° et 2°)7 17 a (2°), 19, 19 A (1°), 21 (2°), 23, 27 a, 31 (l°), 34 (1°), 38 (1°), 38 a, 40. (1°), 40 a, 40 B (1°), 41 (1°), 44 (1° et 2°), 45 (1° et 2°), 46, 52 (1° et 2°), 54 (2°), 56, 57, 58 (1°), 59, 60, 67 ,68, 68 a, 71, 73 (1° et 2°), 78, 79 (1°) 83 (1°), 91 (1°), 93 (1°), 94, 100, 101 (1°), 107, 108, 109, 117, 121, 122, 123, 127, 129 (l° et 2°), 139, 140, 141, 145 (1° et 2°), 149 (l°et 2°), 151, 152 (2°), 154 (l°et 2°), 155 (1°), 158, 161 (1°), 165, 166, 168 (1°), 170 (2°), 173 (1°), 174, 175, 179 (1° et 2°), 181, 183 (1° et 2°), 184 (1° et 2°), 185, 188 (1° et 2°), 189 (1° et 2°) 191, 192. Xe siècle Planches 10 (1° et 2e), 17 a (1°), 18 (1° et 2°), 19 a (2°), 21 27 (1°), 28 (3°), 37, 39 (1°), 40 B (2°), 42, 45 (4°), 68, 70, 72, 74 a (2°), 81, 82, 83 (2°), 84, 86 (1°), 87 (1° et 2°), 88, 89 (1° et 2°), 95, 96, 97 (1°), 99 (1°), 110, 111, 112, 113, 118, 124 (1° et 2°), 128, 130 (1° et 2°), 131 (1° et 2°), 133 (1°), 142, 143, 144 (1°), 152 (1°), 157 (1°), 159, 161 (2°), 163 (1°), 165, 166 (2°), 170 (3°), 171 (1°), 172 (1° et 2°), 177, 180 (1° et 2°), 186 (1°), 190 (1° et 2°), 193 (1° et 2°), 195. XIe siècle Planches 2, 3, 4 (1° et 2°), 4 a, 11, 20 (1°), 20 a (1°), 22 (1° et 2°), 27 (3°), 28 (1°), 31 (2°), 33, 36 a (1°), 41 (3°), 43 (1°), 47, 48, 49, 50 (1°), 50 a (l°et2°), 53, 54 (1°), 55 (1° et 2°), 74 a (1°), 79 (2°), 80 (1°), 85, 86 (2°), 90 (1° et 2°), 91 (2°), 97 (2°), 114, 115, 119, 125, 126, 132, 134 (1° et 2°), 135,155 (2°), 156,157(2°), 160, 162, 163 (2°), 171 (2°), 173 (2°), 176, 178, 186 (2°), 187, 194. XIIe siècle Planches 5, 17 (2°), 27 (2°), 28 (2°), 35, 40 (2°), 41 (2°), 43.(2»), 45 (3°), 50 (2°), 80 (2°), 92 (2°), 98, 101 (2°), 102 (1°),'150 (1°), 168 (2°), 169 (1°), 170(1°). XIIIe siècle Planches 133 (2°), 169 (2°), 182 (1°). XIVe siècle Planches 15, 15 a, 92 (2°), 102 (2°), 104. XVe siècle Planches 20 (2°), 20 a (2°), 20 B, 24, 25, 34 (2°), 36, 58 (2°), 103, 105, 144 (2°), 147 (1° et 2°), 148 (1° et 2°), 150 (2°), 151 (2°), 164, 182 (2°). NOTES TIRONIENNES Planches 6.7, 73 (2°), 94, 175, 189.